Seigneur, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Bonjour les amis,

Hier nous célébrions dans la joie les saintes et les saints. Nous pourrions ressentir un contraste avec la commémoration de nos fidèles défunts aujourd’hui. Serait-ce comme passer de la joie du ciel hier au rappel de notre condition mortelle aujourd’hui ? Pourtant ces deux célébrations sont bien complémentaires et l’une et l’autre sont faites pour ouvrir notre regard et notre monde, car au-delà de ce que nous voyons il y a le Royaume des Cieux dans lequel nous vivons déjà, même si nous le voyons pas toujours. Au-delà de notre vie, il y a la vie en Dieu qui nous est promise, que d’autres ont parcourue avant nous. Regarder le ciel et prier pour nos défunts sont très complémentaires et viennent donner du sens et de la valeur à notre vie actuelle. Ce que nous vivons aujourd’hui, en particulier dans les œuvres de miséricorde très concrètes que nous pouvons réaliser, a un vrai poids d’éternité. Prier pour les défunts est un puissant soutien pour ceux qui nous ont précédés et un bon stimulant pour nous qui les suivons. Mgr Emmanuel Gobilliard nous disait sur cet Evangile, ce matin sur RCF qu’hier ou aujourd’hui nous sommes allés nous recueillir sur la tombe de membres de nos familles qui ont rejoint la maison du Père. Alors cette prière de ce matin est pour eux, parce que nous pouvons toujours être en communion avec eux, par le Christ Jésus. C’est toute l’Église qui se tourne vers eux et leur offre sa prière.
Il est très important de prier pour eux, de célébrer la messe pour eux. Ce sont les seuls cadeaux qui nous puissions encore leur faire et qui ont, à leurs yeux parce qu’ils en connaissent la valeur, un prix infini. Aujourd’hui, la liturgie nous fait aussi le cadeau de cet évangile, une parabole dans laquelle le Seigneur nous redit combien la vie éternelle est déjà commencée, combien l’amour, la charité à laquelle nous sommes appelés, nous pouvons les vivre dès maintenant. Nous pouvons même rencontrer Dieu lui-même. Nous serons certes en présence de Dieu après notre mort où nous pourrons le voir sans voile, mais dès aujourd’hui nous pouvons jouir de sa présence réelle, non seulement dans l’Eucharistie, mais dans la présence du frère, du pauvre. De même que le Seigneur, à l’occasion du Jeudi Saint, de l’institution de l’Eucharistie ne dit pas « ceci représente mon corps » mais bien : « Ceci est mon corps », ici, il ne dit pas : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits c’est à mon représentant que vous l’avez fait ». Il dit bien : « c’est à moi que vous l’avez fait ». La présence de Jésus dans le petit, dans le pauvre, dans le frère ou la sœur qui me crie sa souffrance, est une présence réelle. Dès maintenant nous pouvons le rencontrer dans l’Eucharistie, mais aussi dans tout homme et toute femme. Sa présence est voilée par la pauvreté ou la faiblesse, par la souffrance et la détresse. C’est aussi pour cela que les disciples n’ont pas su reconnaitre la grandeur de Dieu dans la faiblesse de la croix. Il est pourtant là ! dans l’humiliation de la croix, dans l’humiliation de tous ceux qui ont été maltraités, humiliés, rabaissés, agressés. Le royaume de Dieu, ce n’est pas de se grandir, de vouloir être le premier. C’est, comme Jésus l’a fait, de s’abaisser, de se mettre au service, avec simplicité, avec humilité. Seigneur apprends-nous à aimer comme toi, concluait Mgr Gobilliard.
Seigneur, écoute nos prières avec bonté, fais grandir notre foi en ton Fils ressuscité des morts, pour que soit plus vive aussi notre espérance en la résurrection de tous nos frères défunts.

Pour finir ce moment de prière, reprenons les mots du pape François : « Ce qui nous est demandé, c’est de nous confier en lui, de correspondre au don de son amour par une vie bonne, faite d’actions animées par la foi et par l’amour. Cela doit plutôt nous pousser à mieux vivre le présent et à reconnaître Dieu, notre Père, qui nous offre ce temps afin que nous apprenions chaque jour à le reconnaître dans les pauvres et dans les petits, que nous nous attachions à faire le bien et que nous soyons vigilants dans la prière et dans l’amour. Que le Seigneur, à la fin de notre existence et de l’histoire, puisse nous reconnaître comme des serviteurs bons et fidèles. » (Catéchèse du 24 avril 2013)

 » Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple. Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. » C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » (Ps 26 (27))

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Le Seigneur est ma lumière et mon salut

R.Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
Devant qui tremblerais-je ?


1. J’ai demandé une chose au Seigneur,La seule que je cherche :
Habiter la maison du Seigneur Tous les jours de ma vie.

1. Habiter la maison du Seigneur, Pour t’admirer en ta bonté
Et m’attacher à ton Eglise Seigneur, M’attacher à ton Eglise, Seigneur.

3. J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur Sur la terre des vivants.
“Espère, sois fort et prends courage ; Espère, espère le Seigneur.”

PREMIERE LECTURE

« Comme une offrande parfaite, il les accueille » (Sg 3, 1-6.9)

Lecture du livre de la Sagesse

          Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n’a de prise sur eux.
  Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ;
leur départ est compris comme un malheur,
  et leur éloignement, comme une fin :
mais ils sont dans la paix.
  Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment,
mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
  Après de faibles peines,
de grands bienfaits les attendent,
car Dieu les a mis à l’épreuve
et trouvés dignes de lui.
  Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ;
comme une offrande parfaite, il les accueille.
  Au temps de sa visite, ils resplendiront :
comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
  Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
  Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
Pour ses amis, grâce et miséricorde :
il visitera ses élus.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Venez, les bénis de mon Père » (Mt 25, 31-46)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

          En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
  « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
  Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
  il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
  Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
  Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
  j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
  Alors les justes lui répondront :
‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
  tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
  tu étais malade ou en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
  Et le Roi leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.’ 
          Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
  Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
  j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
  Alors ils répondront, eux aussi :
‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?’
  Il leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’
          Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Qui met en lui sa foi comprendra la vérité. »

Face à la même réalité de la mort, deux interprétations s’opposent. La perception de la mort des justes, comme une fatalité, un malheur, une fin ou un châtiment, est du ressort de l’insensé. Le sage y voit une entrée dans la paix, dans l’immortalité et le bonheur. Ces justes sont agréables aux yeux de Dieu. Ils partagent désormais sa splendeur, son pouvoir et son règne. Amour, grâce et miséricorde constituent leur part. La vérité, c’est que « les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. »

Cette différence d’interprétation tient à la nature du rapport avec Dieu. Ce qui rend insensé, c’est le manque de foi et d’espérance. La foi et l’espérance nous permettent de sortir de l’illusion que ce monde est le tout et le lieu du véritable bonheur. Sans la foi et l’espérance en Dieu, toute vie vertueuse est une perte ; les épreuves, un malheur. Chaque décès interroge alors notre foi et nous offre l’occasion d’ajuster notre discernement et notre existence. Chaque décès devrait nous rendre plus sage, c’est-à-dire plus croyant. Chaque décès devrait être saisi comme une lumière sur notre relation à Dieu, un signe du Seigneur, un appel à poursuivre notre pèlerinage. Ce pèlerinage consiste à prendre conscience jour après jour que « les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. » Dieu est pour nous une garantie. Dieu est l’antidote de la mort. En réalité, c’est notre regard sur Dieu que nous avons à convertir !
Seule la foi éclaire le mystère de la mort.
Quel regard portes-tu sur Dieu ?

Seigneur, fais-moi grandir dans la foi. Et justifie ceux qui ont fini leur pèlerinage sur cette terre.

Paroles du Pape François

On entend parfois cette objection à propos de la Sainte Messe: «Mais à quoi sert la Messe? Moi, je vais à l’église quand j’en ai envie, ou je prie mieux dans la solitude». Mais l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle, elle n’est pas une simple commémoration de ce que Jésus a fait lors de la dernière Cène. Nous disons, pour bien le comprendre, que l’Eucharistie est un « mémorial », c’est-à-dire un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la résurrection de Jésus: le pain est vraiment son Corps donné pour nous, le vin est vraiment son Sang versé pour nous.

Pape François, Angélus du 16 août 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :