Bonjour les amis,
« Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? » nous dit le psaume de ce jour.
Que cette question accompagne notre prière en ce jour. Puissions-nous trouver des réponses dans l’évangile, qui nous appelle à Sa suite.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Vous recevrez une force
Viens Saint Esprit embraser les nations Viens Saint Esprit sur cette génération
Viens Saint Esprit embraser les nations Viens Saint Esprit sur cette génération
2- Vous partirez sur les routes Proclamer « Jésus est la vie » Et vous n’aurez aucun doute Embrasés par le Saint Esprit (bis)
Viens Saint Esprit embraser les nations Viens Saint Esprit sur cette génération
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PREMIERE LECTURE
« Sa rivale cherchait à la mettre en colère parce que le Seigneur avait rendu Anne stérile » (1 S 1, 1-8)
Lecture du premier livre de Samuel
Il y avait un homme de la ville de Rama,
dans la montagne d’Éphraïm ;
il s’appelait Elcana,
c’était un Éphratéen.
Cet homme avait deux femmes.
L’une s’appelait Anne, l’autre Peninna.
Peninna avait des enfants,
mais Anne n’en avait pas.
Chaque année, Elcana montait de sa ville au sanctuaire de Silo
pour se prosterner devant le Seigneur de l’univers
et lui offrir un sacrifice.
C’est à Silo que résidaient, comme prêtres du Seigneur,
les deux fils d’Éli, Hofni et Pinhas.
Un jour, Elcana offrait le sacrifice ;
il distribua des parts de la victime à sa femme Peninna,
à tous ses fils et à toutes ses filles.
Mais à Anne, il donna une part de choix
car il aimait Anne,
que pourtant le Seigneur avait rendue stérile.
Sa rivale cherchait, par des paroles blessantes,
à la mettre en colère
parce que le Seigneur l’avait rendue stérile.
Cela recommençait tous les ans,
quand Anne montait au sanctuaire du Seigneur :
Peninna cherchait à la mettre en colère.
Anne pleura et ne voulut rien manger.
Son mari Elcana lui dit :
« Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu pas ?
Pourquoi ton cœur est-il triste ?
Et moi, est-ce que je ne compte pas à tes yeux
plus que dix fils ? »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 14-20)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
Après l’arrestation de Jean,
Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait :
« Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée,
Jésus vit Simon et André, le frère de Simon,
en train de jeter les filets dans la mer,
car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit :
« Venez à ma suite.
Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent.
Jésus avança un peu
et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque
et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela.
Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers,
ils partirent à sa suite.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Anne pleura et ne voulut rien manger. »
Elcana est, visiblement, un juif pieux. En montant, chaque année, « de sa ville au sanctuaire de Silo pour se prosterner devant le Seigneur de l’univers et lui offrir un sacrifice, » il se montrait fidèle à la Loi. (Cf. Exode 34, 23 ; Deutéronome 16, 16) Il montait avec toute sa famille. Mais, leur communion n’était qu’apparente. Les cœurs étaient divisés.
Elcana était impuissant face à la division entre ses deux épouses. Il n’était pas en mesure de faire entendre raison à Peninna, ni de consoler Anne. A cette dernière, il déclara : « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il triste ? Et moi, est-ce que je ne compte pas à tes yeux plus que dix fils ? » Ces propos témoignent de son impuissance et dénotent d’une certaine incompréhension de sa femme car il confond son désir de maternité et son amour d’épouse. Ni son grand amour de mari, ni la part de choix ne sauraient combler ce désir de maternité… Peninna, mère de deux enfants et rivale d’Anne, « cherchait par des paroles blessantes, à la mettre en colère. » Elle n’avait d’égard ni pour cette femme très aimée de son mari mais stérile, ni pour son mari, ni pour Dieu Lui-même, au moment même où elle prend sa part du sacrifice ! Elle semble avoir oublié que sa maternité est une grâce qui lui vient de ce Dieu et que c’est la miséricorde que le Seigneur veut et non les sacrifices… Anne, portait, peut-être sa stérilité comme une malédiction, un châtiment divin. Dans cette situation, elle ne peut rien pour elle-même. Son sort n’est pas entre ses mains. Frustrée, moquée par sa rivale, elle n’avait nullement le cœur à la joie…
Cette pieuse famille est confrontée à ses tares, à ses limites, à ses faiblesses… Il ne s’agit point de faire, ici, le procès de la polygamie. Toutes nos familles, polygamiques ou non, pieuses ou non, connaissent des difficultés, portent leurs tares, vivent des situations de division… C’est l’occasion de nous interroger sur ce qui mine nos familles, et de présenter toutes les familles à Dieu… Le problème fondamental de la famille d’Elcana, ce fut l’édification de la communion des cœurs. Nous avons à examiner nos cœurs pour nous retrouver devant Dieu, en vérité… Nous nous retrouvons dans les groupes de prière et, surtout, à l’Eucharistie, mais, avec des cœurs partagés, rongés par l’orgueil, la jalousie, la haine, l’incompréhension, la frustration, la culpabilité, la tristesse, etc. C’est aussi l’occasion de compatir aux souffrances de ces femmes dont le désir de maternité demeure, encore, insatisfait, et dont les couples sont en difficulté en raison de cette attente…
Seigneur Dieu, par l’intercession de la Sainte Famille, nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-les.
Paroles du Pape François
Dans l’Évangile, nous voyons comment Simon, André, Jacques et Jean ont répondu: c’étaient des hommes mûrs, ils avaient leur travail de pêcheurs, ils avaient leur vie de famille… Pourtant, quand Jésus est passé et les a appelés, «ils ont immédiatement laissé leurs filets et ils l’ont suivi». Chers frères et sœurs, soyons attentifs et ne laissons pas passer Jésus sans le recevoir.
Pape François, Angelus, 24 janvier 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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