Bonjour les amis,
» Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ; chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles. Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face. Vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis, le Seigneur, c’est lui notre Dieu : ses jugements font loi pour l’univers. » (Ps 104 (105))
Seigneur Jésus, donne-nous la grâce de ne plus céder à la peur ou au doute dans notre vie. Fortifie notre foi et notre confiance en toi.
L’Evangile du jour nous offre un autre enseignement de Jésus aux apôtres et donc à nous-mêmes pour la mission d’annonce de la Bonne Nouvelle. A la suite de l’enseignement d’hier, Jésus nous dit de pas être dans le rêve que suivre le Christ pourrait procurer une quelconque gloire ou puissance humaines. Jésus les prépare ses apôtres à sortir dans un monde qui ne sera pas particulièrement accueillant à l’Évangile. Rejets, oppositions, persécutions … ne manqueront pas dans leur mission. En même temps, il les rassure, leur dit de ne pas craindre et de garder confiance, en leur disant qu’ils ne seront pas seuls à affronter leurs épreuves. Nous savons combien nous sommes précieux aux yeux et dans le cœur de Dieu, et Jésus rappelle aussi qu’un jour ou l’autre la vérité et la justice finissent toujours par avoir raison du mensonge et de l’injustice, même si cela ne peut s’accomplir complétement qu’à la fin des temps.
D’une autre manière, Jésus nous rappelle qu’à l’échelle de la vie éternelle qui nous attend auprès de Dieu, aussi pénibles et insurmontables que puissent paraître les souffrances de cette vie, elle ne sont qu’un instant et si faibles à comparer aux joies du Ciel qui nous attendent, comme nous le disait saint Paul dans sa lettre aux Romains : « J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. » (Rm 8, 18).
Entre le mal physique temporaire et la perte éternelle de notre âme, Jésus nous dit de mettre toute notre espérance dans la vie éternelle. Pour cela, il nous faut vérifier que tout ce que nous vivons est « présentable » au Seigneur, et de nous demander s’il y a des aspects de notre vie que nous préfèrerions cacher au Seigneur. En discernant sincèrement ce qui est ajusté dans notre vie, et ce qui ne l’est pas, en autres termes, ce qui Vie et ce qui est mort, en présentant tout cela au Seigneur, en renonçant à ce qui est mort, en vivant notre vie uni à celle du Christ, nous nous rapprochons de plus en plus de Dieu, Il vit de plus en plus en nous, alors notre âme ne pourra plus mourir, et soyons convaincus comme saint Paul l’écrivait aux Romains que : « J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. » (Rm 8, 38-39).
Oui, annoncer l’Évangile, témoigner de notre foi, s’afficher ouvertement pour le Christ est un effort permanent et peut nous amener des déboires mais quelle belle promesse nous attend ! Si nous avons le courage de nous déclarer pour le Seigneur sur terre, c’est Lui qui à son tour se déclarera pour nous devant tous ceux à l’origine des déboires et aussi bien sûr au moment du face à face avec le Seigneur. Et de toutes façons l’Évangile est une Bonne Nouvelle qui concerne le monde entier et que nous ne pouvons pas cacher pour garder pour nous, elle doit être répandue transmise le plus largement, le plus ouvertement, le plus lumineusement possible.
Seigneur Jésus, merci pour Tes paroles qui nous rassurent et nous réconfortent dans notre foi vis-à-vis du scandale du mal et de la souffrance dans le monde. Tu es notre avocat, notre sauveur et en mettant notre foi en Toi, rien au monde ne pourra nous séparer de Ton amour.
Seigneur, nous renouvelons aujourd’hui notre confiance profonde en Toi. Tu as vaincu le monde, Tu seras vainqueur du mal, du péché, de la souffrance, de la mort.
Donne-nous la grâce de nous déclarer pour Toi dans et par notre vie. Nous voulons témoigner de notre foi et annoncer ton Évangile.
Seigneur, nous savons combien nous sommes précieux pour Toi, alors sois toujours à nos côtés.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Mon berger
Il me fait reposer Vers les eaux tranquilles Il me fait revivre Il me conduit par le juste chemin
Et je chante je chante
Alléluia Alléluia Alléluia
Même si je traversais tous les ravins de la mort Je ne craindrais aucun mal
Car mon Dieu est avec moi je marche au son de Sa voix Son bâton me guide et me rassure
Et je chante je chante
Alléluia Alléluia Alléluia
Et Tu prépares ma table là devant mes adversaires Tu répands le parfum ma coupe est débordante
Grâce et bonheur m’accompagnent pour tous les jours de ma vie J’habiterai la maison la maison du Seigneur
Et je chante je chante
Alléluia Alléluia Alléluia
PREMIERE LECTURE
« Dieu vous visitera et vous fera remonter de ce pays » (Gn 49, 29-33 ; 50, 15-26a)
Lecture du Livre de la Genèse
En ces jours-là,
Jacob donna cet ordre à ses fils :
« Je vais être réuni aux miens.
Enterrez-moi auprès de mes pères,
dans la caverne qui est dans le champ d’Éphrone le Hittite,
dans la caverne du champ de Macpéla, en face de Mambré,
au pays de Canaan,
le champ qu’Abraham a acheté à Éphrone le Hittite
comme propriété funéraire.
C’est là que furent enterrés Abraham et son épouse Sara ;
c’est là que furent enterrés Isaac et son épouse Rébecca ;
c’est là que j’ai enterré Léa.
C’est le champ qui fut acheté aux Hittites,
avec la caverne qui s’y trouve. »
Lorsque Jacob eut achevé de donner ses instructions à ses fils,
il s’allongea sur son lit,
il expira et fut réuni aux siens.
Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent :
« Si jamais Joseph nous prenait en haine,
s’il allait nous rendre tout le mal que nous lui avons fait… »
Ils firent dire à Joseph :
« Avant de mourir, ton père a exprimé cette volonté :
“Vous demanderez ceci à Joseph :
De grâce, pardonne à tes frères leur crime et leur péché.
Oui, ils t’ont fait du mal,
mais toi, maintenant, pardonne donc le crime
des serviteurs du Dieu de ton père !” »
En entendant ce message, Joseph pleura.
Puis ses frères vinrent eux-mêmes
se jeter à ses pieds et lui dire :
« Voici que nous sommes tes esclaves. »
Mais Joseph leur répondit :
« Soyez sans crainte ! Vais-je prendre la place de Dieu ?
Vous aviez voulu me faire du mal,
Dieu a voulu le changer en bien,
afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui :
préserver la vie d’un peuple nombreux.
Soyez donc sans crainte :
moi, je prendrai soin de vous
et de vos jeunes enfants. »
Il les réconforta par des paroles qui leur allaient au cœur.
Joseph demeura en Égypte avec la famille de son père,
et il vécut cent dix ans.
Il vit les petits-enfants de son fils Éphraïm ;
quant aux enfants de Makir, fils de Manassé son autre fils,
il les reçut sur ses genoux à leur naissance.
Joseph dit à ses frères :
« Je vais mourir.
Dieu vous visitera
et vous fera remonter de ce pays
dans le pays qu’il a fait serment de donner
à Abraham, Isaac et Jacob. »
Joseph fit prêter serment aux fils d’Israël, en disant :
« Quand Dieu vous visitera,
vous ferez monter d’ici mes ossements. »
Et Joseph mourut à cent dix ans.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Tu es Pierre, et je te donnerai les clés du royaume des Cieux » (Mt 16, 13-19)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître,
ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit que le disciple soit comme son maître,
et le serviteur, comme son seigneur.
Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison,
ce sera bien pire pour ceux de sa maison.
Ne craignez donc pas ces gens-là ;
rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres,
dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre
sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Lorsque Jacob eut achevé de donner ses instructions à ses fils, il s’allongea sur son lit, il expira et fut réuni aux siens. »
La dernière instruction de Jacob est relative au lieu de son ensevelissement. Il s’agissait pour lui d’un acte de foi. Chaque patriarche a pris soin de transmettre à sa descendance les promesses divines dont ils étaient dépositaires. Ils faisaient ainsi connaître le Dieu en qui ils ont cru et voulaient que cette foi au Dieu des promesses soit entretenue. En obéissant à la dernière volonté de Jacob, les fils d’Israël ne posaient donc pas qu’un acte d’obéissance filiale : ils adhéraient à la foi de leur père. Le serment que Joseph fit prêter aux fils d’Israël s’inscrit dans cette même dynamique.
Dans ce récit des derniers instants de Jacob, nous pourrions reconnaître certaines pratiques de nos familles. C’est un signe de l’universalité de notre humanité, de l’importance des liens familiaux, du respect de la mémoire de nos illustres disparus et de la conscience de notre finitude avec ses conséquences… Nous pourrions y percevoir, également, le caractère primordial de la transmission de la foi. S’il nous paraît si important de transmettre à nos descendants des biens matériels et moraux, il est déterminant voire vital de veiller à leur transmettre la foi en notre Dieu. Il est fort illusoire de prétendre que nos enfants découvriront la foi par enchantement alors que Dieu veut que nous soyons des missionnaires de la foi (cf. Romains 10, 14-21) en commençant par nos familles. Car notre Dieu est un Dieu du lien. Il est Celui qui nourrit nos véritables liens. Il est le Dieu de l’Alliance. Il est le lien par excellence. Pour notre mère, l’Église, les parents sont les premiers éducateurs de la foi de leurs enfants. Cette mission de foi semble l’acte suprême de notre vie.
Ne pas transmettre la foi, c’est manquer de foi.
Dans quelle mesure te sens-tu responsable de la vie de foi des générations futures ?
« Mais Joseph leur répondit : « Soyez sans crainte ! Vais-je prendre la place de Dieu ? Vous aviez voulu me faire du mal, Dieu a voulu le changer en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : préserver la vie d’un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte : moi, je prendrai soin de vous et de vos jeunes enfants. » »
Malgré tout, les frères de Joseph demeurèrent septiques sur la sincérité de cœur de ce dernier. Ils n’ont pas cru en la miséricorde de leur frère. Ils ont alors, une fois encore, recouru au mensonge pour s’assurer sa clémence. Et ils « vinrent eux-mêmes se jeter à ses pieds et lui dire : « Voici que nous sommes tes esclaves. » » Il est à croire que c’est ce manque de confiance qui fit pleurer encore Joseph. Il les invita à contempler la miséricorde et le mystérieux dessein de Dieu plutôt que de s’enfermer dans leur péché : « Vais-je prendre la place de Dieu ? Vous aviez voulu me faire du mal, Dieu a voulu le changer en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : préserver la vie d’un peuple nombreux. »
Même s’il n’est pas considéré comme patriarche, Joseph est une figure de la fidélité des fils d’Israël au Dieu de leurs pères. Durant toute sa vie — dans la joie comme dans la souffrance, dans l’humiliation comme dans la gloire —, il a fait preuve de confiance en Dieu et dans le prochain, d’humilité, de droiture, de patience, de miséricorde, de générosité. Il fut un véritable témoin de l’espérance… Par toute sa vie, et en orientant l’espérance des fils d’Israël vers la terre promise, Il était une préfiguration du Christ.
Souvent, le plus difficile pour nous est de tourner, comme Dieu et avec Lui, la page de notre péché. Nous demeurons arc-boutés sur nos manquements. Alors, ils nous intoxiquent, hypothèquent nos relations — surtout fraternelles — et nous font chérir l’esclavage pendant que Dieu nous convie à la liberté. Nous sommes exhortés à prendre exemple sur Joseph pour nous établir dans une liberté intérieure authentique.
Seul un cœur réconcilié avec soi-même sème l’amour.
Es-tu prêt(e) à déposer ton fardeau ?
Seigneur, Dieu de l’Alliance, accorde à nos familles d’être des foyers de foi, d’espérance et de charité.
Paroles du Pape François
Le disciple est appelé à conformer sa vie au Christ, qui a été persécuté par les hommes, a connu le rejet, l’abandon et la mort sur la croix. Une mission chrétienne tranquille, ça n’existe pas! Dans les difficultés du témoignage chrétien dans le monde, nous ne sommes jamais oubliés, mais toujours aidés par la sollicitude du Père. C’est pourquoi, dans l’Évangile de ce jour, à trois reprises, Jésus rassure les disciples en leur disant: » N’ayez pas peur! ».
Pape François, Angélus du 25 juin 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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