Bonjour les amis,
Selon l’Evangile de St Jean, André, que nous fêtons aujourd’hui, est le premier de tous les disciples à avoir rencontré le Seigneur, juste après la désignation de Jésus, par Jean-Baptiste, comme le Fils de Dieu, et l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde : « Le lendemain encore, Jean se trouvait là avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez – vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là … André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. » (Jn 1, 25-40). St Matthieu nous dit dans l’Evangile du jour que André est, avec Simon son frère, le premier des disciples à avoir été directement appelé par le Christ Lui-même « Venez à ma suite » (Mt 4,19).
Pour St Jean, André trouve Jésus, et pour St Matthieu Jésus appelle André. André a su faire le premier pas à la suite de Jésus ; il a reconnu le Seigneur car Il le cherchait, et Jésus lui-même a fait à son tour le premier pas vers André. Le message essentiel est qu’on ne marche à la suite du Seigneur que dans la mesure où l’on perçoit l’appel qu’il nous adresse. On ne reconnaît Dieu que dans la mesure où on le cherche. Et on n’est abordé par lui que dans la mesure où il vient vers nous. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis » (Jn 15,16) nous disait St Jean. Bien sûr, il est vrai que c’est toujours Dieu qui nous a aimés le premier comme nous le dit St Jean « nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier » (1 Jn 4,19). Comme pour toute histoire d’amour, il ne peut y avoir de chemin commun sans le libre et total consentement des deux personnes, un consentement qui, d’un coup ou peu à peu, devient une évidence face à la force d’un appel comme celui du Christ aujourd’hui, et comme celui que j’ai fini par entendre après des années. N’est-ce pas cette rencontre de ces deux libertés qui fait la solidité d’un amour, d’une amitié, d’une vie de foi, d’un engagement chrétien, d’une vie consacrée ? Jésus vient vers nous et Il nous invite à marcher vers Lui. Le temps de l’Avent est propice à faire ce pas, ce mouvement vers Jésus.
Comme nous le disait le Père Jean-Marie Petitclerc sur https://rcf.fr si Jésus nous choisit, nous appelle, c’est qu’il sait que comme baptisé, nous avons les qualités nécessaires pour répondre à son appel et nous engager à sa suite; des qualités qui correspondent aussi à celles du pêcheur, celle d’aller rejoindre nos frères et sœurs là où ils vivent, là où ils en sont, au risque de quitter le confort de nos habitudes, de nos connaissances et de nos certitudes, comme le pêcheur sait quitter la sécurité de la terre ferme pour prendre la mer vers l’inconnu, celle de prendre le temps de l’observation, de la découverte, de l’apprentissage car il faut du temps pour construire une relation solide, et enfin la patience et la confiance pour de ne pas céder au découragement, comme le pêcheur après de longues heures sans rien prendre !
Trop souvent, notre monde moderne, nous pousse à apprécier l’efficacité à la rapidité des résultats obtenus. Jésus ne veut pas qu’il en soit ainsi chez ses disciples. Lui, qui fait toujours ce premier pas, qui est courage, patience infinie, confiance en nous, Lui qui nous aime infiniment attend juste de notre part un vrai « oui » exprimé librement mais totalement, ce « oui » qui nous engage avec enthousiasme à sa suite.
Seigneur, Tu es là, présent au milieu de nos activités quotidiennes, au cœur de nos journées de travail.
S’il te plait, Seigneur, insiste, n’arrête pas de nous appeler. Donne-nous, malgré toutes nos activités, d’entendre ton appel.
Et donne-nous de nous extirper de notre confort et d’y répondre avec enthousiasme, avec la pleine conscience de ce à quoi nous devons renoncer pour nous mettre réellement en route à Ta suite.
Donne-nous la patience, la confiance pour persévérer sans nous décourager dans les moments difficiles, quand le chemin est étroit, raide ou encombré, ou quand nous sommes fatigués.
Donne-nous de vivre chaque instant avec la conscience de ton regard plein de miséricorde sur nous.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Mets ta joie dans le Seigneur
Compte sur Lui et tu verras,
Il agira et t’accordera,
Plus que les désirs de ton coeur. (bis)
1 – Remets ta vie, dans les mains du Seigneur
Compte sur lui il agira.
Grâce à son amour, ta foi apparaîtra
Comme un soleil en plein jour.
2 – Reste en silence devant le Seigneur
Oui, attends le avec patience
Grâce à son amour, ton pas est assuré,
Et ton chemin lui plaît.
3 – Dieu connaît les jours de tous les hommes droits,
Il leur promet la vraie vie.
Grâce à son amour, ils observent sa voie,
Ils mettent leur espoir en lui.
PREMIERE LECTURE
« La foi naît de ce que l’on entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ » (Rm 10, 9-18)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Frère,
si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur,
si, dans ton cœur, tu crois
que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts,
alors tu seras sauvé.
Car c’est avec le cœur que l’on croit
pour devenir juste,
c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi
pour parvenir au salut.
En effet, l’Écriture dit :
Quiconque met en lui sa foi
ne connaîtra pas la honte.
Ainsi, entre les Juifs et les païens,
il n’y a pas de différence :
tous ont le même Seigneur,
généreux envers tous ceux qui l’invoquent.
En effet,
quiconque invoquera le nom du Seigneur
sera sauvé.
Or, comment l’invoquer,
si on n’a pas mis sa foi en lui ?
Comment mettre sa foi en lui,
si on ne l’a pas entendu ?
Comment entendre
si personne ne proclame ?
Comment proclamer
sans être envoyé ?
Il est écrit :
Comme ils sont beaux, les pas des messagers
qui annoncent les bonnes nouvelles !
Et pourtant, tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle.
Isaïe demande en effet :
Qui a cru, Seigneur, en nous entendant parler ?
Or la foi naît de ce que l’on entend ;
et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ.
Alors, je pose la question :
n’aurait-on pas entendu ?
Mais si, bien sûr !
Un psaume le dit :
Sur toute la terre se répand leur message
et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Mt 4, 18-22)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre,
et son frère André,
qui jetaient leurs filets dans la mer ;
car c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit :
« Venez à ma suite,
et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
De là, il avança et il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean,
qui étaient dans la barque avec leur père,
en train de réparer leurs filets.
Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père,
ils le suivirent.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé. »
Jésus est le Salut et c’est la foi en son Nom qui y introduit. Cette foi est une adhésion au Christ ressuscité. Le mystère de la résurrection du Seigneur joue, ici, un rôle fondamental. (Cf. 1 Corinthiens 15, 14) L’évocation de la bouche et du cœur suggère la sincérité dans la foi. Ainsi, c’est tout l’être qui est sollicité. L’adhésion doit être totale. Cette évocation met également en exergue la foi individuelle qui répond au caractère universel du Salut. « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »
Nous avons une responsabilité personnelle dans la réalisation de notre Salut.
L’universalité du Salut s’opère dans la particularité de la relation entre l’homme et Dieu.
Quelle est la sincérité de ta foi ?
« Sur toute la terre se répand leur message et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde. »
La foi est réponse à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Étant donné que le Salut est universel, la prédication ne peut que l’être également. Mais la prédication relève d’une mission reçue. Son objet est source de bonheur. « Et pourtant, tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. »
La Bonne Nouvelle devient le vecteur d’une nouvelle relation entre les hommes. C’est elle qui nous embellit… Elle lève toutes les barrières et met en lumière la centralité du Christ. Elle appelle une double obéissance : celle du prédicateur et celle de l’auditeur. C’est en elle que la sincérité dans la foi se concrétise. Cette double obéissance constitue un repère pour notre existence. Car nous sommes appelés à être à la fois annonciateur et bénéficiaire de l’annonce.
La foi appelle l’obéissance.
Quelle est ton obéissance à la Parole de Dieu ?
Oui, Seigneur, me voici : envoie-moi !
Paroles du Pape François
L’appel les atteint au milieu de leur activité quotidienne: le Seigneur se révèle à nous non pas de manière extraordinaire ou frappante, mais dans le quotidien de nos vies. C’est là que nous devons trouver le Seigneur ; et c’est là qu’il se révèle, qu’il fait sentir son amour dans nos cœurs; et c’est là – à travers ce dialogue avec lui dans le quotidien de la vie – qu’il change nos cœurs. La réponse des quatre pêcheurs est immédiate et prête: «Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent».
Pape François, Angélus du 22 janvier 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier