Bonjour les amis,
» De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur dans l’assemblée, parmi les justes. Grandes sont les œuvres du Seigneur ; tous ceux qui les aiment s’en instruisent. Noblesse et beauté dans ses actions : à jamais se maintiendra sa justice. De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié. Il a donné des vivres à ses fidèles, gardant toujours mémoire de son alliance. Il a montré sa force à son peuple, lui donnant le domaine des nations. » (Ps 110(11))
Dans la continuité de la fête de la croix glorieuse hier, nous restons aujourd’hui au pied de cette même croix, avec Marie que nous fêtons comme « Notre Dame des douleurs ». Plongés au cœur de cette « Passion d’Amour » pour nous de Jésus, gardons à l’esprit que, pour nous chrétiens, la croix n’est pas une exaltation de la souffrance mais de l’Amour infini de Dieu pour chacun de nous, du Verbe de Dieu qui s’est fait chair pour notre salut à tous.
L’évangile du jour nous place au moment où Jésus, juste avant de « remettre l’esprit », a un dernier échange avec sa mère et « le disciple qu’il aimait ». Jésus donne à sa mère un fils et au disciple bien-aimé une mère.
A travers le disciple bien-aimé n’est-ce pas chacun de nous qui sommes invités à recevoir Marie pour Mère ? Et à travers elle, ne sommes nous pas appelés à accueillir la vie nouvelle qui fait de nous des fils de Dieu en Christ ? Moi je dis oui : pourquoi ? C’est le grand mystère mais aussi la beauté de ma foi !
C’est pourquoi on considère Marie comme la nouvelle Eve, la mère de tous les vivants. En prenant Marie chez nous, en nous unissant à elle, comme nous y invite Jésus, nous nous unissons toujours davantage à Jésus. La communion de cœur et de volonté entre Marie et Jésus est si forte qu’en étant unis à elle nous sommes sûrs de nous retrouver « greffés » sur le cœur d’Amour du Christ, à travers lequel bien sûr nous touchons le cœur du Père.
C’est au pied de cette belle croix que se manifeste la fécondité de l’Amour de Dieu, c’est là que nous sommes enfantés comme fils de Dieu. Marie a mis au monde Jésus, la tête de l’Eglise, et au pied de la Croix Marie enfante le corps entier de l’Eglise, c’est pourquoi Marie est associée de façon unique à notre rédemption.
Prier Notre Dame des douleurs, c’est ouvrir encore plus notre cœur à la miséricorde divine et reconnaître de quel amour nous sommes aimés de Dieu.
Dans chaque Eucharistie, quand nous nous tenons comme la Mère des douleurs au pied de la croix, demandons au Seigneur la grâce de nous abandonner, comme Marie, à la volonté de Dieu.
« Tu as voulu Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fut associée à ses souffrances ; accorde à ton Eglise de s’unir elle-aussi, à la passion du Christ, afin d’avoir part à sa résurrection » (Collecte de la messe en mémoire de Notre-Dame des Douleurs).
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Ô Mère de miséricorde, Marie, intercède pour nous. Tu reçois nos peines et nos souffrances. Avec toi, nous contemplons la croix. Apprends-nous à vivre dans la foi. Près de nous demeure dans la nuit. Par sa mort, Jésus nous donne vie. Tu témoignes de Jésus vainqueur. Sa puissance vient changer nos cœurs. Avec toi, nous invoquons l’Esprit, don du Père pour nous aujourd’hui, Marie, intercède pour nous.
PREMIERE LECTURE
« Il est grand, le mystère de notre religion » (1 Tm 3, 14-16)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre à Timothée
Bien-aimé,
je t’écris avec l’espoir d’aller te voir bientôt.
Mais au cas où je tarderais, je veux que tu saches
comment il faut se comporter dans la maison de Dieu,
c’est-à-dire la communauté, l’Église du Dieu vivant,
elle qui est le pilier et le soutien de la vérité.
Assurément, il est grand, le mystère de notre religion :
c’est le Christ,
manifesté dans la chair,
justifié dans l’Esprit,
apparu aux anges,
proclamé dans les nations,
cru dans le monde,
enlevé dans la gloire !
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, la tendre Mère, en contemplant son divin Fils tourmenté ! » (Stabat Mater. Jn 19, 25-27)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
« Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple :
« Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. »
Cet extrait de la lettre aux Hébreux évoque, à la fois, l’humanité et la divinité de Jésus au cours de sa Passion. Il ne s’est fait dérobé aux souffrances. Autant Il fut exaucé par son Père autant Il fut dans une obéissance sans faille.
Grand cri, larmes, prières et supplications nous résument l’angoisse du Christ face aux souffrances et à la mort et son agonie à Gesthémanie. Il a vécu ces moments dans une parfaite communion avec Dieu son Père. Dans sa chair, le Christ a fait l’expérience de notre vulnérabilité. Mais, à aucun moment, Il n’a rompu sa communion avec le Père. Nous savons qu’Il a connu la mort. Et pourtant, l’auteur de cette lettre nous assure qu’Il fut exaucé par « Dieu qui pouvait le sauver de la mort. » Nous pouvons alors comprendre que, c’est en Le ressuscitant que le Père L’a exaucé. Si Dieu peut nous épargner la souffrance et la mort, c’est aussi et surtout en nous en rendant victorieux qu’Il exauce nos supplications. C’est en nous ouvrant un chemin de grâce à travers nos épreuves qu’Il nous manifeste son Amour et non en faisant notre volonté. De plus, si la mort du Christ est une victoire, une grâce divine (Hébreux 2, 9c), alors, dans la mesure où nous sommes en relation avec Dieu, aucune de nos souffrances n’est un échec.
Puisque, par ses souffrances, le Fils apprit l’obéissance, elles constituent un lieu de notre réalisation et de l’expression de notre amour pour Dieu. En assumant ainsi tout de notre humanité, sans défigurer sa divinité, le Christ est devenu notre Sauveur et prémices du Salut éternel « pour tous ceux qui lui obéissent », à commencer par la Vierge Marie, Notre Mère, Notre-Dame des Douleurs. Après son Fils, elle est le signe que notre obéissance ne nous met point à l’abri de la souffrance. Nous sommes certainement dans l’erreur quand, en raison de nos souffrances, nous pensons et affirmons que nous subissons forcément la punition de Dieu.
La souffrance est d’une mystérieuse fécondité.
Dans quelle mesure tes souffrances sont-elles communion aux souffrances du Christ ?
Ô, Notre-Dame des Douleurs,
« Fais-nous sentir à notre tour,
Mère au grand coeur,
Source d’amour,
La vertu de la douleur. »
Paroles du Pape François
Aujourd’hui, l’Eglise rappelle les douleurs de Marie, Notre-Dame des Douleurs. Cette vénération du peuple de Dieu existe depuis des siècles. On a écrit des hymnes en l’honneur de Notre-Dame des Douleurs: elle était au pied de la croix et on la contemple là, qui souffre. La piété chrétienne a recueilli les douleurs de la Vierge et parle des “sept douleurs”. La première, à peine quarante jours après la naissance de Jésus, la prophétie de Siméon qui parle d’une épée qui transpercera son cœur (cf. Lc. 2, 35). La seconde douleur est celle de la fuite en Egypte pour sauver la vie de son fils (cf. Mt. 2,13-23). La troisième douleur, ce sont ces trois jours d’angoisse quand l’enfant est resté dans le temple (cf. Lc. 2, 41-50). La quatrième douleur, quand la Vierge rencontre Jésus sur le chemin du Calvaire (cf. Jn. 19, 25). La cinquième douleur de la Vierge est la mort de Jésus, voir son Fils là, crucifié, nu, qui meurt. La sixième douleur est la descente de Jésus de la croix, mort, et elle le prend [entre ses bras] comme elle l’avait pris entre ses bras plus de 30 ans [auparavant] à Bethléem. La septième douleur est la sépulture de Jésus. Ainsi, la piété chrétienne parcourt ce chemin de Marie qui accompagne Jésus. Cela me fait du bien, en fin de soirée, quand je récite l’Angelus, de prier ces sept douleurs en souvenir de la Mère de l’Eglise, comment la Mère de l’Eglise nous a tous mis au monde avec tant de douleur.
La Vierge n’a jamais rien demandé pour elle-même, jamais. Pour les autres, oui: pensons à Cana, quand elle va parler avec Jésus. Elle n’a jamais dit: “Je suis la mère, regardez-moi: je serai la reine mère”. Elle ne l’a jamais dit. Elle ne demanda pas quelque chose d’important pour elle, dans le collège apostolique. Elle accepte d’être seulement Mère. Elle accompagna Jésus comme disciple, car l’Evangile montre qu’elle suivait Jésus: avec ses amies, des femmes pieuses, elle suivait Jésus, elle écoutait Jésus. Une fois, quelqu’un l’a reconnue: “Ah, voilà la mère”, “Ta mère est ici” (cf. Mc. 3,31)… Elle suivait Jésus. Jusqu’au Calvaire. Et là, debout… les gens disaient sûrement: “Mais, pauvre femme, comme elle va souffrir”, et les méchants disaient sûrement: “Mais c’est aussi de sa faute, car si elle l’avait bien élevé cela n’aurait pas fini ainsi”. Elle était là, avec son Fils, avec l’humiliation du Fils.
Honorer la Vierge et dire: “C’est ma Mère”, parce qu’elle est Mère. C’est le titre qu’elle a reçu de Jésus, précisément là, au moment de la Croix (cf. Jn 19, 26-27). Tes enfants, tu es Mère. Il ne l’a pas faite premier ministre et ne lui a pas donné des titres de “fonction”. Seulement “Mère”. Les Actes des Apôtres la font ensuite voir en prière avec les apôtres comme une Mère (cf. Ac 1, 14). La Vierge n’a voulu obtenir aucun titre de Jésus; elle a reçu le don d’être sa Mère et le devoir de nous accompagner comme une Mère, d’être notre Mère. Elle n’a pas demandé d’être elle-même une quasi-rédemptrice ou une co-rédemptrice: non. Il n’y a qu’un seul Rédempteur et ce titre ne se dédouble pas. Seulement disciple et Mère. C’est ainsi, en tant que Mère, que nous devons penser à elle, que nous devons la chercher, que nous devons la prier. Elle est la Mère. Dans l’Eglise Mère. Dans la maternité de la Vierge, nous voyons la maternité de l’Eglise qui reçoit tout le monde, les bons et les méchants: tous.
Aujourd’hui, cela nous fera du bien de nous arrêter un moment pour penser à la douleur et à la peine de la Vierge. Elle est notre mère. Ses larmes n’étaient pas des larmes factices, c’était vraiment un cœur brisé de douleur. Cela nous fera du bien de nous arrêter un moment et de dire à la Vierge : « Merci d’avoir accepté d’être Mère quand l’Ange te l’a dit, et merci d’avoir accepté d’être Mère quand Jésus te l’a dit ».
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 3 avril 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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