Bonjour les amis,
Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure. J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu ! » (Ps 42 (43))
Dans l’Evangile d’hier résonnait en nous cette question de Jésus : « pour vous qui suis-je ? ». Aujourd’hui Jésus nous invite à passer de la parole aux actes. Nous affirmons verbalement, au moins intellectuellement convaincus, que Jésus est le Christ, le messie, l’envoyé de Dieu. Il est le Messie, non pas parce qu’il en a le titre, mais par sa souffrance sur la croix. Il est Fils de Dieu parce qu’Il a fait jusqu’au bout la volonté du Père qui est de ne rien garder pour Lui, d’offrir toute sa vie pour La recevoir de nouveau. Si nous affirmons comme Pierre, et avec Pierre, que Jésus est le Fils de Dieu, prenons nous aussi, silencieusement, dans le don de notre vie, ce chemin qui conduit à participer à la résurrection.
Que veut dire « donner sa vie pour Dieu » ? C’est tout d’abord une orientation de notre regard tourné au-delà de nous-mêmes, ouvert sur d’autres horizons, vers le monde, les autres, nos proches, notre prochain, et vers Dieu bien sûr.
Un exemple concret est montré par des jeunes parents, qui, pour peu qu’ils travaillent, n’ont pas une minute à eux. Ils doivent s’occuper de leurs enfants, passer du temps avec eux, en rentrant parfois tard de leur travail. Leur vie ne leur appartient pas complètement, et ils font de leur mieux, avec parfois des maladresses ; mais ils sont en accord avec leur promesse d’amour, de fidélité, de confiance. Et faire confiance, c’est déjà se dessaisir d’une partie de sa vie, sans preuve, sans filet.
Pour pouvoir donner sa vie (ou pour la garder pour soi), il faut être libre. C’est déjà une Bonne Nouvelle, nous sommes libres de donner notre vie ou pas. Et finalement, souvent inconsciemment, nous donnons tous une partie de notre vie, peut-être pas tout ce que nous pourrions. Nous ne pouvons pas faire autrement que donner notre vie, car sinon nous ne vivons pas et nous empêchons l’autre de vivre.
Donner notre vie, c’est tout simplement vivre. Rien ne nous oblige à donner notre vie, si ce n’est l’amour qui nous habite, parce que devant celui ou celle que l’on aime, notre enfant, notre conjoint, notre ami, nous souhaitons sa vie et nous sommes prêts à tout pour cela.
Au-delà de ces amours, de ces amitiés concrètes, Jésus nous invite à aller plus loin. Jésus aime chacun comme son frère, sa sœur, et Il nous invite à faire de même. Jésus est présent dans tant de nos frères et sœurs, ceux qui sont exclus, souffrants, isolés. Benoît XVI nous le disait : « L’amour du prochain ancré dans l’amour de Dieu est avant tout une tâche pour chacun des fidèles, mais elle en est une également pour toute la communauté ecclésiastique ».
En offrant du temps, en sacrifiant du repos ou un loisir, en faisant des kilomètres, en nous arrêtant un moment, pour une visite, un appel, une discussion, un regard, nous donnons gratuitement de notre vie pour Dieu, ce don que Dieu a déposé entre nos mains. Ce sont notre générosité et nos sacrifices, la gratuité de notre amour du prochain, qui font que notre monde si bouleversé, si dur parfois, est encore un monde vivable, et promis tout entier à la gloire de Dieu.
Seigneur, que mes paroles et mes œuvres soit un témoignage de ma foi !
Que ma bouche, mes mains et tout mon être proclament que tu es le Messie de Dieu !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Envoie ton Esprit Saint, envoie ton feu divin J’attendrai les mains levées vers Celui qui peut tout Fais pleuvoir ton Esprit sur ton fils repenti J’attendrai les mains levées vers Celui qui peut tout Ouvre les écluses des Cieux Tu règnes Fais pleuvoir l’eau de ton Saint lieu du Ciel Que Ton Esprit Saint souffle en ce lieu qu’il vienne
PREMIERE LECTURE
« Encore un peu de temps, et j’emplirai de gloire cette Maison » (Ag 1, 15b – 2, 9)
Lecture du livre du prophète Aggée
La deuxième année du règne de Darius,
le vingt et unième jour du septième mois,
la parole du Seigneur se fit entendre
par l’intermédiaire du prophète Aggée :
« Va parler à Zorobabel, fils de Salathiel, gouverneur de Juda,
à Josué, fils de Josédeq, le grand prêtre, et au reste du peuple.
Tu leur diras :
Reste-t-il encore parmi vous
quelqu’un qui ait vu cette Maison
dans sa gloire première ?
Eh bien ! Qu’est-ce que vous voyez maintenant ?
N’est-elle pas devant vous réduite à rien ?
Mais à présent, courage, Zorobabel !
– oracle du Seigneur.
Courage, Josué fils de Josédeq, grand prêtre !
Courage, tout le peuple du pays !
– oracle du Seigneur.
Au travail ! Je suis avec vous
– oracle du Seigneur de l’univers –,
selon l’engagement que j’ai pris envers vous
à votre sortie d’Égypte.
Mon esprit se tient au milieu de vous :
Ne craignez pas !
Encore un peu de temps
– déclare le Seigneur de l’univers –,
et je vais ébranler le ciel et la terre,
la mer et la terre ferme.
Je vais mettre en branle toutes les nations,
leurs trésors afflueront ici,
et j’emplirai de gloire cette Maison
– déclare le Seigneur de l’univers.
L’argent est à moi, l’or est à moi
– oracle du Seigneur de l’univers.
La gloire future de cette Maison
surpassera la première
et dans ce lieu, je vous ferai don de la paix,
– oracle du Seigneur de l’univers. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Tu es le Christ, le Messie de Dieu. – Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Lc 9, 18-22)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart.
Comme ses disciples étaient là,
il les interrogea :
« Au dire des foules, qui suis-je ? »
Ils répondirent :
« Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ;
et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Pierre prit la parole et dit :
« Le Christ, le Messie de Dieu. »
Mais Jésus, avec autorité,
leur défendit vivement de le dire à personne,
et déclara :
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Mais à présent, courage, Zorobabel ! – oracle du Seigneur. Courage, Josué fils de Josédeq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! – oracle du Seigneur. »
Aggée est envoyé porter un nouveau message au peuple. C’est un message d’encouragement. En effet, environ un mois seulement, après la reprise des travaux de la reconstruction du Temple, le peuple manifeste des signes découragement pour deux raisons majeures : le manque de ressources matérielles et le manque de ressources humaines. Le Seigneur adresse solennellement un triple encouragement au peuple dans toutes ses composantes. Et Il fonde son exhortation sur ses attributs.
D’abord, Il est le Dieu fidèle et éternel dont la Parole demeure vraie et efficace, comme Israël en a fait l’expérience à la sortie d’Égypte. Ensuite, Il est le Dieu présent et proche dont l’Esprit fortifie. Enfin, Il est le Seigneur de l’univers, c’est-à-dire le Maître de tout : « Je vais ébranler le ciel et la terre, la mer et la terre ferme. Je vais mettre en branle toutes les nations, leurs trésors afflueront ici, et j’emplirai de gloire cette Maison – déclare le Seigneur de l’univers. »
Hélas, nous nous décourageons si vite. Comme le petit reste d’Israël, nous manquons de persévérance dans l’œuvre d’édification du Temple de Dieu au double plan ecclesial et personnel. Nous avons du mal à faire Église ; nous avons du mal à entretenir le Temple de l’Esprit, que nous sommes. Et nous nous plaignons. Il en est ainsi parce que, considérant, notre petit nombre de croyants, nos ressources, nos fragilités, les persécutions et les crises internes ouvertes ou non, nous en déduisons que notre Église ne peut plus rayonner de lumière, qu’elle ne pourrait plus assumer sa mission prophétique, rédemptrice et universelle. En réalité, comme Pierre, lors de la marche sur les eaux, nous ne gardons pas nos yeux fixés sur le Christ. (Cf. Matthieu 14, 22-33) Nous sommes convaincus que les merveilles de Dieu sont du passé et non pour notre temps. Nous nous croyons abandonnés de Dieu. La violence des vents contraires nous fait douter de la toute-puissance de Dieu. Dans notre propre vie spirituelle, nous cédons au relativisme et au laxisme par rapport à notre identité et notre mission de sel de la terre et de lumière du monde. (Cf. Matthieu 5, 13s). Le Seigneur vient nous manifester sa sollicitude.
Dieu est le même, hier, aujourd’hui et demain.
En quel Dieu as-tu mis ta foi ?
« La gloire future de cette Maison surpassera la première et dans ce lieu, je vous ferai don de la paix, – oracle du Seigneur de l’univers. »
Le message de Dieu est également un message d’espérance. Il évoque le souvenir de la première gloire de son Temple et la désolation qu’a été sa destruction. Puis, Il promet que sa gloire future sera sans commune mesure. Il évoque l’humiliation du peuple lors de cette destruction. Et Il s’engage, à présent, à en faire le lieu où sa paix prospère.
Dans bien des cas, notre espérance est mise à rude épreuve. Parfois, même au plan spirituel, nous voyons s’écrouler l’œuvre de notre vie, nous ne ressentons plus la ferveur des débuts ou les manifestations de la présence de Dieu. Nous sommes des nostalgiques. Nos regards tournés vers le passé, nous ne voyons que difficilement l’œuvre de rédemption que le Seigneur accomplit. Dieu nous fait comprendre que sa Demeure est unique. Mais la gloire dont Il la revêt est dans une révélation évolutive. Notre mission est de participer à cette manifestation de la Gloire incomparable de Dieu. Il nous fait aller de gloire en gloire pour nous conduire jusqu’à l’éternité bienheureuse.
Chaque épreuve annonce un nouvelle heure de rédemption.
Pourquoi doutes-tu ?
Seigneur, tout fait tout pour moi. N’arrête pas l’œuvre de tes mains.
Paroles du Pape François
Cette première question – » Qui suis-je pour vous, pour toi ? « – à Pierre ne se comprend qu’après un long chemin, un chemin de grâce et de péché, un chemin de disciple. Jésus n’a pas dit à Pierre et à ses apôtres : « Connais-moi ! », mais « Suis-moi ! ». Et ce suivi de Jésus nous fait connaître Jésus. Suivre Jésus avec nos vertus, même avec nos péchés, mais toujours suivre Jésus. Ce n’est pas une étude des choses qui est nécessaire, mais c’est une vie de disciple. »
Pape François, Sainte-Marthe, 20 février 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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