Bonjour les amis,
» Seigneur, écoute la justice ! Entends ma plainte, accueille ma prière, mes lèvres ne mentent pas. De ta face, me viendra la sentence : tes yeux verront où est le droit. Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, tu m’éprouves, sans rien trouver. Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond : écoute-moi, entends ce que je dis. Montre les merveilles de ta grâce, toi qui libères de l’agresseur ceux qui se réfugient sous ta droite. Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; à l’ombre de tes ailes, cache-moi. Et moi, par ta justice, je verrai ta face : au réveil, je me rassasierai de ton visage. » (Ps 16 (17))
Seigneur Jésus, Toi qui nous as révélé la grandeur de Dieu et le visage miséricordieux du Père, éclaire notre route vers Lui, soutiens-nous dans notre combat de la prière, notre combat spirituel qui nous permet d’agir selon l’Esprit-Saint.
Seigneur Dieu, Tu es là mais nous ne pouvons pas encore rayonner pleinement la lumière de Ton visage.
Que Ton Esprit nous aide à vivre dans la joie et la confiance notre chemin de foi, notre attente du face à face avec Toi.
Dilate notre cœur, purifie-le, prépare-le. Viens combler notre souffrance et mettre un peu de lumière dans notre nuit, qu’enfin nous puissions dire : « Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, tu m’éprouves sans rien trouver, aucun murmure en moi : ma bouche n’a point péché à la façon des hommes. » (Ps 17, 3-4)
L’Evangile du jour nous montre Jésus guérir un possédé, ce qui provoque des réactions diverses, l’admiration de la foule et la suspicion des pharisiens. Mais notons que ces deux réactions, même celle de la foule, ne portent aucun fruit car elles ne conduisent à aucun engagement à suivre Jésus. Et nous qui avons entendu les miracles que fait Jésus ces derniers jours, et qui voyons aussi l’action de Dieu dans notre vie, quelle réaction et quel engagement cela provoque-t-il ? Cela nous donne t’il le goût d’être encore plus intime avec Jésus ? Et comment pouvons-nous concrètement aider à la moisson à laquelle Jésus nous envoie ?
Contemplons aussi le charisme de berger de Jésus ; un berger animé par la compassion et la miséricorde ; un berger signe de bonté divine ; une bonté et une compassion universelles car c’est un berger qui s’occupe en priorité des brebis les plus faibles, mais qui ne néglige aucune d’elles, même celles en bonne santé; mais une bonté qui est aussi très intime et personnelle envers chaque brebis. C’est une relation d’amour et de confiance qui se vit entre le berger et chacune de ses brebis. Le troupeau entier peut ainsi vivre en pleine communion.
En tant que baptisé, Jésus nous envoie aussi, à Sa suite, comme ouvrier de sa moisson, des signes de bonté, des bergers doux et humbles de cœur, des personnes de communion entre nos frères et sœurs considérant chacun comme unique et indispensable.
Entendons et méditons Son appel pendant cet été. Jésus nous invite à la prière, une prière incarnée marquée par tous les aspects de notre vie quotidienne, un véritable dialogue avec Dieu qui nous appelle par notre nom. La vie, comme la prière, nous demande confiance, abandon, don de soi. La prière, comme la vie, exige de nous force, ténacité, effort, persévérance pour arriver là où nous voulons arriver. La prière éclaire notre route, et la vie inspire notre prière. Comme le disait Benoît XVI, « si l’objet du désir est la relation avec Dieu, sa bénédiction et son amour, alors la lutte ne pourra qu’atteindre son sommet dans le don de soi-même à Dieu, dans la reconnaissance de sa propre faiblesse, qui l’emporte précisément lorsqu’on en arrive à se remettre entre les mains miséricordieuses de Dieu. ». « On prie comme on vit, parce qu’on vit comme on prie. ». Alors prions :
Seigneur Jésus, Tu ne t’es pas soustrait au combat de la prière et de la confiance, Toi, vrai Dieu et vrai homme. Nous voulons prier avec Toi comme pendant la nuit de Gethsémani, prier avec Toi et en Toi, lutter avec Toi et en toi, pour ressusciter au dernier jour.
Seigneur, Tu nous connais, Tu vois nos faiblesses et le désir de nos cœurs. Donne-nous la force de persévérer. Alors « Moi, dans la justice, je contemplerai ta face, au réveil je me rassasierai de ton image. » (Ps 16, 15)
Aide-nous et soutiens-nous cet été pour Te dédier un peu plus de temps, en lisant la Parole, en Te priant, en écoutant des chants de louange, en faisant une retraite, des exercices spirituels, en résumé, en nous nourrissant, nous ressourçant, en retrouvant joie, repos, confiance en Toi.
Bel été et belle prière à toutes et tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Jésus, Jésus
PREMIERE LECTURE
« Ton nom sera Israël parce que tu as lutté avec Dieu, et tu l’as emporté » (Gn 32, 23-32)
Lecture du Livre de la Genèse
Cette nuit-là, Jacob se leva,
il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants,
et passa le gué du Yabboq.
Il leur fit passer le torrent
et fit aussi passer ce qui lui appartenait.
Jacob resta seul.
Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.
L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui,
le frappa au creux de la hanche,
et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat.
L’homme dit :
« Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. »
Jacob répondit :
« Je ne te lâcherai que si tu me bénis. »
L’homme demanda :
« Quel est ton nom ? »
Il répondit :
« Jacob. »
Il reprit :
« Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël
(c’est-à-dire : Dieu lutte),
parce que tu as lutté avec Dieu
et avec des hommes,
et tu l’as emporté. »
Jacob demanda :
« Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie. »
Mais il répondit :
« Pourquoi me demandes-tu mon nom ? »
Et là il le bénit.
Jacob appela ce lieu Penouël
(c’est-à-dire : Face de Dieu),
car, disait-il,
« j’ai vu Dieu face à face,
et j’ai eu la vie sauve. »
Au lever du soleil, il passa le torrent à Penouël.
Il resta boiteux de la hanche.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » (Mt 9, 32-38)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
voici qu’on présenta à Jésus
un possédé qui était sourd-muet.
Lorsque le démon eut été expulsé,
le sourd-muet se mit à parler.
Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient :
« Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient :
« C’est par le chef des démons
qu’il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,
enseignant dans leurs synagogues,
proclamant l’Évangile du Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. »
Jacob préparait ses retrouvailles avec son frère. Il fit passer devant lui sa descendance et tout ce qui lui appartient. Et « Jacob resta seul. » Une solitude indispensable pour affronter la nuit de son passé et se préparer à l’avenir. Cela prit la forme d’une lutte contre un homme mystérieux. À l’aurore, il en eut la hanche déboitée. Jacob demanda alors la bénédiction. Il s’humilia. En effet, en donnant son nom, il se soumit et reconnut, en Dieu, son appui. Il ne peut plus désormais marcher tout seul… Il reçut un nouveau nom, Israël, et la bénédiction de Dieu.
Dans notre cheminement spirituel, il y a un moment où tout ce que nous avons ne nous est d’aucun secours… C’est le moment de la nécessaire confrontation à notre histoire. C’est un moment de solitude. C’est un moment de vérité. À ce moment, nous avons à affronter notre nuit : la nuit de nos « Jacob », c’est-à-dire de nos fraudes et de nos ruses ; la nuit de nos fuites et de la peur de nos retours. Et Dieu s’invite dans cette nuit. Nous réalisons sa proximité, à la fois comme un danger et comme une opportunité. Nous nous accrochons à Lui et, dans le même temps, nous tentons de Le dominer… De son côté, Il vient nous mettre devant la réalité de nos fautes, de nos compromissions et de nos bricolages mais sans pouvoir vaincre les résistances de notre chair et de notre liberté créée. Il attend, jusqu’à l’aurore de la résurrection, notre salutaire reddition. Toutefois, parce qu’Il nous connaît, Il parvient toujours à nous porter un coup à la hanche. Il parvient à porter un coup à ce sur quoi nous nous appuyons pour marcher, à ce qui fait notre orgueil. Il nous fait réaliser notre fragilité…
Ce combat, c’est aussi celui de notre prière dans la nuit de notre existence. C’est notre cri persévérant vers ce Dieu qui ne sait pas fermer ses oreilles et qui se laisse vaincre par nos supplications. Mais Il nous demande de reconnaître nous découvrir, de nous livrer à Lui et de nommer notre malice afin de nous en libérer. Dans sa grande miséricorde, Dieu n’a jamais voulu que notre péché soit notre nom (Jacob = fraude, tromperie), ni qu’il détermine notre identité. Il veut nous donner un nouveau nom. Un nom de victoire : le nom de notre communion avec Lui. Il veut qu’un jour nouveau se lève pour nous, le jour de notre conversion. Alors nous découvrirons Penouël et nous parviendrons au torrent des grâces divines.
Seigneur mon Dieu, je ne te lâcherai que si Tu me bénis.
Paroles du Pape François
Une nouvelle rencontre avec l’Évangile de la foi, de l’espérance et de l’amour nous invite à faire preuve d’un esprit créatif et renouvelé. L’action du Christ est une réponse directe à la foi de ces personnes, à l’espoir qu’elles placent en Lui, à l’amour qu’elles manifestent les unes envers les autres. Et donc Jésus guérit, mais il ne guérit pas simplement la paralysie, il guérit tout, il pardonne les péchés. Il accouche à nouveau, disons. Une guérison physique et spirituelle, tout ensemble, fruit d’une rencontre personnelle et sociale. Et alors nous nous demandons: comment pouvons-nous contribuer à guérir notre monde aujourd’hui? En tant que disciples du Seigneur Jésus, qui est le médecin des âmes et des corps, nous sommes appelés à poursuivre «son œuvre de guérison et de salut» (CEC, 1421) dans le sens physique, social et spirituel.
Pape François, Audience générale, 5 août 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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