Bonjour les amis,
Seigneur, ta présence dans ma vie est souvent difficile à déceler. Je ne sais pas te voir, alors je pense que tu es absent, que tu m’as abandonné. Donne-moi les yeux de la foi pour voir comme Toi. Que chaque croix et chaque joie soient une occasion de te rencontrer.
Nous l’avons entendu à plusieurs reprises, depuis le début du temps de l’Avent, Jean-Baptiste est celui qui nous prépare à la venue de Jésus. Aujourd’hui, Jean est décrit comme le nouvel Élie, celui qui doit « remettre toute chose à sa place ». Ce matin sur https://rcf.fr le Père Bernard Devert nous guidait dans la méditation sur l’Evangile du jour :
Les disciples viennent de vivre la Transfiguration ; ils descendent de la montagne, habités par cette lumière qui leur a permis d’entrer dans une relation absolument inattendue. Aussi voient-ils le Christ tel qu’Il est, à partir de ce qu’ils sont vraiment. Ce n’est pas Jésus qui est transfiguré, Il est l’être de toute lumière ; Il trans-porte, trans-figure, si bien qu’au Mont Thabor, Pierre, Jacques, Jean sont littéralement retournés au point que Pierre dira au Seigneur : « il est bon que nous soyons ici. Dressons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. » l’Evangéliste ajoute : « Il ne savait pas ce qu’il disait ».
Pierre et les deux autres disciples ne savent plus où ils en sont, d’où la discussion qui nous est partagée ce matin lors de la descente de cette montagne. Nos trois amis veulent comprendre et comment leur reprocher. Toi qui étais avec Elie, doit-il donc venir ? La question n’est pas innocente puisque la Communauté croyante pensait qu’Elie devait revenir pour préparer la venue du Messie. Et qui vient ? Jean-Baptiste.
Il n’est plus question, ici, du feu d’Elie, de la colère de Dieu, il est question de remettre toute chose à sa place. Mais quelle place ? Dieu n’en revendique aucune. Christ sera constamment un ‘déplacé’ pour être refusé. Pour autant, Il est en mouvement, nous appelant à nous mettre en route, refusant toute séduction, toute promesse facile : « Viens et tu verras ».
Que nous donnent à voir les prophètes, ces hommes (femmes et hommes) incroyablement vivants dans le présent de leur histoire transcendée par une lumière qui, pour éclairer le futur, définit l’espérance si bien exprimée par Antoine de Saint-Exupéry : l’avenir n’est pas fait pour être prévu, il s’agit de le rendre possible. Au surgissement de ce possible, l’Evangile nous appelle.
Cette Bonne Nouvelle qui n’est pas toujours facile à vivre (Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !) donne ici et maintenant la conviction d’habiter, dès maintenant, une relation si vivante et vibrante qu’elle donne à l’existence des raisons de vivre et la raison de croire.
Zundel nous partage sa méditation : le sujet n’est pas de savoir si nous vivrons après la mort, mais de se demander si nous sommes des vivants avant notre mort.
Alors qu’est-ce que vivre ? L’Evangile est vraiment ce trésor qui nous ouvre à des perspectives aussi inattendues qu’inouïes.
La place dont parle Jésus n’est pas une possession, celle que nous sommes tentés de rechercher dans le monde, puisqu’il s’agit, tout au contraire, d’une désappropriation pour nous ouvrir à cette liberté intérieure qui, seule, donne l’audace des déplacements à vivre, trace des conversions. Ne serait-ce pas cela préparer le chemin du Seigneur pour que sa Nativité devienne aussi la nôtre, se demandait pour finir le Père Devert ?
Comme pour notre maison, notre chambre, pour bien vivre, nous aimons avoir «toute chose à sa place», qu’en est-il de notre vie intérieure ? Chaque chose a-t-elle sa place ? La prière, la famille, le travail, nos divers engagements, nos amitiés, le sport, les loisirs … ont-ils chacun leur place de manière à construire une vie bien ordonnée, effectivement disponible pour recevoir la présence de Dieu ?
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Viens, Esprit Saint descends sur nous
Comble-nous de ton amour,
Que rayonne ta bonté !
Viens, Envoyé du Dieu Très-Haut,
Viens et fortifie nos corps,
Et fais de nous ta demeure.
Viens et embrase nos vies,
Viens briller dans nos nuits,
Toi le consolateur.
(A toi nos louanges)
Viens Esprit de vérité,
Viens purifier nos cœurs,
Viens nous renouveler.
(A toi nos louanges)
PREMIERE LECTURE
Élie doit revenir (Si 48, 1-4.9-11)
Lecture du livre du livre de Ben Sira le Sage
En ces jours-là,
le prophète Élie surgit comme un feu,
sa parole brûlait comme une torche.
Il fit venir la famine sur Israël,
et, dans son ardeur, les réduisit à un petit nombre.
Par la parole du Seigneur, il retint les eaux du ciel,
et à trois reprises il en fit descendre le feu.
Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges !
Qui pourrait se glorifier d’être ton égal ?
Toi qui fus enlevé dans un tourbillon de feu
par un char aux coursiers de feu ;
toi qui fus préparé pour la fin des temps,
ainsi qu’il est écrit,
afin d’apaiser la colère avant qu’elle n’éclate,
afin de ramener le cœur des pères vers les fils
et de rétablir les tribus de Jacob…
heureux ceux qui te verront,
heureux ceux qui, dans l’amour, se seront endormis ;
nous aussi, nous posséderons la vraie vie.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu » (Mt 17, 10-13)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
Descendant de la montagne,
les disciples interrogèrent Jésus :
« Pourquoi donc les scribes disent-ils
que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
Jésus leur répondit :
« Élie va venir
pour remettre toute chose à sa place.
Mais, je vous le déclare :
Élie est déjà venu ;
au lieu de le reconnaître,
ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu.
Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent
qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Nous aussi, nous posséderons la vraie vie. »
L’auteur sacré retrace la vie prodigieuse du prophète Élie. Il fut très ardent dans son zèle pour Dieu. Ses actions furent éclatantes. « Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges ! » En tout cela, il était au service de Dieu. Sa disparition fut spectaculaire : « enlevé dans un tourbillon de feu par un char aux coursiers de feu. » La cause défendue était noble et la finalité fort louable : « afin d’apaiser la colère avant qu’elle n’éclate, afin de ramener le cœur des pères vers les fils et de rétablir les tribus de Jacob… »
Aussi terrifiantes que soient les actions du Seigneur, elles visent notre épanouissement. Dieu ne désire que le déploiement de sa Miséricorde. Élie pourrait être, pour nous, un modèle de la passion pour Dieu et de la fidélité à sa mission. Quelles qu’en soient les conditions, nous avons, nous aussi, à nous investir de tout notre être pour qu’advienne la Miséricorde de Dieu et que tous possèdent la vraie vie.
Paroles du Pape François
Pour comprendre le mystère de la croix, il faut savoir à l’avance que celui qui souffre et qui est glorifié n’est pas un simple homme, mais le Fils de Dieu, qui nous a sauvés par son amour fidèle jusqu’à la mort. Le Père renouvelle ainsi sa déclaration messianique sur le Fils, déjà faite sur les rives du Jourdain après le baptême, et exhorte: «Écoutez-le!». Les disciples sont appelés à suivre le Maître avec confiance, avec espérance, malgré sa mort. La divinité de Jésus doit se manifester précisément sur la croix, précisément dans sa mort «de cette manière», au point que l’évangéliste Marc place la profession de foi sur les lèvres du centurion: «Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu!»
Pape François, Angélus du 25 février 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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