Bonjour les amis,
Seigneur, nous nous mettons en Ta présence, Toi qui as tout créé, qui nous as créé. Augmente notre foi. Nous espérons en Toi. Nous espérons en Ta parole, en Tes promesses, en la vie éternelle. Donne-nous de vivre le regard fixé sur Toi. Seigneur, nous T’aimons mais affermis notre amour parfois faible et inconstant. Seigneur, montre-nous le chemin pour porter du fruit !
Il est bon parfois de se poser pour observer le chemin parcouru depuis quelques jours avec la Parole. Or depuis dimanche, Jésus nous a rappelé notre vocation : nous sommes les sarments, attachés à Lui, et par lesquels Il porte du fruit. Pour cela nous sommes appelés à demeurer en Lui. Hier, Jésus nous avait dit comment demeurer en Lui : en gardant ses commandements. Aujourd’hui, Jésus nous précise que ce commandement, c’est l’amour.
Pour reprendre l’image de la vigne, l’amour est la sève qui traverse toute la vigne, qui irrigue le sarment et développe les fruits. La seule manière de vivre et de porter des fruits et des fruits qui durent, est de rester unis à cette source d’amour, de le faire vivre en nous, et de nous laisser traverser par lui. Il s’agit donc de tout vivre par amour, de nous laisser mesurer par cet amour.
Les seules pensées, les seules paroles, les seules actions qui auront une véritable signification et une quelconque importance, seront celles, même les plus petites, que nous aurons accomplies avec amour. L’amour est le seul critère de notre vie humaine.
Méditons enfin cette lettre de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus à Mère Marie de Gonzague tirée du Magnificat du jour :
« Comment Jésus a-t-il aimé ses disciples et pourquoi les a-t-il aimés ? Ah ! Ce n’était pas leurs qualités naturelles qui pouvaient l’attirer, il y avait entre eux et lui une distance infinie. Il était la science, la Sagesse éternelle, ils étaient de pauvres pêcheurs, ignorants et remplis des pensées terrestres. Cependant Jésus les appelle ses amis, ses frères. Il veut les voir régner avec lui dans le royaume de son Père et pour leur ouvrir ce royaume. Il veut mourir sur une croix car il a dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »
Mère bien-aimée, en méditant ces paroles de Jésus, j’ai compris combien son amour pour mes sœurs était imparfait, j’ai vu que je ne les aimais pas comme le bon Dieu les aime. Ah ! je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertus qu’on leur voit pratiquer, mais surtout j’ai compris que la charité ne doit point rester enfermée dans le fond du cœur : « Personne, a dit Jésus, n’allume un flambeau pour le mettre sous le boisseau, mais on le met sur le chandelier, afin qu’il éclaire TOUS ceux qui sont dans la maison » (Mt 5, 15). Il me semble que ce flambeau représente la charité qui doit éclairer, réjouir, non seulement ceux qui me sont les plus chers, mais TOUS ceux qui sont dans la maison, sans excepter personne. » Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus
« Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt ! Je veux chanter, jouer des hymnes ! Éveille-toi, ma gloire ! Éveillez-vous, harpe, cithare, que j’éveille l’aurore ! Je te rendrai grâce parmi les peuples, Seigneur, et jouerai mes hymnes en tous pays. Ton amour est plus grand que les cieux, ta vérité, plus haute que les nues. Dieu, lève-toi sur les cieux : que ta gloire domine la terre ! » (Ps 56 (57))
Seigneur, laisse-nous reposer sur Ton cœur, comme un ami, et non comme un serviteur. Ton amitié est ce que nous désirons, suivre ton commandement est doux à nos yeux. Donne-nous la force et la grâce d’aimer à notre tour comme Tu nous aimes. Que l’adoration de Ta croix et la méditation de Ta Résurrection nous soutiennent dans nos moments de tentation et soit source de nos élans de charité vers nos frères et soeurs.
Jésus ressuscité, ressuscite-nous avec toi !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source : https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Aimez-vous les uns les autres
1. Vous êtes mes amis, Car ma parole habite en vous. Demeurez en mon amour.
2. Demandez en mon nom, Le Père vous l’accordera. Demeurez en mon amour.
3. Le Père m’a aimé, Moi aussi je vous ai aimés. Demeurez en mon amour.
4. C’est moi qui suis le cep, En moi vous porterez du fruit. Demeurez en mon amour.
5. Vous serez mes témoins, Baptisés dans l’unique Esprit. Demeurez en mon amour.
6. Que ma joie soit en vous, Et votre joie sera parfaite. Demeurez en mon amour.
PREMIERE LECTURE
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent » (Ac 15, 22-31)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
les Apôtres et les Anciens
décidèrent avec toute l’Église
de choisir parmi eux
des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé.
C’étaient des hommes
qui avaient de l’autorité parmi les frères :
Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
Voici ce qu’ils écrivirent de leur main :
« Les Apôtres et les Anciens, vos frères,
aux frères issus des nations,
qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie,
salut !
Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris,
sont allés, sans aucun mandat de notre part,
tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
nous avons pris la décision, à l’unanimité,
de choisir des hommes que nous envoyons chez vous,
avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul,
eux qui ont fait don de leur vie
pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
Nous vous envoyons donc Jude et Silas,
qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé
de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations
que celles-ci, qui s’imposent :
vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles,
du sang,
des viandes non saignées
et des unions illégitimes.
Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela.
Bon courage ! »
On laissa donc partir les délégués,
et ceux-ci descendirent alors à Antioche.
Ayant réuni la multitude des disciples,
ils remirent la lettre.
À sa lecture, tous se réjouirent
du réconfort qu’elle apportait.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 15, 12-17)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Prolongeant l’image de la vigne, Jésus a choisi les Douze pour qu’ils portent du fruit. Les Douze, et pas seulement les Douze. Ces paroles s’adressent également à tous ceux qui essaient d’être disciples du Christ. De quels atouts disposons-nous pour avoir cette fécondité ?
L’amour que Jésus nous porte et qu’il nous a manifesté en nous faisant le don de sa vie, l’amour totalement désintéressé, l’amour-agapè, débouche sur une autre forme d’amour, l’amour d’amitié. Jésus désire qu’existe une réelle amitié entre lui et nous. A la générosité désintéressée s’ajoute une dimension affective. Un ami, c’est quelqu’un avec qui on aime passer du temps pour qu’une intimité durable s’établisse. N’hésitons donc pas à prendre du temps sur nos journées, en fréquentant la Bible et en restant en prière, pour mieux le connaître.
Parfois nous sommes déçus, parce que cet ami ne nous donne pas ce que nous attendons de lui. L’ennui envahit nos temps de prière. Ou encore nous adressons des demandes sans être exaucés, alors que Jésus a dit une parole que nous ont retransmise Matthieu et Luc : « Demandez, on vous donnera » (Mt 7,7 ; Lc 11,9). Mais Jean apporte une précision utile : « Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. » Pour être exaucées, nos demandes doivent être fidèles à la volonté de Jésus. Si nous demandons n’importe quoi, qui nous dispenserait de travailler ou de faire des efforts, il y a peu de chance que nous soyons exaucés.
Nous pouvons alors faire nôtre cette parole que le père Aimé Duval chantait à Jésus dans les années cinquante : « Seigneur, mon ami, tu m’as pris par la main, j’irai avec toi sans effroi jusqu’au bout du chemin. »
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Les Apôtres et les Anciens, vos frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut ! »
Les Apôtres et les Anciens se considéraient comme des frères de ces chrétiens issus des nations et voulaient être accueillis comme tels. Ils traduisaient ainsi, qu’au-delà de toute considération, ils étaient bénéficiaires, au même titre, de la grâce du Salut. Dans le même temps, ceux qui, par leurs propos et sans aucun mandat, ont été jeté le trouble et le désarroi, ils les reconnaissaient également comme leurs frères. Leur comportement n’a pas remis en cause leur dignité fraternelle. Et cette fraternité n’autorise pas à cautionner leur prétention.
Admirons cette conscience de la fraternité chez les Apôtres et les Anciens pour nous résoudre à nous débarrasser de tout semblant de fraternité et de la fraternité à deux vitesses.
En Christ, la fraternité est à la fois une grâce et un engagement.
Dans quelle mesure vis-tu la fraternité chrétienne ?
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent : vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. »
Il y a, de la part des Apôtres et des Anciens, une très vive conscience de la présence de Dieu et de son œuvre avec eux. Ils reconnaissaient qu’ils n’étaient pas maîtres de la mission. (Cf. Actes des Apôtres 14, 27 ; 15, 7.8.12.14.28) Ils étaient désireux de ne pas faire obstacle à Dieu et de rechercher sa Volonté. C’est dans cette quête qu’ils avaient à cœur de ne pas accabler leurs frères issus des nations. Ce qu’ils leur recommandèrent visait à combattre l’idolâtrie et à promouvoir le commandement de l’amour de Dieu et du prochain. Et la joie que suscita la lecture de cette lettre témoignait de la l’action divine.
Nous avons parfois tendance à considérer la mission comme nôtre et à oublier que nous ne sommes que des instruments de Dieu. Comme tels, nous sommes au service de son œuvre du Salut qui est libération et épanouissement.
La foi n’est pas une corvée.
Quel réconfort éprouves-tu dans ta vie de foi ?
Ô Christ Ressuscité, que l’unité de l’Église et l’épanouissement de nos frères soient notre désir.
Paroles du Pape François
Il s’est attaché à notre vie, il ne peut pas s’en détacher. Il a joué dur! Et Il reste fidèle à cette attitude. Nous avons été choisis par amour et c’est notre identité. «J’ai choisi cette religion, j’ai choisi, etc…» : non, vous n’avez pas choisi. C’est Lui qui vous a choisi, qui vous a appelé et qui s’est engagé. Et ceci est notre foi. Si nous ne croyons pas cela, nous ne comprenons pas ce qu’est le message du Christ, nous ne comprenons pas l’Évangile. (
Pape François, Homélie, Chapelle Sainte-Marthe, 23 juin 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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