« Réconfortez-vous les uns les autres avec ce que je viens de dire »

Bonjour les amis,

 » Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière, chantez au Seigneur et bénissez son nom ! De jour en jour, proclamez son salut, racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles !  » (Ps 95(96))

A partir d’aujourd’hui et jusqu’au mois de novembre, nous nous mettons à l’écoute de l’Evangile de Saint Luc, le médecin ami de saint Paul qui est aussi l’auteur des Actes des Apôtres. On surnomme souvent cet Evangile, celui de l’Esprit-Saint (dans une église naissante), l’Evangile de la joie, celui de la miséricorde, des pauvres, des exclus, avec aussi une attention toute particulière aux femmes, et à la prière car c’est l’Évangile où Jésus prie le plus….de belles lectures en perspective.

La lecture du jour commence au chapitre 4 avec le discours que Jésus prononce dans la synagogue de Nazareth, un Jésus qui est au début de sa vie publique, mais qui a déjà une certaine notoriété. L’attitude des hommes qui l’écoutent est particulièrement ambiguë, entre la fierté, car la gloire de ce fils du pays rejaillit naturellement sur eux, et en même temps, un certain scepticisme car « N’est-ce pas le fils de Joseph ? ». La conclusion quelque peu douloureuse de Jésus s’impose : « Aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays ».
Nous pouvons méditer sur l’amour que Jésus portait aux habitants de son village et le profond désir qu’il avait de leur faire connaître le chemin du salut. Le passage du livre d’Isaïe qu’Il leur lit, exprime le désir de paix et de bienfaits de Dieu pour son peuple, mais Dieu est « impuissant » devant le refus des hommes, c’est la liberté que Dieu nous a donnée. Alors, c’est décevant et attristant pour Jésus, mais Dieu est patient et son amour est inconditionnel.
Nous le savons, toutes les paroles de l’Évangile s’adressent aussi à nous et ont une actualité qui est éternelle. Elles sont toujours d’actualité car Dieu fait qu’elles s’accomplissent à toute époque. Quand nous écoutons la Parole de Dieu, nous devons la recevoir non pas comme une histoire ou un discours humain, mais comme une parole qui s’adresse directement à nous et qui a le pouvoir de nous transformer, si nous la laissons entrer dans notre cœur; car Dieu ne parle pas à nos oreilles ou à notre intelligence, il parle à notre cœur et notre foi.
Tout ce qu’Il dit est profondément rempli d’amour. La parole de Dieu est une source inépuisable de vie. C’est pour cela que chaque jour, quand nous entendons l’évangile, nous pouvons nous dire ce que disait Marie: «qu’il me soit fait selon votre parole» (Lc 1,38) et là Dieu nous répondra: Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.
Mais, pour que cette Parole soit fertile en nous, libérons nous de nos préjugés, de nos images, de nos enfermements, de nos impatiences… et au-delà du style littéraire, de la beauté du texte … sachons que c’est Dieu Lui-même qui parle à chacun de nous. Si nous ne comprenons pas tout à ce que nous lisons ou vivons, c’est normal et nous pourrions dire c’est génial, et là encore, si nous nous sentons pauvres d’esprit, faisons comme Marie qui , avec confiance, humilité, et foi, « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2,19)… C‘est le chemin du vrai bonheur.
Seigneur, Tu désires nous apporter Ta grâce et Ton salut. Fais que notre cœur soit humble pour être toujours à l’écoute de Ta voix et rechercher le vrai bonheur que Tu nous donnes. Seigneur, regarde notre cœur souvent hypnotisé par les promesses du monde ; illumine notre âme pour que nous cherchions en Toi seul le salut.
Nous avons confiance que Tes paroles et Ton regard sont toujours plein de bonté, malgré nos faiblesses et nos écarts, et que tu nous consoles par la tendresse de Tes sacrements. Seigneur, qu’en suivant ton exemple, nous partagions en paroles et en actes, avec les personnes qui nous entourent, la Bonne Nouvelle et Ton message de salut

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Heureux, bienheureux qui écoute la Parole de Dieu, heureux, bienheureux qui la garde dans son cœur.

1. Heureux ceux qui ont une âme de pauvre,
Car le Royaume des cieux est à eux.
Heureux les doux,
Car ils posséderont la terre.

2. Heureux les affligés,
Car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de justice,
Car ils seront rassasiés.

3. Heureux les miséricordieux,
Car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
Car ils verront Dieu.

4. Heureux les artisans de paix,
Car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice,
Car le Royaume des cieux est à eux.

5. Heureux serez-vous quand on vous insultera
et qu´on vous persécutera,
Et que l´on dira faussement contre vous
Toute sorte de mal à cause de moi.
Soyez dans la joie, soyez dans l´allégresse,
Dans les cieux vous serez comblés,
Soyez dans la joie, soyez dans l´allégresse,
Dans les cieux vous serez comblés.

PREMIERE LECTURE

« Ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui » (1 Th 4, 13-18)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Frères,
nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance
au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ;
il ne faut pas que vous soyez abattus
comme les autres, qui n’ont pas d’espérance.
    Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ;
de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis,
Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui.
    Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci :
nous les vivants, nous qui sommes encore là
pour la venue du Seigneur,
nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.
    Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine,
le Seigneur lui-même descendra du ciel,
et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord.
    Ensuite, nous les vivants,
nous qui sommes encore là,
nous serons emportés sur les nuées du ciel,
en même temps qu’eux,
à la rencontre du Seigneur.
Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur.
    Frères,
nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance
au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ;
il ne faut pas que vous soyez abattus
comme les autres, qui n’ont pas d’espérance.
    Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ;
de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis,
Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui.
    Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci :
nous les vivants, nous qui sommes encore là
pour la venue du Seigneur,
nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.
    Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine,
le Seigneur lui-même descendra du ciel,
et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord.
    Ensuite, nous les vivants,
nous qui sommes encore là,
nous serons emportés sur les nuées du ciel,
en même temps qu’eux,
à la rencontre du Seigneur.
Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur.
    Réconfortez-vous donc les uns les autres
avec ce que je viens de dire.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays » (Lc 4, 16-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
    On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
    L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
    annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.

    Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
    Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit
ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre »
    Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
    Mais il leur dit :
« Sûrement vous allez me citer le dicton :
“Médecin, guéris-toi toi-même”,
et me dire :
“Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » 
   Puis il ajouta :
« Amen, je vous le dis :
aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
    En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi
le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
    pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
    Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »
    À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
    Ils se levèrent,
poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour le précipiter en bas.
    Mais lui, passant au milieu d’eux,
allait son chemin.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. »

Les contemporains des Thessaloniciens vivaient sans espérance. À leurs yeux, la vie était une impasse. La pensée du sort de ceux qui sont morts ne suscitait que tristesse. Car, pour eux, il n’y avait pas un au-delà de la mort. Dans sa lettre, Paul répond aux préoccupations de ces croyants afin qu’ils aient la joie en partage. Car l’espérance est source de joie. Il apparaît que le Seigneur reviendra, que les chrétiens défunts ressusciteront et que le Christ prendra avec Lui les siens, qu’ils soient déjà morts ou encore vivants.

La foi en la résurrection constitue l’essence du christianisme. (1 Corinthiens 15, 14s) C’est elle qui donne sens à l’espérance chrétienne. La résurrection du Christ n’est pas uniquement la manifestation de sa victoire sur la mort. Elle est aussi l’expression de notre propre victoire. Le Seigneur est le Dieu de la vie… C’est en Lui, le Christ, que, tous, nous ressusciterons pour être toujours avec Lui. Il est notre destination. Il importe que nous apprenions, dès à présent, à vivre avec Lui. Notre vie en ce monde prend alors sens. Elle est un apprentissage de la communion avec Dieu. Elle s’inscrit dans la dynamique de la vie avec le Seigneur.
Vivre en ce monde, c’est apprendre à mourir en Christ.
Comment prépares-tu ta mort ?

Seigneur notre Dieu, maintiens en nous l’espérance de la résurrection et fais-nous vivre pour Toi.

Paroles du Pape François

Évangéliser les pauvres : c’est la mission de Jésus, selon ce qu’il dit ; c’est aussi la mission de l’Église, et de chaque baptisé dans l’Église. Être chrétien et être missionnaire, c’est la même chose. L’annonce de l’Évangile, en paroles et, avant cela, en vie, est la finalité principale de la communauté chrétienne et de chacun de ses membres. Attention : il ne s’agit pas seulement de faire du travail social, encore moins de l’activité politique. Il s’agit d’offrir la puissance de l’Évangile de Dieu, qui convertit les cœurs, guérit les blessures, transforme les relations humaines et sociales selon la logique de l’amour. Les pauvres, en effet, sont au centre de l’Évangile. 

Pape François, Angélus, 24 janvier 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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