Bonjour les amis,
» Louez Dieu dans son temple saint, louez-le au ciel de sa puissance ; louez-le pour ses actions éclatantes, louez-le selon sa grandeur ! Louez-le en sonnant du cor, louez-le sur la harpe et la cithare ; louez-le par les cordes et les flûtes, louez-le par la danse et le tambour ! Louez-le par les cymbales sonores, louez-le par les cymbales triomphantes ! Et que tout être vivant chante louange au Seigneur ! » (Ps 150)
Les deux lectures de ce jour, comme celles des prochains jours, sont emplies de consignes de comportement à ses disciples, et donc à nous en particulier. Quand un texte est si riche, notre tendance est de ne prendre que ce qui nous arrange et « d’oublier » ce qui nous dérange.
Alors, n’oublions rien de ce que nous dit Jésus et avec l’aide de l’Esprit-Saint, méditons les paroles qui peuvent nous paraître choquantes, ou tout au moins gênantes, comme aimer ses ennemis, faire du bien à ceux qui nous haïssent ou tendre l’autre joue quand on nous frappe.
Il ne s’agit évidemment pas de la part de Jésus de nous faire la morale ou d’un appel à la naïveté, un « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », ou de tenter d’être d’accord avec tous ceux dont nous ne partageons pas les idées ou les projets, ou même de la faiblesse ou de la résignation, loin de là. Au contraire, c’est un appel à utiliser les forces et la liberté des enfants de Dieu riches de tout ce qui permet de vivre à jamais.
Avec la fête de la nativité de Marie hier, l’Evangile nous disait de répondre à l’amour par l’amour ; l’Evangile du jour nous dit de répondre par l’amour à la violence et à la haine, de répondre au mal par le bien, en paroles et en actes. Il est bien sûr des circonstances dans lesquelles il est bon et même nécessaire de défendre la justice et de ne pas nous laisser marcher sur les pieds, mais il nous faut arriver à entrer dans une logique profonde dans laquelle nous acceptons de répondre au mal par une bénédiction, de ne pas entrer dans une spirale d’action-réaction qui ne mène qu’à une escalade stérile de violence et de mal. Nous sommes appelés à choisir de faire grandir l’amour en désamorçant tout ce qui contribue à accroître la violence. Jésus nous montre maintes fois l’exemple dans les Evangiles.
Entendons cet appel à ne plus nourrir les émotions qui nous isolent et nous brisent de l’intérieur, la colère, l’orgueil et la peur, et à n’alimenter que la douceur, la tendresse l’amour dont nous sommes tous capables.
N’oublions pas aussi qu’aimer ses ennemis, c’est aussi nous aimer nous-mêmes puisque cela nous permet de mieux nous aimer, d’aimer même ce que nous avons tendance à ne pas aimer en nous, nos ennemis intérieurs, nos mauvais penchants, nos défauts…
Enfin souvenons-nous de la règle d’or que Jésus a enseigné par ailleurs : «Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux» (Lc 6,31).
Comment arriver à profondément nous convertir et vivre de cet amour ? Une seule possibilité s’impose : laisser Dieu agir en nous.
Seigneur, il est plus facile pour nous de Te prier et beaucoup plus difficile d’agir. Rappelle-nous régulièrement de Te demander Ton aide. Avec Toi, nous pouvons arriver à aimer même nos ennemis. Sans toi, cela paraît souvent inaccessible. Ouvre-nous d’abord à Toi pour nous ouvrir aux autres. Sors-nous de notre petit intérieur étroit, mortifère et stérile et ouvre-nous à la vraie vie infinie et féconde.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Dieu, Un et Trine, mystère indicible, Tu nous dévoiles ta face. Ô Miséricorde, justice admirable, Dieu de tendresse et de grâce, salut de nos âmes, lumière joyeuse, notre espérance invincible. Miséricorde du Seigneur, Viens, viens à notre aide. Viens, envahis de ta lumière les cœurs de ceux qui se perdent.
PREMIERE LECTURE
« Ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait » (Col 3, 12-17)2, 1-6a.10ab)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens
Frères,
puisque vous avez été choisis par Dieu,
que vous êtes sanctifiés, aimés par lui,
revêtez-vous de tendresse et de compassion,
de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
Supportez-vous les uns les autres,
et pardonnez-vous mutuellement
si vous avez des reproches à vous faire.
Le Seigneur vous a pardonné :
faites de même.
Par-dessus tout cela, ayez l’amour,
qui est le lien le plus parfait.
Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ
à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps.
Vivez dans l’action de grâce.
Que la parole du Christ habite en vous
dans toute sa richesse ;
instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ;
par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés,
chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le Puissant fit pour moi des merveilles : il élève le« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 27-38)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux
comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait. »
Tendresse, compassion, bonté, humilité, douceur, patience, miséricorde. Toutes ces vertus, dont Paul voudrait voir les Colossiens se revêtir, prennent leur source dans la grâce du Salut reçue de Dieu. Elles sont alors la manifestation de la communion des Colossiens avec Dieu. Et le couronnement, le sommet de ces vertus, c’est l’amour. En cela, Paul synthétise ce qu’il avait écrit aux Corinthiens. (Cf. 1 Corinthiens 13, 1-13) Le fruit attendu est la Paix du Christ, première grâce que les disciples ont reçue du Ressuscité. Elle appelle action de grâce, accueil de la Parole, bref, la vie dans le Christ.
Les termes par lesquels nous sommes désignés, à la suite des Colossiens, devraient déjà motivés notre action de grâce. Non seulement nous sommes choisis par Dieu, non seulement nous sommes sanctifiés par Dieu, c’est-à-dire que nous sommes objet de sa Miséricorde, mais, surtout, nous sommes aimés par Lui. Nous jouissons de la prédilection de l’Éternel. Il ne peut y avoir un bonheur plus grand. Pourtant, nous avons tant de mal à en prendre conscience, à en prendre la mesure et à en vivre. En toute personne qui s’abandonne joyeusement à cet Amour divin, tout devient grâce. La vie chrétienne ne se limite plus à une vie vertueuse, elle devient imitation de Dieu. Elle se consume dans la nature même de Dieu, dans son attribut le plus grand : l’Amour. Pour certains, la connaissance, au sens du savoir, est au-dessus de tout. Pour d’autres, c’est l’avoir. Pour d’autres encore, c’est l’élévation de l’esprit. Mais, pour la spiritualité chrétienne, il n’est rien au-dessus de l’amour. Sans lui, tout perd sens, existence et essence. Dans la mesure où nous œuvrons à cette plénitude, nous serons remplis de la Paix du Christ. Autrement dit, nous vivrons en ressuscités, victorieux de tout ce qui n’est pas Dieu. Nous ferons alors de exhortation paulinienne notre leitmotiv : « Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père. » Il s’agit, en réalité, de laisser le Christ vivre en nous.
Le Christ est la Boussole de toute vie.
Quel est ton Orient ?
Seigneur, ton Amour soit sur nous comme notre espoir est en Toi.
Paroles du Pape François
Cela nous fera du bien, aujourd’hui de penser à un ennemi, – je pense que nous en avons tous un – quelqu’un qui nous a fait du mal ou qui veut nous faire du mal ou qui essaie de nous faire du mal. La prière de la mafia est: « Tu vas payer pour ça », la prière chrétienne est: « Seigneur, donne-lui ta bénédiction et apprends-moi à l’aimer ».
Pape François, Homélie à la Maison Sainte-Marthe, 19 juin 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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