Bonjour les amis,
Après des démons de toutes sortes, les pharisiens et les partisans d’Hérode, les foules versatiles, voilà que ce sont aujourd’hui les membres de sa famille qui se méprennent sur Jésus. On ne sait pas ce qui leur arrive. Ont-ils trop faim ? Sont-ils fatigués du désordre qui s’installe chaque fois autour de Jésus ? Sont-ils déroutés par tous les événements incompréhensibles qu’ils viennent de vivre, pour en arriver à vouloir mettre fin à une situation qui leur semble hors de contrôle ?
En tous cas, avec toutes les oppositions auxquelles Il doit faire face, on peut se demander où Jésus a trouvé la force de mener jusqu’au bout sa mission, comme nous le partageait le Père Bruno Millevoye ce matin sur RCF.
Mais là se trouve le mystère de celui qui a pris sur Lui le péché du monde, notre ignorance, notre méchanceté, nos peurs. Là est Dieu avec toute Sa puissance qui nous délivre de tout ce qui nous éloigne de Lui ; là, Jésus est présent.
Pour nous aussi, il y a toujours des moments où nous ne comprenons pas, où l’action ou l’inaction apparente de Dieu nous déroute. Mais ce sont autant d’occasions de faire confiance et de lâcher prise. Non Jésus n’est pas fou, et si nous pensons qu’il l’est, c’est nous qui risquons de l’être.
Dans le Père, avec le Père, Jésus a tout donné pour nous, Il s’est donné entièrement, et Il a été jusqu’à donner son corps et son sang. Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), a offert à notre méditation ce très beau texte:
« Les immenses bienfaits dont le Seigneur a largement comblé le peuple chrétien élèvent celui-ci à une dignité inestimable. Il n’y a pas, en effet, et il n’y a jamais eu de nation dont les dieux soient aussi proches que notre Dieu l’est de nous (cf Dt 4,7). Le Fils unique de Dieu, dans le dessein de nous rendre participants de sa divinité, a assumé notre nature et s’est fait homme pour diviniser les hommes. Tout ce qu’il nous a emprunté, il l’a mis au service de notre salut. Car, pour notre réconciliation, il a offert son corps à Dieu le Père sur l’autel de la croix ; et il a répandu son sang comme rançon pour nous racheter de notre condition d’esclaves et pour nous purifier de tous nos péchés par le bain de régénération.
Afin que demeure parmi nous le continuel souvenir d’un si grand bienfait, il a laissé aux croyants son corps en nourriture et son sang en breuvage sous les espèces du pain et du vin. Ô admirable et précieux festin qui apporte le salut et contient la douceur en plénitude ! Que pourrait-on trouver de plus précieux que ce repas où ce n’est pas la chair des veaux et des boucs, mais le Christ vrai Dieu qui nous est offert ? »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://rcf.fr/vie-spirituelle/priere-du-matin-1; https://levangileauquotidien.org/
CHANT
Dans le calme et la confiance
Ma source de courage, ma paix et mon salut.
Dans le calme et la confiance, en toi j’ai mon refuge.
Tu m’attendais dans le silence, et je suis venu.
Sauveur de mon âme, révélé dans le secret,
Garde mon chemin constant, accorde-moi ta paix.
Dans le calme et la confiance, je retrouve mon refuge,
Ma source de courage, ma paix et mon salut.
Ici, à l’abri de tes ailes, tu dévoiles mon chemin.
Tu viens essuyer mes larmes, effacer mon chagrin.
Cette foi qui me surprend quand je regarde ta victoire,
Je cherche pour mieux comprendre ; fais ton œuvre en moi.
Dans le calme et la confiance, je retrouve mon refuge,
Ma source de courage, ma paix et mon salut.
Ici, à l’abri de tes ailes, tu dévoiles mon chemin.
Les temps et les circonstances sont gardés dans tes mains.
Je te remets mes faiblesses, je te confie mon destin.
Et, à l’ombre de tes ailes, je ne craindrai rien.
Dans le calme et la confiance, je retrouve mon refuge,
Tu me sauves à chaque fois, et j’en suis ému.
PREMIERE LECTURE
« Comment sont-ils tombés, les héros, au milieu du combat ? » (2 S 1, 1-4.11-12.19.23-27)
Lecture du deuxième livre de Samuel
En ces jours-là,
David, après avoir battu les Amalécites,
revint à Ciqlag et y demeura deux jours.
Or, le troisième jour, un homme arriva du camp de Saül,
les vêtements déchirés et la tête couverte de poussière.
En arrivant auprès de David,
il se jeta à terre et se prosterna.
David lui demanda :
« D’où viens-tu donc ? »
Il lui répondit :
« Je me suis échappé du camp d’Israël. »
David lui dit :
« Que s’est-il passé ? Raconte-le-moi ! »
L’homme répondit :
« Le peuple s’est enfui du champ de bataille ;
beaucoup d’entre eux sont tombés et sont morts.
Et même Saül et son fils Jonathan sont morts ! »
Alors David arracha et déchira ses vêtements,
et tous les hommes qui étaient avec lui firent de même.
Ils se lamentèrent, pleurèrent et jeûnèrent jusqu’au soir,
à cause de Saül et de son fils Jonathan,
à cause du peuple du Seigneur et de la maison d’Israël,
parce qu’ils étaient tombés par l’épée.
Alors David chanta cette lamentation :
« Ta fierté, Israël, transpercée sur tes hauteurs !
Comment sont-ils tombés, les héros ?
Saül et Jonathan, aimables, pleins de charme,
ni dans la vie ni dans la mort ne furent séparés,
plus rapides que les aigles,
plus vaillants que les lions.
Filles d’Israël, pleurez sur Saül :
il vous revêtait de pourpre somptueuse
et rehaussait de joyaux d’or vos vêtements.
Comment sont-ils tombés, les héros,
au milieu du combat ?
Jonathan, transpercé sur les hauteurs !
J’ai le cœur serré à cause de toi,
mon frère Jonathan.
Tu étais plein d’affection pour moi,
et ton amitié pour moi était merveille
plus grande que l’amour des femmes !
Comment sont-ils tombés, les héros ?
Comment ont-elles disparu, les armes du combat ? »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Les gens de chez lui affirmaient : Il a perdu la tête » (Mc 3, 20-21)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus revint à la maison,
où de nouveau la foule se rassembla,
si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
Les gens de chez lui, l’apprenant,
vinrent pour se saisir de lui,
car ils affirmaient :
« Il a perdu la tête. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Ta fierté, Israël, transpercée sur tes hauteurs ! Comment sont-ils tombés, les héros ? Saül et Jonathan, aimables, pleins de charme, ni dans la vie ni dans la mort ne furent séparés, plus rapides que les aigles, plus vaillants que les lions. Filles d’Israël, pleurez sur Saül : il vous revêtait de pourpre somptueuse et rehaussait de joyaux d’or vos vêtements. »
À l’actif de David, il y avait une nouvelle victoire. Sur son front, les nouvelles étaient bonnes. Mais, il n’en était pas ainsi dans le camp de Saül. Israël essuya une défaite. Elle s’accompagna de la mort du roi Saül et de Jonathan, son fils. La nouvelle parvint à David. Il en fut dévasté. Il « arracha et déchira ses vêtements, et tous les hommes qui étaient avec lui firent de même, Ils se lamentèrent, pleurèrent et jeûnèrent jusqu’au soir, à cause de Saül et de son fils Jonathan, à cause du peuple du Seigneur et de la maison d’Israël, parce qu’ils étaient tombés par l’épée. »
Nous aurions peut-être espéré que David se satisfasse de la mort de Saül qui se fit son pire ennemi ! Aussi, devrait-il se réjouir de ce qu’il pourrait enfin exercer la royauté ! Il n’en est rien. Il se battait pour son Dieu et non pour sa couronne. Il est demeuré fidèle à son Dieu avec un cœur droit et miséricordieux. (Cf. Proverbe 24, 17) David porta, à la fois, le deuil du roi Saül, de son merveilleux ami, Jonathan et des fils d’Israël qui sont tombés. Il fit même exécuter le messager (cf. 2 Samuel 1, 12-16) qui s’était présenté comme celui qui donna le coup de grâce à Saül. (Cf. 2 Samuel 1, 5-10) La belle complainte de David ne fut pas feinte. Il fit l’éloge de ces valeureux combattants. Il ne se souvint que des bonnes actions de Saül. Il célébra l’amitié de Jonathan. Admirons les nobles sentiments de ce cœur. David n’avait en lui aucun sentiment de vengeance. Il ne s’autorisa pas de juger Saül. Sa principale couronne, ce fut la noblesse de son cœur. Il pratiquait ce que le Seigneur Jésus a recommandé plus tard à ses disciples et qu’Il nous recommande encore aujourd’hui :
« Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (Matthieu 5, 44-45)
Quel sentiment éprouves-tu à l’égard de ceux qui te persécutent ?
Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau.
Paroles du Pape François
Dieu s’est fait chair et sang: il s’est abaissé jusqu’à devenir un homme comme nous, il s’est humilié jusqu’à se charger de nos souffrances et de notre péché, et c’est pourquoi il nous demande de le chercher non pas en dehors de la vie et de l’histoire, mais dans la relation avec le Christ et avec nos frères. Le chercher dans la vie, dans l’histoire, dans notre vie quotidienne. Tel est, frères et sœurs, le chemin pour la rencontre avec Dieu: la relation avec le Christ et nos frères.
Aujourd’hui aussi, la révélation de Dieu dans l’humanité de Jésus peut susciter le scandale et n’est pas facile à accepter. Demandons la grâce de nous laisser provoquer et convertir par ses «paroles de vie éternelle». Et que la Très Sainte Vierge Marie, qui a porté dans sa chair son Fils Jésus et qui s’est unie à son sacrifice, nous aide à témoigner toujours de notre foi à travers la vie concrète.
Pape François, Angélus – dimanche 22 août 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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