Bonjour les amis,
» De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. » (Ps 137 (138))
Seigneur, envoie sur nous ton Esprit créateur et renouvelle en nous Ta grâce. Que ton Esprit transforme en joie la tristesse au fond de notre cœur pour être témoins de Ta lumière auprès de nos frères. Et donne-nous la grâce de ne jamais nous décourager dans les moment difficiles.
Comme hier, Jésus nous invite à développer notre disponibilité à l’Esprit Saint. Son départ laisse pour les disciples un vide immense. Que vont-ils devenir sans Lui ? Comment ne pas se mettre à leur place et comprendre que la perte d’un être cher qui a donné un sens à leur vie est difficile. Mais Jésus, qui les a choisis, ne peut pas les abandonner. S’il s’en va, ce n’est pas sans raison, ce départ est même une promesse pour ses apôtres. C’est aussi une promesse pour nous tous, Jésus ne nous abandonne jamais même si parfois on a l’impression d’être abandonnés.
Jésus doit s’en aller, il doit retourner auprès de son Père mais le vide qu’Il laisse en eux, en nous, l’espace qui va se créer nous permettra d’accueillir ce cadeau immense qu’est le don de l’Esprit Saint. Après avoir été spectateurs des paroles et des actes de Jésus, ils vont devenir les acteurs des paroles et des œuvres intérieures de l’Esprit Saint. Ils prolongeront ainsi la présence de Jésus sur terre, en se laissant guider par son Esprit.
C’est aussi pour nous l’occasion d’accueillir avec toujours plus de joie et de gratitude cette grande mission, grâce au don de l’Esprit Saint, de prolonger la présence et l’action de Dieu sur la terre. Alors non seulement nous n’avons aucune raison d’être tristes, mais ce don de l’Esprit que nous avons reçu le jour de notre baptême, qui nous défend du mal, inspire et illumine toute notre vie, et nous guide sur le Chemin, la Vérité, la Vie, devrait nous mettre en joie.
En résumé, Jésus a rejoint son Père mais Il ne nous a pas laissés seuls, Il nous a donné son Esprit et Il est toujours présent parmi nous dans l’Eucharistie. Alors renouvelons notre confiance totale en Dieu car Il ne nous abandonne jamais et nous accompagne chaque jour, Il est toujours à nos côtés pour nous combler de grâces toujours au-delà de nos espérances.
Seigneur, merci pour tous Tes bienfaits de chaque jour.
Pardon de ne pas toujours Te faire confiance et de me sentir parfois seul et de ne pas toujours sentir ta présence en moi et autour de moi.
Aide-moi à laisser ton Amour immense travailler encore plus en moi, à ôter tout pouvoir à mes propres peurs, à transformer mes faiblesses en richesses, à transformer ma tristesse en joie, pour demeurer dans ton Amour avec Jésus à jamais vivant en moi.
» Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force. Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. » (Ps 137 (138))
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/ et https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Une porte ouverte sur le ciel
UN BOUQUET DE FLEURS, UN ARC-EN-CIEL
UNE ROSE BLANCHE QUI SOURIT TOUT EN PLEURANT
Ô MERCI JÉSUS DE NOUS DONNER TA MÈRE POUR MAMAN
1
Celle qui accueille l’Esprit de Dieu
En lui donnant son coeur,
Celle qui dit « oui » baissant les yeux,
Servante du Seigneur.
2
Celle qui donne vie au Christ Amour
Étendu sur la paille,
Celle qui est présente au fil des jours
Lorsque Jésus travaille.
3
Celle qui se tient le coeur brisé
Devant son fils en croix,
Celle qui devient mère du monde entier,
Ouvrant tout grand ses bras.
4
Celle qui est là lorsque l’Esprit
Descend comme un grand feu,
Celle qui devient au paradis
La douce mère de Dieu.
PREMIERE LECTURE
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et toute ta maison » (Ac 16, 22-34)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
dans la ville de Philippes,
la foule se déchaîna contre Paul et Silas.
Les magistrats ordonnèrent
de leur arracher les vêtements
pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups,
on les jeta en prison,
en donnant au geôlier la consigne
de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne,
il les mit tout au fond de la prison,
avec les pieds coincés dans des blocs de bois.
Vers le milieu de la nuit,
Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu,
et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre,
qui secoua les fondations de la prison :
à l’instant même, toutes les portes s’ouvrirent,
et les liens de tous les détenus se détachèrent.
Le geôlier, tiré de son sommeil,
vit que les portes de la prison étaient ouvertes ;
croyant que les détenus s’étaient évadés,
il dégaina son épée et il était sur le point de se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier d’une voix forte :
« Ne va pas te faire de mal,
nous sommes tous là. »
Ayant réclamé de la lumière,
le geôlier se précipita
et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda :
« Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent :
« Crois au Seigneur Jésus,
et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur,
ainsi qu’à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
À l’heure même, en pleine nuit,
le geôlier les emmena pour laver leurs plaies.
Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il fit monter chez lui Paul et Silas,
il fit préparer la table
et, avec toute sa maison,
il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous » (Jn 16, 5-11)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé,
et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?”
Mais, parce que je vous dis cela,
la tristesse remplit votre cœur.
Pourtant, je vous dis la vérité :
il vaut mieux pour vous que je m’en aille,
car, si je ne m’en vais pas,
le Défenseur ne viendra pas à vous ;
mais si je pars, je vous l’enverrai.
Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde
en matière de péché, de justice et de jugement.
En matière de péché,
puisqu’on ne croit pas en moi.
En matière de justice,
puisque je m’en vais auprès du Père,
et que vous ne me verrez plus.
En matière de jugement,
puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)
Une séparation, c’est comme une petite mort. Cela implique quelque chose qui ressemble à un travail de deuil.
Les disciples viennent de retrouver le Christ ressuscité. Ils doivent à présent, à nouveau, se séparer de lui. Il est vivant, mais il ne sera plus là. Comment vivre cette séparation, autrement que dans la tristesse qui les envahit et les empêche de se poser les bonnes questions ?
Lors d’une réflexion menée en équipe de funérailles, alors que nous nous demandions quoi conseiller aux personnes dans le deuil qui ne savent que faire des cendres de leur défunt, l’un d’entre nous a eu cette expression éclairante : « Ni trop près, ni trop loin. »
Ni trop près : celui qui est mort n’est plus là. N’entretenons pas un chagrin éternel par le culte du souvenir. La tristesse n’est jamais bonne conseillère. Elle nous fait voir les choses en noir, nous empêche d’avancer, de discerner le positif, d’être dans l’action de grâces. Elle ne nous fait pas poser les bonnes questions pour notre vie.
Ni trop loin : il faut pouvoir aller se recueillir et prier dans un lieu où sera conservée la mémoire du défunt.
Le Christ n’est plus là. Ne vivons pas dans l’illusion de sa proximité, qui pourrait nous empêcher d’exercer nos responsabilités dans ce monde où nous vivons sans lui. Il n’y a pas de vie, de nouveauté, de création, possibles, sans séparation. Le maître finit toujours par s’effacer devant l’élève, les parents devant leurs enfants. Jésus, de même, laisse la place à l’Église, sans jamais cesser de l’accompagner à distance.
Le Christ n’est jamais loin : nous le rencontrons dans la prière, plus encore dans les sacrements par lesquels il continue à se donner réellement à nous et à nous donner sa force de vie. Nous continuons à entendre sa Parole et à nous en nourrir.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient. Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l’instant même, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les détenus se détachèrent. »
Roués de coups puis jetés au fond d’une prison, les pieds coincés dans des blocs de bois, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu. Leur seul recours dans l’épreuve, c’était le Seigneur ; leur seule prière, la louange de Dieu. Ils ont transformé ce lieu de gémissements, de plaintes, de pleurs, de soupirs, de cris, de révoltes, etc. en un sanctuaire de louanges. Ils ont fait de cette prison, une porte ouverte sur le ciel. Ils ont semé dans ces cœurs meurtris et désespérés, la paix et la confiance. Leurs chants et leur attitude attirèrent l’attention de tous. Leur conversation avec Dieu devint une prédication ; les autres détenus les écoutaient. Et pour tous, la louange porta son fruit. Tous — ceux qui chantaient et ceux qui écoutaient — bénéficièrent de la même grâce : la libération. Celui, qui n’écoutait pas, fut sauvé du suicide. Le geôlier devint le serviteur et le païen, un frère dans la foi : « Avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu. »
Quelle puissance dans la louange ! Elle secoue les fondations du mal comme au jour de la résurrection, brise les liens et transforme des vies. Elle se révèle une arme redoutable au service du disciple du Christ. Elle est, en réalité, la force de ceux qui jouissent de la liberté intérieure. Elle est l’expression d’une confiance totale en Dieu. Elle est une puissante intercession… Nos jérémiades n’ont plus de raison d’être !
La louange est libératrice car la véritable prison est intérieure.
Qu’attends-tu pour sortir de ta prison ?
Ô Christ Ressuscité, je veux Te louer en tout temps et en tout lieu.
Paroles du Pape François
l’Esprit Saint ne nous rend pas seulement capables d’espérer, mais également d’être semeurs d’espérance, d’être nous aussi — comme Lui et grâce à Lui — des «paraclets», c’est-à-dire des consolateurs et des défenseurs de nos frères, des semeurs d’espérance. Un chrétien peut semer des amertumes, peut semer des perplexités, et cela n’est pas chrétien, et ceux qui font cela ne sont pas de bons chrétiens. Il sème l’espérance: il sème l’huile de l’espérance, et non pas le vinaigre de l’amertume et du dés-espoir.
Pape François, Audience générale 31 Mai 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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