L’eucharistie, notre pain de vie

Bonjour les amis,

« Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays ! Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur ! » (Ps 116 (117), 1, 2)

Dans l’Evangile du jour, Jésus affirme trois vérités très claires : nous devons manger et boire le corps et le sang du Fils de Dieu ; si nous ne prenons pas l’Eucharistie nous ne pouvons pas avoir la Vie ; nous sommes déjà dans la vie éternelle et cette vie est l’unique condition pour la résurrection.

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. » (Jn 6, 52-59)
L’Eucharistie, manger le corps du Fils de l’Homme, est une manière de conserver notre union réciproque intacte avec le Seigneur, notre ressemblance, notre identification, c’est-à-dire penser, parler et aimer comme Lui. C’est pourquoi nous devons retrouver notre ferveur eucharistique. Par cette petite hostie, Dieu Lui-même vient directement dans notre cœur pour y établir une mystérieuse et magnifique relation d’amour. Et c’est dans cette union d’amour que s’établit l’Eglise, c’est pourquoi nous devons conserver/retrouver cette tendresse envers l’Eucharistie, car à partir de l’Eucharistie, nous pourrons nous mettre avec un dévouement renouvelé au service de nos frères et sœurs.
L’Eucharistie n’est pas une expérience ponctuelle, c’est le fil rouge de toute notre vie. Vivre l’Eucharistie, à chaque fois que nous le pouvons, n’est pas un petit moment sympa isolé, un moment de joie au milieu d’une semaine triste, mais elle soutient et nourrit notre union quotidienne et continue avec Jésus. La nourriture terrestre que nous mangeons lors de nos repas nous donne l’énergie tout au long de la journée. L’Eucharistie soutient notre union à Jésus et nourrit notre vie divine tout au long de notre vie.

« Comment te rendrai-je Seigneur tout le bien que tu m’as fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai ton nom » (Ps 116, 12-13). Je t’offrirai le seul sacrifice qui te plaise : la louange et l’action de grâce parfaite de ton Fils unique Jésus-Christ. Il a pris chair de notre chair et est descendu dans notre mort afin de « nous ressusciter au dernier jour ». Mais dans son trop grand amour pour nous, il a voulu nous laisser le mémorial de son sacrifice rédempteur, afin que nous puissions dès à présent vivre de sa vie en nous unissant à lui, en mangeant sa chair et en buvant son sang eucharistique. Oui : « Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur ! » (Ps 116) » Abbé Philippe Link
Jésus, sans toi, nous sommes morts. Viens nous ressusciter ! Pour l’éternité ! Que nous puissions chanter les louanges de notre créateur et lui être semblables en le voyant face à face !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://evangeli.net/evangile et https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Devenez ce que vous recevrez

R. Devenez ce que vous recevez, Devenez le corps du Christ,
Devenez ce que vous recevez, Vous êtes le corps du Christ.


1. Baptisés en un seul Esprit, Nous ne formons tous qu´un seul corps,
Abreuvés de l´unique Esprit, Nous n´avons qu´un seul Dieu et Père.

2. Rassasiés par le pain de Vie, Nous n´avons qu´un cœur et qu´une âme ,
Fortifiés par l´amour du Christ, Nous pouvons aimer comme il aime.

3. Purifiés par le sang du Christ, Et réconciliés avec Dieu,
Sanctifiés par la vie du Christ, Nous goûtons la joie du Royaume.

4. Rassemblés à la même table, Nous formons un peuple nouveau :
Bienheureux sont les invités Au festin des Noce(s) éternelles.

5. Appelés par Dieu notre Père À devenir saints comme lui,
Nous avons revêtu le Christ, Nous portons la robe nuptiale.

6. Envoyés par l´Esprit de Dieu Et comblés de dons spirituels,
Nous marchons dans l´amour du Christ, Annonçant la Bonne Nouvelle.

7. Rendons gloire à Dieu notre Père, Par Jésus son Fils Bien-Aimé,
Dans l´Esprit, notre communion Qui fait toutes choses nouvelles.

PREMIERE LECTURE

« Cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations » (Ac 9, 1-20)

Lecture du Livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière
contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes
qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas,
soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait :
« Saul, Saul,
pourquoi me persécuter ? »
Il demanda :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La voix répondit :
« Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville :
on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés,
muets de stupeur :
ils entendaient la voix,
mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre
et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main
pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue
et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit :
« Ananie ! »
Il répondit :
« Me voici, Seigneur. »
Le Seigneur reprit :
« Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie,
entrait et lui imposait les mains
pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit :
« Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
Mais le Seigneur lui dit :
« Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom
auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai
tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
Ananie partit donc
et entra dans la maison.
Il imposa les mains à Saul, en disant :
« Saul, mon frère,
celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu
sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue,
et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples
et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues,
affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit
alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père François Lestang (RCF)

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». Manger la chair, boire le sang. Ce que suggèrent ces expressions, voilà de quoi surprendre, et même choquer les auditeurs de Jésus. N’est-il pas affirmé dans la Torah que le sang, c’est la vie, et que tout contact avec le sang rend impur, impropre à la relation avec Dieu. Comment comprendre ? N’est-ce pas inadmissible ? Le résultat le plus immédiat de cet enseignement de Jésus, c’est que beaucoup de ses disciples décident de le quitter.

Comme prêtre, lors de chaque eucharistie, je dis à ceux qui célèbrent avec moi : « prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps, livré pour vous », puis « prenez et buvez-en tous, ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle ». A la suite de Jésus, j’invite à manger ce pain qui est son corps, à boire ce vin qui est son sang, à partager un même pain pour être un seul corps, pour devenir ce que nous recevons, selon les paroles de saint Augustin.

Mais qu’est-ce qui rend possible que de la farine et de l’eau soient reconnues comme le corps du Christ, et le jus fermenté de la vigne comme son sang ? Seul l’Esprit saint permet ce passage, dans nos cœurs, dans nos corps, dans notre assemblée, dans ces aliments qui deviennent par la foi ce que Jésus a promis, et qui nous donnent de partager sa vie livrée, de nous livrer nous-mêmes, transformés nous aussi par ce corps, ce sang, cet Esprit. Sans l’Esprit, tout cela n’est que folie. Avec lui, c’est le secret le plus beau de notre vie chrétienne.

Esprit saint, viens visiter mon cœur et mon intelligence, mes sens et ma mémoire, pour me préparer à croire et à comprendre toujours davantage l’amour étonnant de Dieu, manifesté dans le pain et le vin de nos eucharisties

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem. »
Puisque les disciples du Seigneur se sont dispersés, Saul va les chercher en dehors de Jérusalem. Il s’en allait faire obstacle au Chemin du Seigneur. C’est à son chemin de rage que le Seigneur fit obstacle. Il voulait enchaîner les disciples du Seigneur. Il fut renversé. Il pensait combattre une idée ; il découvre qu’il combattait une personne. Il pensait s’attaquer à un groupe ; il réalise qu’il s’en prenait à un corps : le Corps de l’Église dont Jésus-Christ est la tête. Il avait des lettres pour les synagogues de Damas. Il devint la lettre que le Seigneur envoya à son Église. Il était parti sous les ordres du grand prêtre. Il entra à Damas sous les ordres de Jésus. Il y entra avec ses chaînes pour être libéré. « Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire. » Il découvrait l’aveuglement de sa foi et l’obscurité de son cœur enragé. Durant ces trois jours, il communia au mystère de la Pâque du Seigneur.
Nous menons parfois des combats à l’extérieur que nous aurions dû mener à l’intérieur de nous-mêmes. Nous combattons pour nous-mêmes tout en pensant que nous combattons pour Dieu. Faute d’avancer, nous nous efforçons parfois de ramener les autres en arrière.
Le vrai combat est celui qui est mené contre soi-même.
_Que combats-tu en réalité ?

« Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. »
Si Saul venait enchaîner physiquement les disciples du Seigneur, Ananie est le signe que, spirituellement, eux, ils l’avaient déjà enchaîné et condamné. Eux aussi, ils avaient défini les limites de l’action du Seigneur. Jésus se charga de les renverser aussi sur leur chemin de foi. Avec eux aussi, Il entreprend un dialogue de conversion.
Le Seigneur attend de toutes nos communautés cette capacité à se laisser surprendre par le Seigneur. Il veut que chacun de ses disciples meure à ses vues de tout genre pour faire vivre le prochain qui est aimé de Dieu et choisi par Lui.
Pour ressusciter, Jésus a pris sur Lui nos péchés.
Quel regard portes-tu sur le nouveau converti ?

Ô Christ Ressuscité, Tu as besoin de nous pour rassembler tes disciples. Convertis nos cœurs.

Paroles du Pape François

En nous nourrissant de cette nourriture, nous pouvons entrer en pleine harmonie avec le Christ, avec ses sentiments, avec son comportement. C’est tellement important : aller à la messe et communier, car communier, c’est recevoir ce Christ vivant, qui nous transforme intérieurement et nous prépare au ciel. 

Pape François, Angélus, 19 août 2018 , Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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