Bonjour les amis,
Hier l’Eglise nous invitait à contempler le Sacré-Cœur de Jésus, et aujourd’hui le Cœur immaculé de Marie. Ces deux cœurs sont profondément unis par le même amour. Le cœur de la mère et le cœur du Fils battent à l’unisson mais ce sont deux cœurs différents. Le cœur de Jésus nous invitait au don total de soi-même par amour. Aujourd’hui, Marie nous offre un cœur qui aime dans la fidélité exigeante dans notre quotidien, dans la simplicité de notre vie. Le cœur de Marie est celui d’une femme et d’une mère qui traverse des épreuves, mais d’où jaillit une foi, la docilité, la tendresse, la disponibilité, la force, l’humilité, la reconnaissance… Les pensées, les paroles et les actions de Marie ont comme source et objectif de contempler et de plaire au Seigneur.
Demandons au Seigneur d’unir notre cœur avec celui de Jésus et celui de Marie, et demandons-Lui la grâce de L’aimer chaque jour plus pleinement.
« Mon cœur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me réjouis de ton salut !
L’arc des forts sera brisé, mais le faible se revêt de vigueur. Les plus comblés s’embauchent pour du pain, et les affamés se reposent.
Le Seigneur fait mourir et vivre ; il fait descendre à l’abîme et en ramène. Le Seigneur rend pauvre et riche ; il abaisse et il élève.
De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre pour qu’il siège parmi les princes et reçoive un trône de gloire. » Cantique d’Anne (1 S 2)
Le Cantique d’Anne, la mère de Samuel, proposé par la Liturgie du jour nous rappelle naturellement le Magnificat de Marie. Aurait-elle fait un plagiat ? Evidemment non, mais elle le connaissait, elle le lisait, le méditait, elle l’a mis au fond de son cœur pour se l’approprier. C’est aussi ce qui nous est proposé chaque jour avec les textes et la liturgie de chaque jour, nous laisser envahir par la lumière et la vie qu’elle contient, par exemple, en la lisant, en gardant au moins une phrase, une prière, au fond de nous-même, en prenant des parenthèses dans notre journée que nous réservons au Seigneur, pour nous confier à Lui dans le silence, Lui demander de nous éclairer, d’inspirer notre cœur. Il est aussi génial de prendre ce temps pour relire un moment important, émouvant, marquant, de notre journée, pour y découvrir la présence de Dieu au milieu de notre quotidien, de nos joies, de nos peines, pour sentir qu’Il est toujours avec nous.
Bien sûr nos journées sont bien occupées et nous laissent peu de temps pour penser au Seigneur, enfin c’est ce que nous pensons. Mais, si le Seigneur compte pour nous, même au milieu de occupations, de nos soucis, il est toujours possible de prendre un petit moment pour nous et pour le Seigneur, pour nous recueillir en celui qui demeure en nous, et comme pour beaucoup de choses, la régularité des moments passés avec le Seigneur nous aidera à nous laisser envahir de plus en plus profondément par sa présence, son amour. Cette profonde présence divine nous donne joie, force, amour, confiance, docilité, humilité, bref tout ce qui nous mène vers la vie. Quelques minutes par jour, pour trouver le chemin vers le bonheur … est-ce trop ? Si oui, demandons l’aide du Seigneur. Lui est toujours là pour nous, et Il nous aime même au milieu de nos éloignements :
Seigneur Jésus, nous Te rendons grâce pour nous avoir donné ta Mère afin qu’elle nous guide sur le chemin de la Vie. Tu nous offres aujourd’hui son Cœur immaculé qui nous conduit vers le Tien.
Aide-nous à arriver à prendre des moments d’intimité avec Toi chaque jour, que nous puissions créer une place secrète, un abri pour Toi, endroit de paix au fond de notre cœur pour te rencontrer le plus souvent possible, pour que notre cœur repose entre les deux vôtres pour qu’il guérisse de nos blessures, pour qu’il soit purifier et se nourrisse de votre amour, et trouve les forces pour nous donner totalement à la construction du Royaume.
Marie, nous avons le désir d’avoir un cœur comme le sien, accueillant, disponible, et ouvert à la Parole de Dieu. Marie, intercède pour nous auprès de ton Fils.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d ‘inspiration : https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Toi, notre mère, nous te prions !
1
Toi qui portes la vie,
Toi qui portes la joie,
Toi que touche l’Esprit,
Toi que touche la croix.
2
Toi qui donnes l’espoir,
Toi qui gardes la foi,
Toi qui passes la mort,
Toi debout dans la joie.
3
Toi le coeur sur la main,
Toi la joie pour les yeux,
Toi le miel et le vin,
Ô sourire de Dieu.
PREMIERE LECTURE
« Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifié au péché » (2 Co 5, 14-21)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
l’amour du Christ nous saisit
quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous,
et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
Car le Christ est mort pour tous,
afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes,
mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
Désormais nous ne regardons plus personne
d’une manière simplement humaine :
si nous avons connu le Christ de cette manière,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
Si donc quelqu’un est dans le Christ,
il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé,
un monde nouveau est déjà né
Tout cela vient de Dieu :
il nous a réconciliés avec lui par le Christ,
et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
Car c’est bien Dieu
qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui :
il n’a pas tenu compte des fautes,
et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ,
et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel :
nous le demandons au nom du Christ,
laissez-vous réconcilier avec Dieu.
Celui qui n’a pas connu le péché,
Dieu l’a pour nous identifié au péché,
afin qu’en lui nous devenions justes
de la justice même de Dieu.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements » (Lc 2, 41-51)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem
pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans,
ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem,
en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Eux ne comprirent pas. Permettez-moi d’occulter dans ce commentaire l’âge de Jésus, qui est un adolescent dans ce récit. Avouons qu’il y a des moments où tout à coup, nous avons comme perdu le fil qui existait entre Jésus et nous, le fil de la prière, le fil d’une certaine présence.
Et le comble, ici, c’est que cela arrive en repartant d’une célébration qui a réjouie le cœur de tous ! Cela aussi peut nous arriver : après un temps fort, quel qu’il soit, se demander tout à coup : mais où est cette communion, cette présence ? Et ressentir comme un grand vide, une absence. « Pourquoi as-tu agi de la sorte ? Nous te cherchons tout angoissés !» La réponse de Jésus est toujours et encore à entendre : « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
Qu’est-ce que cela peut signifier pour nous ? Pourquoi l’évangéliste tient-il à nous présenter cette scène ? Peut-être risquons-nous, dans des moments de communion particulière, des temps forts de notre foi, de faire de Jésus un peu ‘’notre Jésus’’, comme Marie et Joseph. Ce rappel est alors salutaire : Jésus, aussi proche de nous soit-il, ne nous appartient pas. Il est toujours bien au-delà de ce que nous en connaissons. Il est fils du Père, et nous le perdons si nous oublions ce lien si fondamental pour lui.
En lui, nous sommes en présence du Père, présence que nous sommes appelés à vivre en tout temps, en tout lieu, présence toujours nouvelle, ainsi que vit Jésus lui-même le vit.
Jésus, nous t’apportons tous ces moments où nous croyons te perdre. Que nous sachions alors te retrouver dans ce qui fait ton identité : cette relation à Dieu lui-même, présent en toute situation. Présence toujours renouvelée.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« L’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort. Car le Christ pas est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux. »
À tous les hommes, Dieu a substitué le Christ. Et Lui, il a accepté de se tenir à leur place afin qu’ils se tiennent à sa place. En prenant sur Lui les péchés de tous, Il a connu la mort. Et comme Il n’a pas commis de péché, Il a été ressuscité. En effet, « Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifié au péché, afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu. » Ainsi, tout pécheur est voué à la mort. Par la grâce de Dieu, la mort garde ce qui lui ressemble et lui appartient : le péché. Et Dieu accorde la vie au pécheur ainsi affranchi du péché par la puissance du Christ.
Par conséquent, quiconque prend conscience de ses péchés doit accepter de les plonger dans la mort. Il doit accepter de s’en départir. Il doit travailler à mourir à eux afin de parvenir à la vie dans le Christ. Et Jésus-Christ devient le centre de sa vie. En effet, c’est en se faisant le centre de leur propre vie que les humains accèdent au péché. Ils célèbrent leur orgueil et deviennent esclaves de leurs instincts et de leurs limites. En se référant au Christ, ils entrent dans la spirale de son Amour et de sa Vie, Lui qui, par amour pour eux, a donné sa vie : « si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. »
La contemplation de cette merveilleuse œuvre du Seigneur ne peut que nous jeter dans les étreintes de l’amour. Elle nous met en orbite pour intégrer le monde nouveau, celui de l’Amour. Nous sommes ainsi appelés à nous laisser réconciliés avec Dieu notre Père par le Christ. Nous sommes ainsi invités à ne faire place en nous que pour Lui. C’est par amour pour Dieu que nous devons renoncer au péché. C’est en considérant son don, que nous devrons discerner notre bonheur véritable.
Renoncer au péché pour vivre, c’est être centré sur le Christ.
Qui est la référence de ta vie ?
Seigneur mon Dieu, merci pour ton Amour qui me sauve. Donne-moi de vivre en Toi et pour Toi.
Paroles du Pape François
La stupéfaction et l’angoisse sont les deux éléments sur lesquels je voudrais attirer votre attention: la stupéfaction et l’angoisse. Dans la famille de Nazareth, l’étonnement n’a jamais manqué, même à un moment dramatique comme la perte de Jésus: c’est la capacité de s’étonner de la manifestation progressive du Fils de Dieu. S’étonner, c’est s’ouvrir aux autres, comprendre les raisons des autres: cette attitude est importante pour guérir les relations compromises entre les personnes, et elle est également indispensable pour guérir les blessures ouvertes dans le milieu familial. Le deuxième élément que je voudrais retenir de l’Évangile est l’angoisse que Marie et Joseph ont éprouvée lorsqu’ils n’ont pas trouvé Jésus. Cette angoisse qu’ils ont éprouvée pendant les trois jours de la perte de Jésus, devrait aussi être notre angoisse lorsque nous sommes loin de Lui, lorsque nous sommes loin de Jésus.
Pape François, Angélus, 30 décembre 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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