Chers amis,
Tout dépend de Dieu, c’est Dieu et seulement Dieu qui fait grandir, mystérieusement, les semences jetées en terre. C’est Dieu, et lui seul, qui peut faire que la minuscule graine de moutarde puisse devenir rapidement une grande plante.
Il est important d’avoir conscience que nous sommes tous appelés à collaborer à la construction du Règne de Dieu, mais au-delà de ces appels, de nous rappeler que tout dépend de Dieu. C’est Dieu qui donne tout et qui prépare notre action, qui l’accompagne et qui lui fait porter du fruit.
Dieu a voulu avoir besoin de nous pour régner sur la terre, il a voulu compter sur notre volonté et notre participation active, que nous soyons ses ouvriers, pour que les petites semences invisibles en notre cœur puissent grandir et devenir visibles dans le monde, tout cela uniquement par la grâce de Dieu.
Dieu aime déployer sa puissance dans tout ce qui est petit et insignifiant. Mais l’action de Dieu est toujours orienté vers le don et non pas pour montrer sa toute-puissance.
Si la graine de moutarde devient la plus grande des plantes du jardin, ce n’est que pour permettre aux oiseaux du ciel de venir faire leur nid. La grâce de Dieu fait de chacun de nous une source de bénédiction pour nos frères et sœurs.
À mesure que notre foi grandit, en devenant visible, elle nous ouvre encore plus au monde et aux besoins de nos frères et sœurs. Elle devient don de soi à Dieu, mais aussi à celles et ceux qui nous entourent.
Notre foi est appelée à devenir un repère, un abri, un lieu de repos et de ressourcement pour tant de personnes qui cherchent Dieu. Ne sont-ce pas les oiseaux du ciel dont parle la parabole ?
N’est-ce pas ainsi que peu à peu se construit collectivement le Royaume de Dieu au milieu de nous et qu’advient le Salut qui nous est promis à tous ?
Et nous, sommes-nous devenu soutien pour nos frères dans leur recherche du Règne de Dieu ? Avons-nous encore besoin de grandir pour y arriver ?
« La faiblesse est la force de la semence, sa puissance celle de se diviser. Le règne de Dieu est comme cela : une petite réalité à échelle humaine, composée des pauvres de cœur, de ceux qui ne comptent pas seulement sur leur propre force, mais sur celle de l’amour de Dieu » (Benoît XVI)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Jésus sois le centre
PREMIERE LECTURE
« Tu m’as méprisé et tu as pris la femme d’Ourias pour qu’elle devienne ta femme » (2 S 11, 1-4a.5-10a.13-17)
Lecture du deuxième livre de Samuel
Au retour du printemps,
à l’époque où les rois se mettent en campagne,
David envoya Joab en expédition,
avec ses officiers et toute l’armée d’Israël ;
ils massacrèrent les fils d’Ammone
et mirent le siège devant Rabba.
David était resté à Jérusalem.
Un soir, il se leva de sa couche
pour se promener sur la terrasse du palais.
De là, il aperçut une femme en train de se baigner.
Cette femme était très belle.
David fit demander qui elle était,
et on lui répondit :
« Mais c’est Bethsabée, fille d’Éliam,
la femme d’Ourias le Hittite ! »
Alors David envoya des gens la chercher.
Elle vint chez lui ; il coucha avec elle.
La femme devint enceinte,
et elle fit savoir à David :
« Je suis enceinte ! »
Alors David expédia ce message à Joab :
« Envoie-moi Ourias le Hittite. »
Et Joab l’envoya à David.
Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui,
David lui demanda comment allaient Joab,
et l’armée, et la guerre.
Puis il lui dit :
« Descends chez toi, prends du repos. »
Ourias sortit du palais,
et l’on portait derrière lui une portion de la table du roi.
Mais Ourias se coucha à l’entrée du palais
avec les serviteurs de son maître ;
il ne descendit pas chez lui.
On annonça à David :
« Ourias n’est pas descendu chez lui. »
Le lendemain, David l’invita à manger et à boire à sa table,
et il l’enivra.
Le soir, Ourias sortit et alla se coucher à nouveau
avec les serviteurs de son maître ;
mais il ne descendit pas chez lui.
Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab,
et la fit porter par Ourias.
Il disait dans cette lettre :
« Mettez Ourias en première ligne,
au plus fort de la mêlée,
puis repliez-vous derrière lui ;
qu’il soit frappé et qu’il meure ! »
Joab, qui assiégeait la ville, plaça Ourias à un endroit
où il savait que les ennemis étaient en force.
Les assiégés firent une sortie contre Joab.
Il y eut des tués dans l’armée, parmi les serviteurs de David,
et Ourias le Hittite mourut aussi.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment » (Mc 4, 26-34)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme
qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Au retour du printemps, à l’époque où les rois se mettent en campagne, David envoya Joab en expédition, avec ses officiers et toute l’armée d’Israël ; ils massacrèrent les fils d’Ammone et mirent le siège devant Rabba. »
David s’est mis en campagne comme tous les rois. Mais, à la différence des autres, il était le roi d’Israël, le Messie du Seigneur.
S’il est vrai que la vie est un combat, s’il est vraiment que tous les êtres humains, comme des rois, se mettent en campagne à des saisons de leurs vies, nous, nous avons à prendre conscience des particularités de la guerre que nous avons à mener. Il est une guerre qui plaît à Dieu, celle que nous menons contre le Péché. Notre Dieu est le Dieu des armées. Nous Le confessons comme le » Dieu briseur de guerres. » (Cf. Judith 16, 2) La guerre fait partie intégrante de notre vie chrétienne. Elle est quotidienne et non saisonnière. Car celui, qui s’est levé contre Dieu, s’acharne aussi contre nous. Et Dieu combat avec nous ; Il combat pour nous : jamais contre nous. Il nous envoie combattre pour que nous puissions tous revenir en roi, vivre à Jérusalem, la Cité de Paix.« Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob. » (Cf. Psaume 45, 8) Son Fils, notre Seigneur Jésus Christ, a mené ce combat jusqu’à la Victoire. Et sa Croix est devenue notre étendard. Il nous fait toujours confiance dans ces combats car son Esprit est avec nous et nous jouissons toujours du soutien de toutes les armées célestes et des grâces divines pour assiéger l’Ennemi. Nous avons, malheureusement, si peu conscience de notre état de combattants et, surtout, de la puissance de notre armement.
Il n’y a point de vie chrétienne authentique sans combat.
Quels sont tes fronts aujourd’hui ?
« David était resté à Jérusalem. Un soir, il se leva de sa couche pour se promener sur la terrasse du palais. De là, il aperçut une femme en train de se baigner. Cette femme était très belle. David fit demander qui elle était. »
Pendant que Joab est en expédition avec toute l’armée d’Israël, David, resté à Jérusalem, semble s’ennuyer. Il est dans une mauvaise paix, une paix trompeuse. Il tombe alors sous le charme de Bethsabée (fille du serment). Il abdique devant le feu de la passion charnelle et commet l’adultère.
Ah, combien de fois nos yeux nous plonge dans des ténèbres et nous font sombrer ! Combien de fois notre regard nous égare ! Combien de fois nos bas instincts nous font manquer à notre serment envers Dieu ! Plus, nous serons élevés, plus, il nous sera salutaire de baisser le regard, c’est-à-dire d’épouser l’humilité. C’est ainsi que nous devenons borgnes en vue du Royaume. (Cf. Marc 9, 47 ; Matthieu 18, 8) Ce que Dieu nous demande, ce n’est pas de regarder au loin, c’est de regarder en nous. Car le mal est tapis aux portes de notre cœur. Nous partons souvent en campagne contre des ennemis extérieurs voire lointains et nous oublions ou faisons semblant d’oublier le véritable ennemi qui nous côtoie et expose à nos yeux avec tous ses attraits.. Nous multiplions, parfois, les campagnes de prière de guérison ou de combat, les neuvaines, les dévotions, etc., pendant que nous laissons nos désirs ouvrir la porte au Péché et gangrener nos cœurs ; ou dans le même temps, nous fuyons le sacrement de réconciliation, nous refusons de recevoir et d’offrir le pardon !
Le premier combat spirituel est intérieur.
Quels sont tes fronts aujourd’hui ?
« Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab, et la fit porter par Ourias. Il disait dans cette lettre : « Mettez Ourias en première ligne, au plus fort de la mêlée, puis repliez-vous derrière lui ; qu’il soit frappé et qu’il meure ! » »
Une fois, le mal commis et sa conséquence connue, David tenta, en vain, de dissimuler son péché en essayant de prendre à défaut Ourias, le Hittite. Car ce dernier, en bon soldat, sachant que la campagne n’est pas finie, refuse de descendre chez lui… La récompense que David donna à ce serviteur fidèle, ce valeureux guerrier soucieux de défendre le roi et sa nation d’adoption, ce fut la mort. « Joab, qui assiégeait la ville, plaça Ourias à un endroit où il savait que les ennemis étaient en force. Les assiégés firent une sortie contre Joab. Il y eut des tués dans l’armée, parmi les serviteurs de David, et Ourias le Hittite mourut aussi. »
Admirons la fidélité et la résistance d’Ourias. Il ne céda à aucune des ruses de David. Rien ne parvint à affaiblir sa conscience. Dieu nous invite à cette fidélité à toute épreuve. Il nous exhorte à demeurer des guerriers où que nous sommes. Mais, hélas, nous sommes si inconstants et nous manquons de discernement ! Quant à David, devenu infidèle, il s’en prend au fidèle. Comme David, il nous arrive de nous tromper d’adversaire. Il nous arrive de choisir de combattre la vertu et les personnes vertueuses pour dissimuler nos péchés et afin de ne pas avoir à les reconnaître et à en assumer les conséquences. Comme David, il nous arrive parfois, de faire subir, à des innocents, les conséquences de nos égarements ! Si Saint Paul affirme qu’il a mené le bon combat (2 Timothée 4, 7), c’est dire qu’il y en a de mauvais ! Oui, comme David, il nous arrive de faire semblant de mener le juste combat, de nous investir pour la Gloire de Dieu et le Salut du monde, afin de nous débarrasser de certaines personnes gênantes. Elles deviennent ainsi des « dégâts collatéraux » alors qu’elles nous faisaient confiance !
Tous les combats spirituels n’honorent pas Dieu.
Quels sont tes fronts aujourd’hui ?
Seigneur notre Dieu, prends pitié de nous et fais-nous mener, chaque jour, le bon combat.
Paroles du Pape François
Nous pouvons être confiants parce que la Parole de Dieu est une parole créatrice, destinée à devenir « le grain tout formé dans l’épi » (v. 28). Cette Parole, si elle est accueillie, porte certainement ses fruits, parce que Dieu lui-même la fait germer et mûrir par des voies que nous ne pouvons pas toujours vérifier et d’une façon que nous ne connaissons pas (cf. v. 27). Tout ceci nous fait comprendre que c’est toujours Dieu, toujours Dieu, qui fait grandir son Royaume — c’est pourquoi nous prions tant « que ton Règne vienne » — c’est Lui qui le fait grandir, l’homme est son humble collaborateur qui contemple et se réjouit de l’action créatrice divine et en attend patiemment les fruits.
Pape François, Angélus, 14 juin 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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