Bonjour les amis,
Le Royaume de Dieu est justice et paix et joie dans l’Espri-Saint. Viens, Seigneur, et ouvre en nous les portes de ton Royaume
Dans l’Evangile du jour, enfin un peu de paix et de repos dans le discours eschatologique de Jésus, une pause avec cette parabole du figuier, au milieu des désastres. Il ne s’agit pas d’oublier que le monde est pris dans un tourbillon de tourments qui peut l’emporter à tout instant, mais Jésus nous invite simplement à regarder, vraiment. Regarder le figuier dont le bourgeonnement nous aide à percevoir la venue de l’été et le murissement des fruits. Regarder les signes qui se manifestent dans notre monde nous aide à mieux percevoir la proximité et la présence de Jésus. Regarder implique de prendre un peu de distance car la grâce de cette parabole est de nous libérer de nos préjugés païens en matière de fin du monde. Les éléments du monde, toutes les épreuves, toutes les réalités de notre vie passeront, mais ce ne sera pas la fin. La grande disparition de tout n’est pas le but à atteindre de l’histoire, nous disait le Père Arnaud Alibert ce matin sur https://rcf.fr.
En effet, Jésus a comme déposé à l’intérieur de l’enchainement historique des événements une promesse : sa parole est le signe d’un « après » qui est la vraie finalité de ce que nous vivons. « Mes paroles ne passeront pas » dit-il le plus naturellement du monde. Ces paroles que les disciples ont vu à l’œuvre, entrainant la guérison et la transformation de tant de personnes, ces paroles-là n’ont pas été les mots d’un jour. Elles ont changé la vie de ceux qui les ont reçues car elles portaient, et elles portent encore, toute la force de la Présence de Dieu à notre monde.
Or cette Présence est de toujours à toujours. « Le Royaume est proche » dit Jésus, formule qui semble dire qu’il en a toujours été ainsi et qu’il en sera toujours ainsi. La Parole de Dieu qui vient habiter en nous et nous transforme, elle, demeure pour l’éternité.
Jésus nous appelle donc, à travers sa Paroles, à nous confier en lui en cette fin de Temps Ordinaire pour bien commencer ce temps de l’Avent. Osons cette amitié avec Lui. Nous avons l’assurance que nous l’aurons toujours à nos côtés. Faisons donc le pari de l’éternité afin de mieux vivre aujourd’hui. Seul le Christ restera; ce que nous connaissons passera. Profitons de cet Avent qui débute ce dimanche pour nous plonger avec confiance dans les bras du Christ, fortifions cette amitié. Benoît XVI nous disait cette célèbre phrase: « N’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et donne tout. ».
Aujourd’hui et les jours prochains, concluait P. Alibert, nous allons marcher ou courir du matin jusqu’au soir, mais dans la foi nous le ferons en lisière du Royaume, comme on marche le long d’un verger dont on admire les fruits. Ce sont les fruits de l’Esprit, que nous pourrons disposer dans notre corbeille chaque soir pour les présenter au Seigneur en acte d’offrande et d’action de grâce.
Pour conclure, l’Abbé Philippe Link nous propose cette prière : « Seigneur au cœur de notre monde qui erre encore dans la nuit, secoué par la violence meurtrière : guerres, attentats, famines, pandémies, apprends-nous à porter à nos frères le flambeau de l’espérance. “Le ciel et la terre passeront, tes paroles ne passeront pas” : en temps voulu, tu réaliseras ta promesse, et tu nous rassembleras tous, de toutes nations, peuples, langues, en une seule famille sous ta houlette de Roi-Pasteur dont “la royauté ne sera pas détruite”. »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Tournez les yeux vers le Seigneur
Et rayonnez de joie,
Chantez son nom de tout votre cœur,
Il est votre Sauveur,
C’est lui votre Seigneur.
1. J’ai cherché le Seigneur
Et il m’a écouté.
Il m’a guéri de mes peurs
Et sans fin je le louerai.
2. Dieu regarde ceux qu’il aime,
Il écoute leur voix,
Il les console de leur peine,
Et il guide leurs pas.
3. Ceux qui cherchent le Seigneur
Ne seront privés de rien.
S’ils lui ouvrent leur cœur,
Ils seront comblés de bien.
PREMIERE LECTURE
« Je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme » (Dn 7, 2-14)
Lecture du livre du Prophète Daniel
Daniel prit la parole et dit :
« Au cours de la nuit, dans ma vision, je regardais.
Les quatre vents du ciel soulevaient la grande mer.
Quatre bêtes énormes sortirent de la mer,
chacune différente des autres.
La première ressemblait à un lion,
et elle avait des ailes d’aigle.
Tandis que je la regardais,
ses ailes lui furent arrachées,
et elle fut soulevée de terre et dressée sur ses pieds, comme un homme,
et un cœur d’homme lui fut donné.
La deuxième bête ressemblait à un ours ;
elle était à moitié debout,
et elle avait trois côtes d’animal dans la gueule, entre les dents.
On lui dit : “Lève-toi, dévore beaucoup de viande !”
Je continuais à regarder :
je vis une autre bête, qui ressemblait à une panthère ;
et elle avait quatre ailes d’oiseau sur le dos ;
elle avait aussi quatre têtes.
La domination lui fut donnée.
Puis, au cours de la nuit, je regardais encore ;
je vis une quatrième bête,
terrible, effrayante, extraordinairement puissante ;
elle avait des dents de fer énormes ;
elle dévorait, déchiquetait et piétinait tout ce qui restait.
Elle était différente des trois autres bêtes, et elle avait dix cornes.
Comme je considérais ces cornes,
il en poussa une autre, plus petite, au milieu ;
trois des premières cornes furent arrachées devant celle-ci.
Et cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme,
et une bouche qui tenait des propos délirants.
Je continuai à regarder :
des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ;
son habit était blanc comme la neige,
et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ;
son trône était fait de flammes de feu,
avec des roues de feu ardent.
Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui.
Des milliers de milliers le servaient,
des myriades de myriades se tenaient devant lui.
Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres.
Je regardais, j’entendais les propos délirants
que vomissait la corne.
Je regardais, et la bête fut tuée,
son cadavre fut jeté au feu.
Quant aux autres bêtes, la domination leur fut retirée,
mais une prolongation de vie leur fut donnée,
pour une période et un temps déterminés.
Je regardais, au cours des visions de la nuit,
et je voyais venir, avec les nuées du ciel,
comme un Fils d’homme ;
il parvint jusqu’au Vieillard,
et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné
domination, gloire et royauté ;
tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues
le servirent.
Sa domination est une domination éternelle,
qui ne passera pas,
et sa royauté,
une royauté qui ne sera pas détruite. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche » (Lc 21, 29-33)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Regardez-les :
dès qu’ils bourgeonnent,
vous savez que l’été est tout proche.
De même, vous aussi,
lorsque vous verrez arriver cela,
sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis :
cette génération ne passera pas
sans que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront,
mes paroles ne passeront pas. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Au cours de la nuit, dans ma vision, je regardais. Les quatre vents du ciel soulevaient la grande mer. Quatre bêtes énormes sortirent de la mer, chacune différente des autres. »
Cette vision rappelle la vision de Nabucodonosor. (Cf. Daniel 2) Il est inimaginable que les quatre vents du ciel soufflent en même temps. Mais tout est possible à Dieu. Ces quatre vents représentent la Puissance divine qui vient contrer les forces du Mal (la mer) pour un anéantissement total et définitif. Ces quatre bêtes sortis de la mer sont alors au service de Satan. Elles sont opposées à Dieu. Les anges de Dieu les ont contraints à se manifester pour leur destruction. Quelles que soient leurs apparences et leurs facultés, elles sont soumises par le Dieu tout Puissant. Seul son Règne est éternel.
Dans ce récit, il y a une récurrence du verbe regarder. Il est utilisé 7 fois. Daniel était donc dans une parfaite attitude de réceptivité. Il ne se laissa point distraire de quelque manière que ce soit. C’est ainsi qu’il put voir la Gloire et le Règne du Fils d’homme. La persévérance dans la sérénité est ce qui nous est ainsi recommandée. (Cf. Luc 21, 19) Dans ce monde agité, dans nos sociétés d’images filantes où le zapping est la norme, dans nos vies survoltées où la concentration est un défi permanent, où la stabilité est dans le superficiel et le mouvant, où ce qui est durable ennuie, Dieu nous interpelle. Il nous invite à garder les yeux fixés sur ce qu’Il nous montre, à nous laisser instruire par Lui afin de pouvoir lire les signes des temps. (Cf. Luc 21, 28) Il nous faut de la persévérance pour parvenir à la vision de la Gloire du Christ notre Roi.
Dieu se révèle à qui sait L’attendre.
Dans ta vie spirituelle, arrête de zapper !
Paroles du Pape François
Il y aura un jour où je rencontrerai le Seigneur face à face. C’est notre objectif: cette rencontre. Nous n’attendons pas un moment ou un lieu, mais nous allons rencontrer une personne: Jésus. Le problème n’est donc pas de savoir « quand » les signes prémonitoires des derniers temps se produiront, mais d’être prêt pour la rencontre. Et il ne s’agit même pas de savoir « comment » ces choses vont arriver, mais « comment » nous devons nous comporter, aujourd’hui, en les attendant. Nous sommes appelés à vivre dans le présent, en construisant notre avenir avec sérénité et confiance en Dieu. La parabole du figuier bourgeonnant, signe de l’approche de l’été (cf. v. 28-29), dit que la perspective de la fin ne nous détourne pas de notre vie présente, mais nous fait regarder nos jours dans une perspective d’espérance.
Le Seigneur Jésus n’est pas seulement le point d’arrivée du pèlerinage terrestre, mais il est une présence constante dans notre vie: il est toujours à côté de nous, il nous accompagne toujours; c’est pourquoi lorsqu’il parle de l’avenir, et nous projette vers lui, c’est toujours pour nous ramener au présent. Il est à nos côtés, il marche avec nous, il nous aime.
Pape François, Angélus du 15 novembre 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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