Prenons du repos avec Jésus

Bonjour les amis,

 » Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.  » (Ps 22 (23))

Aujourd’hui, Seigneur Jésus, nous venons nous aussi, comme les apôtres, autour de toi pour T’écouter. Nous savons que ce n’est uniquement qu’en Ta présence que l’on trouve le repos, et qu’en écoutant ta Parole que l’on retrouve des forces. Seigneur, transforme notre cœur en cœur d’apôtre.

Plusieurs fois dans l’évangile, Jésus utilise cette image de l’Ancien Testament : Dieu est le berger de son peuple, il le rassemble, le guide, le soigne, le nourrit. Cette image nous renvoie à une réalité humaine qui est que si nous ne sommes pas rassemblés et guidés par une personne référence qui exerce ce rôle de berger, la dispersion et la division finissent par régner. Au contraire, lorsque nous sommes capables de reconnaître celui qui peut nous guider et nous rassembler, nous retrouvons l’unité et la communion. Le tout est de de suivre le « bon » berger, et Jésus est le seul qui nous rassemble et qui veut rassembler non seulement son Église mais l’humanité entière.
Nous voyons aussi Jésus emmener les apôtres à l’écart pour refaire leurs forces. Pour les apôtres comme pour tous les baptisés, il est nécessaire d’apprendre à savoir se ressourcer, auprès de Jésus bien sûr. Comme dans l’Evangile, si nous le voulons, Jésus se laisse trouver à l’écart, dans les lieux déserts, là où les bruits et les distractions du monde se taisent, du moins pour quelques instants, comme le trajet en bateau que font les apôtres, comme dans nos trajets quotidiens en train ou en voiture pour aller au travail, comme dans une petite marche digestive par exemple, ces petits moments de solitude qui nous permettent de prendre conscience de la présence de Dieu et d’avoir une vraie conversation intime et profonde avec Jésus. Chacun d’entre nous peut et doit chercher à rencontrer le Seigneur quotidiennement dans le silence et la sérénité du cœur à cœur, en L’écoutant avant tout, en Le laissant nous instruire. C’est le seul moyen pour garder ou reprendre courage, force et joie pour mener à bien nos journées. Comme pour Jésus et ses apôtres, ces petits moments de pause avec Jésus ne durent jamais très longtemps. C’est pourquoi Il est important de saisir toutes les opportunités pour prendre ces pauses ressourçantes auprès de Jésus, un peu comme ce moment de grâce que nous vivons idéalement silencieusement juste après la communion, pour ensuite repartir dans le monde, dans nos services quotidiens, ce que résumait Saint Vincent de Paul ainsi : « Quitter Dieu pour Dieu. » Quitter Dieu et Jésus dans la prière pour aller à Sa rencontre dans les frères et sœurs avec qui font notre vie quotidienne.
Seigneur Jésus, notre repos, c’est Toi. Notre repos, c’est de prendre avec Toi la barque de la prière, de quitter la rive de nos missions, du faire, pour rejoindre la solitude intérieure de notre cœur, cette solitude qui est un moment de grâce en communion avec Toi, avec les autres apôtres, avec notre communauté, avec l’Église.
Seigneur Jésus, Tu nous dit bien que ce repos est une nécessité mais pas un but en soi. Notre but, notre priorité, la volonté du Père pour nous est d’aimer.
Alors Seigneur, aide-nous à accueillir ton Amour dans la solitude de notre cœur pour redonner ce même Amour à toutes les brebis sans pasteur, ceux et celles qui ne te connaissent pas, vers qui Tu nous envoies. Seigneur Jésus, sois le guide, le berger de notre vie, inspire notre cœur, nos gestes et nos mots pour annoncer que Tu es le Bon Berger.

Qu’à partir de cet été, nous apprenions à saisir chaque moment de silence ou de solitude pour T’écouter, nous laisser enseigner par Toi, mieux Te connaître et Te faire confiance même et surtout si la tempête souffle sur la barque de notre vie, que Tu sois au centre, au cœur de notre vie, ainsi nous ne manquerons de rien, nous ne craindrons aucun mal, et grâce et bonheur nous accompagneront tous les jours de notre vie.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Le Seigneur est mon berger

R. Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Alléluia, Alléluia, Alléluia-a. Alléluia, Alléluia, Alléluia-a.

1. Il me donne la paix, il me fait revivre.
Lui seul est mon chemin de justice et de joie.

2. Si je suis dans la nuit, je n’ai rien à craindre.
Le Seigneur est présent, lumière sur mes pas.

3. Face à mes ennemis, il refait mes forces.
Sans fin, j’habiterai la maison du Seigneur.

PREMIERE LECTURE

« Je ramènerai le reste de mes brebis, je susciterai pour elles des pasteurs » (Jr 23, 1-6)

Lecture du Livre du prophète Jérémie

Quel malheur pour vous, pasteurs !
Vous laissez périr et vous dispersez
les brebis de mon pâturage
– oracle du Seigneur !
         C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël,
contre les pasteurs qui conduisent mon peuple :
Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées,
et vous ne vous êtes pas occupés d’elles.
Eh bien ! Je vais m’occuper de vous,
à cause de la malice de vos actes
– oracle du Seigneur.
        Puis, je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis
de tous les pays où je les ai chassées.
Je les ramènerai dans leur enclos,
elles seront fécondes et se multiplieront.
         Je susciterai pour elles des pasteurs
qui les conduiront ;
elles ne seront plus apeurées ni effrayées,
et aucune ne sera perdue
– oracle du Seigneur.
         Voici venir des jours
– oracle du Seigneur,
où je susciterai pour David un Germe juste :
il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence,
il exercera dans le pays le droit et la justice.
         En ces jours-là, Juda sera sauvé,
et Israël habitera en sécurité.
Voici le nom qu’on lui donnera :
« Le-Seigneur-est-notre-justice. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ils étaient comme des brebis sans berger » (Mc 6, 30-34

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
après leur première mission,
les Apôtres se réunirent auprès de Jésus,
et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit :
« Venez à l’écart dans un endroit désert,
et reposez-vous un peu. »
De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux,
et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner,
et beaucoup comprirent leur intention.
Alors, à pied, de toutes les villes,
ils coururent là-bas
et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule.
Il fut saisi de compassion envers eux,
parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Alors, il se mit à les enseigner longuement.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Quel malheur pour vous, pasteurs ! Vous laissez périr et vous dispersez les brebis de mon pâturage – oracle du Seigneur ! »

Le Seigneur dénonce lui-même la conduite de tous ceux à qui incombe la responsabilité de prendre soin de son Peuple à divers niveaux (les rois, les prophètes et les prêtres). Ils avaient, principalement, une double mission : entretenir la vie et édifier la communion. En ces deux tâches, ils ont failli. Alors les brebis ont été décimées et celles qui restent, dispersées.
Mais le Seigneur, le Bon Berger, le Vrai Pasteur n’abandonne pas ses brebis. Il déclare ne pas rester indifférent à cette situation et n’en être pas complice. Par conséquent, Il promet rassembler ses brebis, leur donner des pasteurs fidèles et un roi juste, dans la dynastie de David.

La charge pastorale se reçoit de Dieu qui est le Vrai Pasteur. Couper de cette Source, tout pasteur devient un danger pour les brebis et pour lui-même, étant donné qu’il est d’abord une brebis du Seigneur. Et il y a plusieurs manières de se couper de cette Source et, par conséquent, de manquer à la double mission que le Seigneur rappelle ici par la bouche de son prophète : prendre soin de chaque brebis et veiller à sa communion avec les autres, c’est-à-dire son union avec la Tête de l’Église, le Christ, dans la Puissance de l’Esprit aux sept dons.
Les brebis ont besoin de leurs pasteurs. Mais par certains de nos actes, de nos programmes ou projets pastoraux, nous manquons à l’essentiel : mettre l’épanouissement du croyant et l’édification de l’Église au cœur de nos initiatives. Parfois, nous semblons tout ramener à notre seule personne. Notre égocentrisme provoque le vide autour de nous. Ou bien nous nous entourons de personnes qui sauront flatter notre orgueil démesuré et trouver leur compte dans nos folies, nos mesquineries, notre surdité sélective, notre plan de persécution, etc. D’une autre façon, c’est par la poursuite des biens de ce monde, notre âpreté aux gains , notre cupidité, etc., que nous faisons semblants de nous préoccuper de l’édification de la communauté. Tout investissement dans quel projet, même le « meilleur », au mépris de l’humain est un détournement, une escroquerie spirituelle et morale et un crime contre le Seigneur et son Église. Mais, nous le voyons bien, nous ne pouvons tromper longtemps les brebis, qui finissent par choisir la désertion ; et nous ne pouvons jamais tromper l’Éternel.
Dieu est prêt à tout pour ses brebis, nous compris.
Quelle que soit ta mission, comment l’assumes-tu ?
Quel sort réserves-tu aux Jérémie d’aujourd’hui ?

Seigneur, Pasteur éternel, prends nous tous en pitié.

Paroles du Pape François

Depuis les fenêtres du palais apostolique, le Pape François est revenu ce dimanche sur l’Évangile de Saint-Marc (6, 30-34) où Jésus invite ses Apôtres à venir à l’écart dans le désert pour se reposer, après qu’ils lui aient expliqué leurs «travaux de la mission». L’occasion pour François de s’arrêter sur deux «aspects importants de la vie». Le premier est le repos.
«Bien qu’il se réjouisse de voir ses disciples heureux grâce aux merveilles de la prédication, Jésus ne s’attarde pas sur les compliments et les questions, mais s’inquiète de leur fatigue physique et intérieure», a souligné le Pape. «Il veut les mettre en garde contre un danger qui nous guette nous aussi: se laisser entraîner dans la frénésie de l’action, tomber dans le piège de l’activisme, où le plus important est le résultat obtenu et le sentiment d’être les protagonistes absolus», a t-il précisé. 

Le piège de l’activisme

«Combien de fois cela arrive-t-il dans l’Église aussi: nous sommes occupés, nous nous précipitons, nous pensons que tout dépend de nous et, à la fin, nous risquons de négliger Jésus», a relevé François. Aussi, le repos dont parle Jésus n’est pas seulement le repos physique, mais également le «repos du coeur». Le Saint-Père a ainsi appelé à «revenir au cœur des choses: s’arrêter, se taire, prier, pour ne pas passer de la course du travail à la course des vacances. Jésus, a t-il poursuivi, ne s’est pas dérobé aux besoins de la foule, mais chaque jour, avant toute autre chose, il s’est retiré dans la prière, dans le silence, dans l’intimité avec le Père».
Et François d’inviter ainsi les fidèles à «faire une pause», «à éteindre le téléphone portable pour regarder les gens dans les yeux, à cultiver le silence, à contempler la nature, à nous régénérer dans le dialogue avec Dieu».

«La compassion naît de la contemplation»

Le deuxième mot-clé mis en avant par François est la «compassion». C’est celle de Jésus devant la foule venue l’écouter. «Ému, Jésus se consacre au peuple et reprend son enseignement». «Cela semble être une contradiction, mais en réalité il n’en est rien», a indiqué le Pape. «En effet, seul le cœur qui ne se laisse pas emporter par la précipitation est capable de s’émouvoir, c’est-à-dire de ne pas se laisser enfermer en lui-même et dans les choses à faire, et de remarquer les autres, leurs blessures, leurs besoins».
Si nous apprenons à nous reposer vraiment, nous sommes alors capables d’exercer cette compassion. «Si nous cultivons un regard contemplatif, nous réaliserons nos activités sans l’attitude rapace de ceux qui veulent tout posséder et consommer; si nous restons en contact avec le Seigneur et n’anesthésions pas le plus profond de nous-mêmes, les choses à faire n’auront pas le pouvoir de nous couper le souffle et de nous dévorer». Le Pape a ainsi rappelé que nous avons  besoin d’une «écologie du cœur» faite de repos, de contemplation et de compassion. «Profitons de l’été pour cela!», a t-il lancé aux fidèles. 

Pape François, 08 décembre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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