Chers amis,
Discrédit, rumeur, calomnie, malice ou aveuglement, jalousie ou incompréhension, voilà ce que subit Jésus dans l’Evangile du jour. Face à cela, Jésus répond avec compassion, clarté, ouverture, patience.
L’incompréhension face aux meilleures intentions est malheureusement quelque chose de très courant dans notre monde. Les polémistes de toute sorte ont d’ailleurs beaucoup de succès à notre époque… chercher le vice là ou il n’est pas…
Nous aussi avons probablement vécu d’un côté ou de l’autre ces mêmes contradictions. Cela met en lumière nos divisions intérieures, nos incohérences, nos fermetures, et les attaques du malin qui ne cesse de nous harceler. Mais prendre conscience de ces divisions, de ces incohérences, n’est-ce pas aussi le signe que le malin n’a pas gagné en nous, et donc que nous sommes sur le bon chemin, celui de plus d’unité dans notre cœur avec le Seigneur ?
Alors, le péché contre l’Esprit, ne serait-ce pas simplement ce regard tordu, suspicieux, qui voit le bien qui se fait autour de nous mais ne peut l’accepter et cherche une origine mauvaise aux bonnes œuvres ? Suspecter l’amour pur et gratuit de Dieu et de notre prochain d’intérêts cachés, y voir de mauvaises intentions, nier la lumière qui inonde certains visages, voir des impuretés dans les gestes d’amour, n’est-ce pas tomber dans la grande illusion que le diable nous tend pour en venir à blasphémer contre l’Esprit-Saint ?
Ne cessons jamais de lutter contre le malin !
Seigneur, donne-nous la souplesse d’esprit qui nous permet de nous laisser réellement pénétrer par l’Esprit-Saint. Aide-nous à avoir un regard bon et pur, qui voit le bien autour de nous, s’en réjouir, et te rendre grâce pour tout cet amour partagé !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Changez vos coeurs
Changez de vie, croyez que Dieu vous aime !
1 – Je ne viens pas pour condamner le monde :
Je viens pour que le monde soit sauvé.
2 – Je ne viens pas pour les bien-portants ni pour les justes :
je viens pour les malades, les pécheurs.
3 – Je ne viens pas pour juger les personnes :
je viens pour leur donner la vie de Dieu
4 – Je suis le Bon Pasteur, dit Jésus,
je cherche la brebis égarée.
5 – Je suis la Porte, dit Jésus :
Qui entrera par Moi sera sauvé.
6 – Qui croit en moi a la vie éternelle,
Croyez en mes paroles, et vous vivrez !
PREMIERE LECTURE
« Tu seras le berger d’Israël mon peuple » (2 S 5, 1-7.10)
Lecture du deuxième livre de Samuel
En ces jours-là,
toutes les tribus d’Israël vinrent trouver David à Hébron
et lui dirent :
« Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair.
Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi,
c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais,
et le Seigneur t’a dit :
“Tu seras le berger d’Israël mon peuple,
tu seras le chef d’Israël.” »
Ainsi, tous les anciens d’Israël
vinrent trouver le roi à Hébron.
Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron,
devant le Seigneur.
Ils donnèrent l’onction à David
pour le faire roi sur Israël.
Il avait trente ans quand il devint roi,
et il régna quarante ans :
à Hébron il régna sur Juda pendant sept ans et demi ;
et à Jérusalem il régna trente-trois ans,
à la fois sur Israël et sur Juda.
Le roi avec ses hommes marcha sur Jérusalem
contre les habitants de la région, les Jébuséens.
On lui dit :
« Tu n’entreras pas ici :
des aveugles et des boiteux suffiraient à te repousser. »
Autrement dit : David n’entrera pas ici.
Mais David s’empara de la forteresse de Sion
– c’est la Cité de David.
David devint de plus en plus puissant.
Le Seigneur, Dieu des armées, était avec lui.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« C’en est fini de Satan » (Mc 3, 22-30)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient :
« Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ;
c’est par le chef des démons
qu’il expulse les démons. »
Les appelant près de lui,
Jésus leur dit en parabole :
« Comment Satan peut-il expulser Satan ?
Si un royaume est divisé contre lui-même,
ce royaume ne peut pas tenir.
Si les gens d’une même maison se divisent entre eux,
ces gens ne pourront pas tenir.
Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé,
il ne peut pas tenir ;
c’en est fini de lui.
Mais personne ne peut entrer
dans la maison d’un homme fort et piller ses biens,
s’il ne l’a d’abord ligoté.
Alors seulement il pillera sa maison.
Amen, je vous le dis :
Tout sera pardonné aux enfants des hommes :
leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint,
il n’aura jamais de pardon.
Il est coupable d’un péché pour toujours. »
Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit :
« Il est possédé par un esprit impur. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Ainsi, tous les anciens d’Israël vinrent trouver le roi à Hébron. Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron, devant le Seigneur. Ils donnèrent l’onction à David pour le faire roi sur Israël. »
Après la mort du roi Saül, David ne s’était pas accaparé son trône.
Il n’avait pas accepté de recevoir, de la main du meurtrier de Saül, le diadème de ce dernier. (Cf. 2 Samuel 1, 10-16). Il ne prétexta pas de ce que Saül avait reconnu qu’il serait roi sur Israël, par volonté divine (cf. 1 Samuel 24, 21), pour s’imposer sur ce trône. Fidèle à son serment à Saül (cf. 1 Samuel 24, 22-23), il ne marcha pas contre sa maison pour l’exterminer. Il se tourna plutôt vers le Seigneur pour connaître sa volonté et y obéir fidèlement. (Cf. 2 Samuel 2, 1)
Bien que le Seigneur eût donné l’onction à David pour régner sur Israël, à la place de Saül, Il lui demanda de monter à Hébron, en Juda. Là, non plus, il ne s’imposa pas. Il y reçut l’onction pour régner sur les tribus de Juda. Il ne fit rien contre la maison de Saül et ne cautionna aucune intrigue pour être reconnu comme roi d’Israël. (Cf. 2 Samuel 2, 1 — 4, 12) Quand l’heure fut venue, les anciens d’Israël lui donnèrent plutôt l’onction pour régner sur Israël. Ils reconnurent, eux-mêmes, en lui, le roi que le Seigneur leur donnait, comme ils l’avaient réclamé à Samuel : « Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair. Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi, c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais, et le Seigneur t’a dit : “Tu seras le berger d’Israël mon peuple, tu seras le chef d’Israël.” » Ainsi investi, il marcha alors sur Jérusalem et Dieu lui donna la victoire sur les Jebuséens, ennemis d’Israël. « David devint de plus en plus puissant. Le Seigneur, Dieu des armées, était avec lui. »
Ayant reçu l’onction royale trois fois de suite, David réunifia Juda et Israël. Jérusalem, la Cité de David et la Montagne du Seigneur, devint le symbole de cette unité du Peuple de Dieu.
Admirons les vertus de David : il s’est montré fidèle à Dieu et à la parole donnée — même à son ennemi —, juste envers tous — même ses ennemis —, et patient malgré les intrigues et les courtisans. C’est par son humilité de cœur, et non par la force des armes, ni par la subtilité efficiente de ses intrigues, que David fit reconnaître la légitimité de son pouvoir aux yeux de tout le Peuple de Dieu. Préfiguration du Messie doux et humble de Cœur, dont la Fidélité, la Miséricorde et la Justice sont incomparables, David est le signe que nous sommes en mesure d’imiter le Christ, notre Roi et notre Sauveur, quelles que soient notre position sociale et notre condition. Comme David, qui attendit l’heure du Seigneur, nous sommes invités à la docilité à l’Esprit Saint pour discerner, en vérité, dans nos vies, le moment favorable… C’est, pour nous, une gageure, dans nos sociétés basées sur les intérêts et la puissance du profit, dans nos sociétés faites de compétitivité, d’impatience, de lutte d’influence, etc.
Admirons la Bonté infinie du Seigneur : Il est le Dieu fidèle qui ne se dédit jamais. De même qu’Il a accepté qu’Israël ait un roi comme les autres nations, de même Il ne lui imposa pas David, son serviteur. Il est le Dieu qui prend patience afin que tous les cœurs accueillent sa grâce. Que toutes les tribus aient su, que David était le Messie de Dieu, ne suffisait pas ! Il fallait que tous le reconnaissent comme tel. Il fallait qu’ils y consentent. Savoir que Jésus est le Fils de Dieu, ce n’est pas ce qui sauve : les démons le savent aussi et ils en tremblent. L’accueillir comme tel, dans la foi, voilà le chemin du Salut (cf. Romains 10, 9), de l’unité, de la victoire et de la paix. C’est le chemin qui conduit à la Cité du Grand Roi, la Montagne de grâce, la Jérusalem céleste. Ainsi, les anciens d’Israël, en se tournant vers David, revenaient, en réalité, vers Dieu et son Alliance.
L’opportunité, c’est le moment que Dieu nous donne pour agir selon sa Volonté et non celui que nous saisissons pour réaliser notre rêve, même le plus noble.
Qu’est-ce qui te détermine à l’action ?
Seigneur notre Dieu, « apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. » (Psaume 89, 12)
Paroles du Pape François
Cet épisode contient un avertissement qui nous sert à tous. En effet, il peut arriver qu’une forte envie pour la bonté et les bonnes œuvres d’une personne puisse conduire à l’accuser faussement. Il y a ici un véritable poison mortel: la malice avec laquelle, de façon préméditée, on veut détruire la bonne réputation de l’autre. Que Dieu nous libère de cette terrible tentation! Et si, en examinant notre conscience, nous nous rendons compte que cette mauvaise herbe est en train de germer en nous, allons immédiatement le confesser dans le sacrement de pénitence, avant qu’elle ne se développe et produise ses effets néfastes, qui sont incurables. Soyez attentifs parce que cette attitude détruit les familles, les amitiés, les communautés et même la société.
Pape François, Angélus, 10 juin 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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Soyons Vivants Ensemble 