Bonjour les amis,
Dans l’Evangile d’hier, nous entendions les autorités du temple demandant à Jésus “Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ?”. A la suite de cet échange, Jésus leur raconte dans l’Evangile du jour, la parabole des deux fils, l’un qui dit non, l’autre qui dit oui. Le premier obéit; le second s’esquive. Dans le langage de l’entreprise, on appelle le premier fils le « oui mais » qui est en fait un nom déguisé et le second le « pourquoi pas » qui est en fait un oui, un allons-y.
Le Pasteur J.P. Sternberger ce matin sur https://rcf.fr nous rappelait que nous disons souvent oui, nous reconnaissons facilement avoir péché, nous disons notre tristesse de ne pas avoir été fidèles, ouverts, aimants, d’avoir eu peur de perdre, de n’avoir pas osé, parfois d’avoir trahi, et nous redisons oui à l’évangile, un oui sincère et qui nous porte. Mais après, tout reste à faire, après, c’est plus compliqué.
Et si, comme j’ai dû le faire il y a quelques mois, nous adoptions tous l’attitude du premier fils, celui qui dit non ; non Père, je n’irai pas, j’ai trop de travail en ce moment, je n’ai pas une minute à moi, la misère du monde est tellement lourde. Je sais que tu le sais, mais trop c’est trop, en tous cas pour moi. Et puis aller jusqu’au bout de l’histoire et secrètement, modestement, après avoir longuement discerné avec l’Esprit-Saint, faire le choix du chemin du service, faire le job comme on dit, c’est-à-dire tout ce que le Seigneur nous permet de faire, car si nous ne le faisons pas, qui s’y mettra ?
Et heureusement nous sommes nombreux, elles sont sans doute encore plus nombreuses toutes celles, tous ceux qui ont dit non et qui font oui, sans doute plus nombreuses et nombreux que ceux qui ont dit oui… Vous les connaissez sans doute. Vous vous reconnaissez peut-être. Ils ont dit non, mais ils ont fait oui.
Nos petites décisions sont les premières étapes pour avancer vers le Royaume, et Jésus nous redit mais en nous invitant à nous appuyer les uns sur les autres. Les grands prêtres devraient s’inspirer du témoignage des publicains et des prostituées. Souvent, nous peinons pour avancer, c’est pourquoi nous disons non, mais encouragés par le témoignage vivant de frères et sœurs qui font de petits pas concrets sur ce chemin, nous acceptons finalement de faire oui. Au lieu d’être jaloux ou de chercher à nous comparer, laissons-nous être inspirés par les petits témoignages, souvent très discrets, que nous pouvons recevoir quotidiennement.
Seigneur, nous te rendons grâce pour celles et ceux qui ont d’abord dit non à ton appel, et nous te rendons grâce pour celles et ceux qui nous édifient et dont la vie nous encourage à cheminer dans ce temps de l’avent pour finalement faire humblement de grands oui.
» Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m’entendent et soient en fête ! Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses. Le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu. Le Seigneur rachètera ses serviteurs : pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge. » (Ps 33 (34))
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Source de tout amour, de toute vie et de tout don, fais de nous, ô Père, une vivante offrande à la louange de ta gloire !
De toute vie et de tout don,
Fais de nous, ô Père,
Une vivante offrande
À la louange de ta gloire,
De ta gloire.
1. Voici nos cœurs :
Reçois-les, console-les,
Pour qu’ils se donnent sans compter.
Et pour aimer en vérité,
Donne-nous le cœur de ton Fils.
2. Voici nos corps :
Reçois-les, affermis-les,
Pour qu’ils te servent dans la joie.
Et pour aimer en vérité,
Donne-nous le corps de ton Fils.
3. Voici nos âmes :
Reçois-les, purifie-les,
Pour qu’elles te chantent à jamais.
Et pour aimer en vérité,
Donne-nous la vie de ton Fils.
PREMIERE LECTURE
Le salut messianique est promis à tous les pauvres. (So 3, 1-2.9-13)
Lecture du livre du prophète Sophonie
Ainsi parle le Seigneur :
Malheur à la rebelle, l’impure,
Jérusalem, la ville tyrannique !
Elle n’a pas écouté l’appel,
elle n’a pas accepté la leçon,
elle n’a pas fait confiance au Seigneur,
de son Dieu elle ne s’est pas approchée.
Alors, je rendrai pures les lèvres des peuples
pour que tous invoquent le nom du Seigneur
et, d’un même geste, le servent.
D’au-delà des fleuves d’Ethiopie,
ceux qui m’adorent, mes enfants dispersés,
m’apporteront mon offrande.
Ce jour-là, tu n’auras plus à rougir
de tes méfaits, de tes crimes contre moi,
car alors j’extirperai de toi
ceux qui se vantent avec insolence,
tu cesseras de te pavaner
sur ma montagne sainte.
Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ;
il prendra pour abri le nom du Seigneur.
Ce reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ;
ils ne diront plus de mensonge ;
dans leur bouche, plus de langage trompeur.
Mais ils pourront paître et se reposer,
nul ne viendra les effrayer.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru à sa parole » (Mt 21, 28-32)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
“Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.”
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second
et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !”
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
Jésus leur dit :
« Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Ainsi parle le Seigneur : Malheur à la rebelle, l’impure, Jérusalem, la ville tyrannique ! Elle n’a pas écouté l’appel, elle n’a pas accepté la leçon, elle n’a pas fait confiance au Seigneur, de son Dieu elle ne s’est pas approchée. » Dieu se plaint de Jérusalem, sa Montagne sainte. Elle ne fut pas reconnaissante à l’égard du Seigneur. Les quatre reproches, qui lui sont faites, sont graduelles. Et elles peuvent être regroupées en deux catégories :
— Le mépris de la Parole de Dieu.
— Le rejet de Dieu Lui-même.
Aujourd’hui, nous sommes la Jérusalem que Dieu interpelle et prévient. Il n’est pas anodin que le Fils de Dieu, qui vient, soit le Verbe, la Parole par qui toute chose fut faite et subsiste. Cela témoigne que notre essence est d’être écoute. Nous ne nous réalisons pas autrement que dans l’accueil et la mise en pratique de la Parole de Dieu. Il est heureux que Dieu soit toujours disposer à nous reprendre. Mais, nous ne pouvons reconnaître nos fautes et nous corriger si nous nous fermons à sa Parole. L’écoute est une forme d’expression de la confiance. Le rejet du Verbe s’accompagne d’un décentrement de soi par rapport à Dieu, qui devient inutile voire inexistant. Noël n’a pas de sens si nous fermons notre cœur à la Parole.
Vivre l’Avent, c’est cultiver l’écoute de Dieu.
Dans quelle mesure le Verbe prendra-t-Il naissance en toi ?
« Ce jour-là, tu n’auras plus à rougir de tes méfaits, de tes crimes contre moi, car alors j’extirperai de toi ceux qui se vantent avec insolence, tu cesseras de te pavaner sur ma montagne sainte. »
Après avoir dénoncé le péché de Jérusalem, Dieu lui manifesta sa Tendresse, sa Puissance et sa Sainteté. Il se sert des nations pour la convertir et la racheter.
Quand Dieu dénonce le péché, c’est pour faire miséricorde. Comme autrefois, Il vient briser notre orgueil spirituel (Cf. Matthieu 3, 9), cause de nos égarements, de notre arrogance… Notre élection n’est que pure grâce (cf. 1 Corinthiens 4, 7) et signe de la sollicitude divine pour toutes les nations. De toutes, Il fait son bien.
Le choix de Dieu est une mission de purification en vue du Salut.
Seigneur notre Dieu, dispose nos cœurs à T’accueillir dans l’humilité et la confiance.
Paroles du Pape François
Ils ne peuvent pas recevoir le salut. Ils sont fermés au salut. «Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et pauvre, qui aura confiance dans le nom du Seigneur», pour toute la vie. Et c’est encore le cas aujourd’hui, n’est-ce pas? Quand nous voyons le saint peuple de Dieu qui est humble, qui met ses richesses dans la foi au Seigneur, dans la confiance au Seigneur – les humbles, les pauvres qui ont confiance au Seigneur: ce sont eux les sauvés et c’est le chemin de l’Église, non? Il faut prendre cette voie, et non pas l’autre voie, qui n’écoute pas la voix, qui n’accepte pas la correction, et qui n’a pas confiance dans le Seigneur.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 13 décembre 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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