Bonjour les amis,
Aujourd’hui Jésus appelle ses disciples du haut d’une montagne, toujours le lieu de la rencontre avec Dieu pour manifester le caractère divin de cet appel. Etre appelé par Dieu est une grâce d’amour de Dieu. Mais cet appel à le rejoindre dans une relation d’amitié avec Lui demande évidemment une réponse, une réponse d’amour, un engagement en pleine liberté de la part de celui ou celle qui appelé. L’amour n’appelle l’amour que parce qu’il est libre.
Chacun est appelé par son nom et pour certains Jésus leur donne un nouveau nom. Le nom représente ce que nous sommes, marqués du sceau de Dieu. Le Seigneur nous aime, non pour nos mérites, mais juste par sa grâce.
Le nom Nathalie prend son origine dans la fête de Noël et Pascal dans la fête de Pâques !
Notons aussi que tous ceux qui sont appelés sont différents car uniques, et pourtant, ils sont tous appelés à la même mission. Ce texte nous parle aussi de nous, de l’appel particulier que Dieu envoie à chacun de nous, quelle que soit notre vocation, pour rejoindre cette mission universelle à porter la Bonne Nouvelle du salut, à avoir le Christ avec nous pour l’amener partout dans le monde.
Cette mission est une grâce, un bonheur, une joie dans le Seigneur, mais elle est aussi un combat constant contre le mal, et ce combat n’est pas facile car nous sommes nous-mêmes fragiles et affaiblis face au mal qui nous harcèle. C’est pour cela que l’appel de Dieu n’est pas une fin en soi mais un devoir, une responsabilité, une exigence particulièrement à l’égard du mal, comme nous le voyons d’ailleurs avec le dernier nom de la liste des appelés du texte du jour.
C’est aussi pour cela que pour être fort résister au mal et pour le vaincre, il faut ancrer notre vie en Jésus. Jésus est la force qui nous aide à expulser le mal dans notre propre cœur et dans le cœur de notre prochain et à persévérer dans cette mission qu’il nous a confiée.
Prenons un moment pour faire mémoire des moments dans notre vie où nous nous sommes sentis appelés par le Seigneur et remercions-le pour cette grâce. Quelle a été notre réponse ?
Seigneur Jésus, tu as posé ton regard sur moi. Tu m’as appelé par mon propre nom. Tu as voulu que je te connaisse encore plus et que je te suive. Quelle grâce pour moi, une grâce que je n’avais pas l’impression de mériter. Et quelle responsabilité pour moi et quelle confiance de ta part pour que tu m’envoies transmettre ton amour et ta Parole aux autres. Quelle joie d’être avec toi. Je veux t’ouvrir tout ce que je suis pour accueillir tout ce que tu voudras me donner. Donne-moi la force de David, le courage et la fidélité de Ste Agnès que nous fêtons aujourd’hui, la persévérance d’être ton témoin et de combattre le mal dans mon propre cœur et aussi dans le monde qui m’entoure.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Chant
Merci pour ce que tu as fait Tu es si précieux, Jésus mon Sauveur
Je suis heureux, tu m’as donné ton nom Je ne veux pas être ailleurs
Que dans tes bras d’amour Dans tes bras d’amour Dans tes bras d’amour Dans tes bras d’amour
Tout près de toi Contre ton coeur, dans tes bras d’amour…
PREMIERE LECTURE
« Je ne porterai pas la main sur celui qui a reçu l’onction du Seigneur » (1 S 24, 3-21)
Lecture du premier livre de Samuel
En ces jours-là,
Saül prit trois mille hommes, choisis dans tout Israël,
et partit à la recherche de David et de ses gens
en face du Rocher des Bouquetins.
Il arriva aux parcs à moutons qui sont en bordure de la route ;
il y a là une grotte, où Saül entra pour se soulager.
Or, David et ses hommes se trouvaient au fond de la grotte.
Les hommes de David lui dirent :
« Voici le jour dont le Seigneur t’a dit :
“Je livrerai ton ennemi entre tes mains,
tu en feras ce que tu voudras.” »
David vint couper furtivement le pan du manteau de Saül.
Alors le cœur lui battit
d’avoir coupé le pan du manteau de Saül.
Il dit à ses hommes :
« Que le Seigneur me préserve
de faire une chose pareille à mon maître,
qui a reçu l’onction du Seigneur :
porter la main sur lui,
qui est le messie du Seigneur. »
Par ses paroles, David retint ses hommes.
Il leur interdit de se jeter sur Saül.
Alors Saül quitta la grotte et continua sa route.
David se leva, sortit de la grotte, et lui cria :
« Mon seigneur le roi ! »
Saül regarda derrière lui.
David s’inclina jusqu’à terre et se prosterna,
puis il lui cria :
« Pourquoi écoutes-tu les gens qui te disent :
“David te veut du mal” ?
Aujourd’hui même, tes yeux ont vu
comment le Seigneur t’avait livré entre mes mains dans la grotte ;
pourtant, j’ai refusé de te tuer,
je t’ai épargné et j’ai dit :
“Je ne porterai pas la main sur mon seigneur le roi
qui a reçu l’onction du Seigneur.”
Regarde, père, regarde donc :
voici dans ma main le pan de ton manteau.
Puisque j’ai pu le couper,
et que pourtant je ne t’ai pas tué,
reconnais qu’il n’y a en moi ni méchanceté ni révolte.
Je n’ai pas commis de faute contre toi,
alors que toi, tu traques ma vie pour me l’enlever.
C’est le Seigneur qui sera juge entre toi et moi,
c’est le Seigneur qui me vengera de toi,
mais ma main ne te touchera pas !
Comme dit le vieux proverbe :
“Des méchants sort la méchanceté.”
C’est pourquoi ma main ne te touchera pas.
Après qui donc le roi d’Israël s’est-il mis en campagne ?
Après qui cours-tu donc ?
Après un chien crevé, après une puce ?
Que le Seigneur soit notre arbitre,
qu’il juge entre toi et moi,
qu’il examine et défende ma cause,
et qu’il me rende justice, en me délivrant de ta main ! »
Lorsque David eut fini de parler, Saül s’écria :
« Est-ce bien ta voix que j’entends, mon fils David ? »
Et Saül se mit à crier et à pleurer.
Puis il dit à David :
« Toi, tu es juste, et plus que moi :
car toi, tu m’as fait du bien,
et moi, je t’ai fait du mal.
Aujourd’hui tu as montré toute ta bonté envers moi :
le Seigneur m’avait livré entre tes mains,
et tu ne m’as pas tué !
Quand un homme surprend son ennemi,
va-t-il le laisser partir tranquillement ?
Que le Seigneur te récompense
pour le bien que tu m’as fait aujourd’hui.
Je sais maintenant que tu régneras certainement,
et que la royauté d’Israël tiendra bon en ta main. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Jésus appela ceux qu’il voulait pour qu’ils soient avec lui » (Mc 3, 13-19)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
Jésus gravit la montagne,
et il appela ceux qu’il voulait.
Ils vinrent auprès de lui,
et il en institua douze
pour qu’ils soient avec lui
et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle
avec le pouvoir d’expulser les démons.
Donc, il établit les Douze :
Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –,
Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques
– il leur donna le nom de « Boanerguès »,
c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –,
André, Philippe, Barthélemy, Matthieu,
Thomas, Jacques, fils d’Alphée,
Thaddée, Simon le Zélote,
et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Ta fierté, Israël, transpercée sur tes hauteurs ! Comment sont-ils tombés, les héros ? Saül et Jonathan, aimables, pleins de charme, ni dans la vie ni dans la mort ne furent séparés, plus rapides que les aigles, plus vaillants que les lions. Filles d’Israël, pleurez sur Saül : il vous revêtait de pourpre somptueuse et rehaussait de joyaux d’or vos vêtements. »
À l’actif de David, il y avait une nouvelle victoire. Sur son front, les nouvelles étaient bonnes. Mais, il n’en était pas ainsi dans le camp de Saül. Israël essuya une défaite. Elle s’accompagna de la mort du roi Saül et de Jonathan, son fils. La nouvelle parvint à David. Il en fut dévasté. Il « arracha et déchira ses vêtements, et tous les hommes qui étaient avec lui firent de même, Ils se lamentèrent, pleurèrent et jeûnèrent jusqu’au soir, à cause de Saül et de son fils Jonathan, à cause du peuple du Seigneur et de la maison d’Israël, parce qu’ils étaient tombés par l’épée. »
Nous aurions peut-être espéré que David se satisfasse de la mort de Saül qui se fit son pire ennemi ! Aussi, devrait-il se réjouir de ce qu’il pourrait enfin exercer la royauté ! Il n’en est rien. Il se battait pour son Dieu et non pour sa couronne. Il est demeuré fidèle à son Dieu avec un cœur droit et miséricordieux. (Cf. Proverbe 24, 17) David porta, à la fois, le deuil du roi Saül, de son merveilleux ami, Jonathan et des fils d’Israël qui sont tombés. Il fit même exécuter le messager (cf. 2 Samuel 1, 12-16) qui s’était présenté comme celui qui donna le coup de grâce à Saül. (Cf. 2 Samuel 1, 5-10) La belle complainte de David ne fut pas feinte. Il fit l’éloge de ces valeureux combattants. Il ne se souvint que des bonnes actions de Saül. Il célébra l’amitié de Jonathan. Admirons les nobles sentiments de ce cœur. David n’avait en lui aucun sentiment de vengeance. Il ne s’autorisa pas de juger Saül. Sa principale couronne, ce fut la noblesse de son cœur. Il pratiquait ce que le Seigneur Jésus a recommandé plus tard à ses disciples et qu’Il nous recommande encore aujourd’hui :
« Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (Matthieu 5, 44-45)
Quel sentiment éprouves-tu à l’égard de ceux qui te persécutent ?
Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau.
Paroles du Pape François
Les Douze manifestent dans les Actes des apôtres le style du Seigneur. Ce sont les témoins accrédités de l’œuvre de salut du Christ et ils ne manifestent pas au monde leur présumée perfection mais, à travers la grâce de l’unité, ils font ressortir un Autre qui vit désormais de façon nouvelle au milieu de son peuple. Et qui est celui-ci? C’est le Seigneur Jésus. Les apôtres choisissent de vivre sous la seigneurie du Ressuscité dans l’unité entre les frères, qui devient l’unique atmosphère possible de l’authentique don de soi. Nous aussi, nous avons besoin de redécouvrir la beauté de témoigner du Ressuscité, en sortant des attitudes auto-référentielles, en renonçant à retenir les dons de Dieu et en ne cédant pas à la médiocrité.
Pape François, Audience générale, Mercredi 12 juin 2019, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier