Bonjour les amis,
Belle et sainte fête de Noël à chacun d’entre vous !
Aujourd’hui, Jésus vient dans le monde ! Aujourd’hui, Dieu vient habiter notre terre ! Aujourd’hui, le Verbe se fait chair et il vient habiter au milieu de nous !
Quelle belle fête que Noël : le Fils unique du Père vient habiter parmi nous !
Jamais sans doute nous ne pourrons mesurer à quel point ce mystère de l’Incarnation est inouï et la nouveauté qu’il apporte, la présence de Dieu dans le monde vient le transformer complètement.
Notre terre est désormais la demeure, la maison, le temple de Dieu.
La petite crèche dans laquelle nous avons accueilli ce petit enfant devient le palais qu’habite le roi du monde, le Fils de Dieu, le sauveur de l’humanité.
La lumière vient dans le monde et transforme la ténèbre en lumière.
Accueillons dans la joie et l’allégresse cette prodigieuse nouvelle et laissons-la illuminer toute notre vie !
Le Père de Kerimel nous disait ceci sur la fête de Noël : « Dans notre monde inquiet et déboussolé, bien des gens ne savent plus à qui se fier ni à quoi se raccrocher. Le grand mot d’ordre est de se protéger : des menaces sanitaires, des menaces climatiques, des supposées menaces migratoires, et on en vient insidieusement à vouloir se protéger de l’autre. Il semble que la peur nous enserre de toute part, mettant à mal notre espérance.
Noël est la fête qui autorise le rêve, le merveilleux, les contes qui se terminent bien, les moments de bonheur simple, l’envie de faire plaisir. Et si ces histoires par lesquelles nous faisons rêver les enfants avaient un fondement de vérité ? Si le réel ne se réduisait pas aux maux dont nous souffrons ? Et si les promesses que nous transmettent les rêves et les contes, de manière imagée, étaient pour une part appelées à se réaliser ? La paix, la fraternité, l’accueil de l’autre, la place préparée pour le plus petit, le partage, le désarmement du cœur et des nations : ces rêves ne sont pas inaccessibles, si chacun veut bien y mettre un peu du sien.
L’Enfant de la crèche de Noël veut nous dire ceci : l’avenir passe par l’acceptation de notre vulnérabilité, de nos limites ; il passe par la reconnaissance du besoin d’aide, de soutien, de fraternité. L’espérance peut revenir si chacun découvre en son prochain les trésors cachés qu’il porte en lui.
À tous, je souhaite un joyeux Noël, plein de rêves et d’espérance ! » † Guy de Kerimel, Archevêque nommé de Toulouse, Administrateur diocésain de Grenoble-Vienne.
Source : https://www.diocese-grenoble-vienne.fr/
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Sh’ma Israël
Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, Le Seigneur est Un.
PREMIERE LECTURE
« Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (Is 52, 7-10)
Lecture du livre du Prophète Isaïe
Comme ils sont beaux sur les montagnes,
les pas du messager,
celui qui annonce la paix,
qui porte la bonne nouvelle,
qui annonce le salut,
et vient dire à Sion :
« Il règne, ton Dieu ! »
Écoutez la voix des guetteurs :
ils élèvent la voix,
tous ensemble ils crient de joie
car, de leurs propres yeux,
ils voient le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie,
vous, ruines de Jérusalem,
car le Seigneur console son peuple,
il rachète Jérusalem !
Le Seigneur a montré la sainteté de son bras
aux yeux de toutes les nations.
Tous les lointains de la terre
ont vu le salut de notre Dieu.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 1-5.9-14)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
Tous, nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem ! Le Seigneur a montré la sainteté de son bras aux yeux de toutes les nations. Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu. »
Israël reçoit l’annonce de la joie. Car le Seigneur va intervenir en sa faveur. Il vient, le temps du Règne de Dieu marqué par la paix, la joie et le Salut. C’est le temps de la consolation où le Seigneur va manifester sa Sainteté en relevant Jérusalem…
Avec le Seigneur, notre espérance est comblée. Nos vies, comme Sion, seront restaurées. C’est l’heure où Dieu vient établir son Règne en nous. Mais la Force de Dieu réside dans cet enfant couché dans une mangeoire. Comme cet enfant, le Règne de Dieu aura à grandir en nous… C’est ainsi qu’il parviendra à toutes les nations et à toute créature. Une seule attitude a alors du sens : contempler, joyeusement, Dieu dans sa Sainteté.
Noël, c’est s’émerveiller de Dieu.
La parole du Pape François
Apparu dans le monde «comme un chuchotement», «comme le murmure d’une brise légère», le Verbe de Dieu fait chair dans le sein de la Vierge Marie est venu «pour dialoguer avec nous», et ce faisant, pour nous montrer «la voie de la rencontre et du dialogue». Ce chemin est plus que jamais nécessaire en ces temps de pandémie, où «la tendance se renforce à se replier sur soi»; même au niveau international, note le Saint-Père, l’on semble privilégier le choix «des raccourcis» plutôt que celui du dialogue, alors qu’il conduit «réellement à la résolution des conflits et à des bénéfices partagés et durables».
Syrie, Irak, Yémen, Terre Sainte
«Alors que l’annonce de la naissance du Sauveur résonne autour de nous et dans le monde entier, nous voyons encore beaucoup de conflits, de crises et de contradictions (…) Et nous ne les remarquons presque plus. Nous nous y sommes tellement habitués que d’immenses tragédies passent désormais sous silence», déplore François, qui a ensuite énuméré plusieurs situations emblématiques, au premier rang desquelles la Syrie, en guerre depuis une décennie et l’Irak «qui peine toujours à se relever après un long conflit». «Nous entendons le cri des enfants s’élever du Yémen où une terrible tragédie, oubliée de toute le monde, se déroule en silence depuis des années, faisant des morts chaque jour», poursuit-il.
Le Pape évoque aussi «les tensions permanentes entre Israéliens et Palestiniens», qui s’éternisent avec des «conséquences sociales et politiques toujours plus importantes». Une pensée spéciale pour Bethléem, la ville de naissance du Christ, aux prises avec une sévère crise économique du fait de l’absence des pèlerins, en raison de la pandémie, avant de citer la terrible crise qui ruine le Liban.
Mais au milieu des ténèbres, Noël est le signe de l’espérance: celle d’un petit enfant qui «a besoin de tout mais qui vient tout nous donner». C’est de Lui que vient la force de «s’ouvrir au dialogue», et c’est à Lui que le Pape adresse sa supplication pour un monde tourmenté et en souffrance.
Afghanistan, Birmanie et Ukraine
«Enfant Jésus, donne la paix et l’harmonie au Moyen-Orient et au monde entier. Soutiens ceux qui s’engagent à fournir une aide humanitaire aux personnes contraintes de fuir leur patrie. Réconforte le peuple afghan qui, depuis plus de quarante ans, est durement éprouvé par des conflits qui ont poussé de nombreuses personnes à quitter le pays».
La prière du Pape s’étend aussi à la Birmanie «où l’intolérance et la violence touchent aussi souvent la communauté chrétienne et les lieux de culte, et obscurcissent le visage pacifique de cette population»; puis à l’Ukraine, pour laquelle le Pape prie l’Enfant-Dieu de ne pas laisser «les métastases d’un conflit gangrené se propager», alors que les tensions n’ont eu de cesse de se raviver ces derniers jours sur cette question.
Les crises en Afrique
L’Afrique et ses graves crises sont également au cœur des pensées du Pape: «Prince de la Paix, aide l’Éthiopie à retrouver le chemin de la réconciliation et de la paix par une discussion sincère qui mette les besoins de la population au premier plan. Écoute le cri des populations de la région du Sahel, qui connaissent la violence du terrorisme international. Tourne ton regard vers les peuples des pays d’Afrique du Nord qui sont frappés par les divisions, le chômage et l’inégalité économique ; et soulage la souffrance des nombreux frères et sœurs qui souffrent des conflits internes au Soudan et au Soudan du Sud».
Le Pape argentin n’oublie pas le continent américain, priant afin «que prévalent dans le cœur (de ses) peuples les valeurs de solidarité, de réconciliation et de coexistence pacifique».
Pour les victimes de violences et d’abus
L’évêque de Rome pense de manière particulière aux femmes victimes de violences, surtout en cette période de pandémie, pour les enfants et adolescents victimes d’abus, pour les personnes âgées seules, ainsi que pour les familles et les malades.
Et alors que la crise du Covid-19 perdure, le Pape demande au Seigneur d’inspirer «toutes les personnes de bonne volonté à trouver les solutions les plus appropriées pour (en) surmonter (les) conséquences. (…) afin que les traitements nécessaires, notamment les vaccins, puissent parvenir aux populations les plus démunies».
François prie enfin pour la libération des prisonniers de guerre, civils et militaires, ainsi que pour les personnes détenues pour des raisons politiques. Il appelle encore une fois à ne pas être indifférents au drame des migrants, réfugiés et personnes déplacées: «Leurs regards nous demandent de ne pas nous détourner, de ne pas nier l’humanité qui nous unit, de faire nôtres leurs histoires et de ne pas oublier leurs tragédies», affirme-t-il, reprenant les mots qu’il avait eus lors de sa visite sur l’ile de Lesbos, au début du mois.
Un dernier mot enfin sur la maison commune, «qui souffre elle aussi de la négligence avec laquelle nous la traitons si souvent» ; et de demander au Verbe éternel de pousser «les autorités politiques à trouver des accords efficaces pour que les générations à venir puissent vivre dans un environnement respectueux de la vie».
L’espérance est plus forte que les difficultés
«Chers frères et sœurs, les difficultés de notre époque sont nombreuses, mais l’espérance est plus forte car « un enfant nous est né » (Is 9, 5). Il est la Parole de Dieu, et il s’est fait nourrisson capable seulement de crier, ayant besoin de tout. Il a voulu apprendre à parler, comme tout enfant, pour que nous apprenions à écouter Dieu, notre Père, à nous écouter les uns les autres et à dialoguer en tant que frères et sœurs. O Christ, né pour nous, apprends-nous à marcher avec toi sur les chemins de la paix», a-t-il conclu avant de donner sa bénédiction Urbi et Orbi. Il s’agissait de la première apparition du Pape à la loggia depuis Noël 2019.
Source : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-12/noel-2021-benediction-urbi-et-orbi.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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