Bonjour les amis,
» Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. Avec nos pères, nous avons péché, nous avons failli et renié. À l’Horeb ils fabriquent un veau, ils adorent un objet en métal : ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l’image d’un taureau, d’un ruminant. Ils oublient le Dieu qui les sauve, qui a fait des prodiges en Égypte, des miracles au pays de Cham, des actions terrifiantes sur la mer Rouge. Dieu a décidé de les détruire. C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, pour empêcher que sa fureur les extermine. » (Ps 105 (106), 4ab.6, 19-20, 21-22, 23)
En ce temps de Carême qui avance, commençons notre prière en demandant la grâce d’un cœur libre, un cœur simple, prêt à accueillir la vérité et à cheminer avec confiance dans la foi, un cœur libre et ancré en Christ, qui est Le chemin vers le Père.
Le discours de Jésus de l’Evangile du jour est dense et pour moi un peu difficile à comprendre. Il ya d’ailleurs d’autres passages des Evangiles, d’autres Paroles de Jésus difficiles pour nous, parce qu’elles nous dérangent, nous inquiètent, nous surprennent. Acceptons de ne pas comprendre, de nous laisser déranger ou surprendre. Etudions ces Paroles, méditons-Les, mais ne nous éloignons pas d’elles, Dieu est prêt à nous y rencontrer avec les Paroles de Vie et d’Amour.
Du coup, j’ai fait quelques recherches sur Internet sur le texte du jour pour comprendre le contexte : Jésus cherche à faire comprendre à son auditoire la réalité de son identité et de sa mission, mais eux refusent d’entendre les témoignages à son sujet et mettent en avant le Deutéronome (19,15) : « Il ne suffira pas qu’un seul témoin se lève contre un homme coupable d’un crime, d’une faute, d’un péché, quels qu’ils soient. Pour instruire l’affaire, il faudra la déclaration de deux ou trois témoins. ». Jésus répond à ces objections en mettant en valeur le témoignage de Jean-Baptiste, le témoignage du Père (dans les miracles qu’Il réalise), et le témoignage des Écritures. Et Jésus reproche à ceux qui l’écoutent trois raisons qui les empêchent de voir en lui le Fils de Dieu : leur manque d’amour de Dieu, leurs intentions pas justes (recherche de la gloire humaine), et l’utilisation des Écritures pour leur donner raison.
Cet échange nous concerne aussi et le sujet est plus délicat que nous pouvons parfois l’imaginer. N’avons-nous pas tendance à nous laisser entraîner par certains témoignages qui peuvent tenter de nous éloigner de Dieu ou tout au moins de nuire à notre relation personnelle avec le Seigneur?
Les paroles de Jésus sont d’ailleurs tranchantes : « Vous ne laissez pas la parole de Dieu demeurer en vous puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. » ; « vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » ; « vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. » Comment ces paroles résonnent-elles concrètement dans notre vie ? La parole de Jésus est-elle toujours bien au cœur de notre vie et dans le quotidien intime de notre relation à Dieu ? L’amour de Dieu est-il le moteur de nos pensées, de nos actions ? Considérons-nous cette Parole comme une parole de vérité, de vie ?
La liberté est selon moi aussi un mot clé de ce texte.
Jésus d’abord donne l’image d’un homme libre, totalement uni au Père. Il sait qui l’a envoyé et tire sa force de cette unité pour répondre à ses contradicteurs. Il a une liberté totale face aux événements et aux personnes.
Mais Jésus n’impose rien, Il ne veut pas contraindre notre propre liberté et Il fait appel à notre conscience, à la sagesse que Dieu a déposé en nous pour Le reconnaître comme Fils de Dieu, et décider d’unir notre vie à Lui. Pour garder l’équilibre sensible entre notre conscience et notre liberté, et aussi stimuler notre discernement, Jésus ajoute : « Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! » !!!
Seigneur, nous Te rendons grâce pour cette liberté que Tu nous offres, nous Te demandons pardon, nous Te demandons une grâce dont nous avons particulièrement besoin en ce carême pour grandir en liberté.
En ce temps de Carême, aide- nous à intensifier nos actes de pénitence et d’humilité, pour nous aider à nous renouveler intérieurement, à améliorer nos dispositions à écouter, à purifier notre regard pour accueillir le véritable visage du Christ.
Fortifie notre faible discernement par la grâce des expériences et des témoignages de foi ; qu’ils nous inspirent, pour Te suivre avec plus de détermination, et chercher à faire non pas ma volonté, mais Ta volonté chaque jour.
Esprit-Saint, donne-nous de croire en Jésus, de comprendre en Lui la Parole, afin que nous connaissions et soyons habités par l’amour du Père.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://evangeli.net/, https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Credo Oui Seigneur, je crois en Toi, Père, Fils et Saint-Esprit.
Oui je crois en jésus christ
Rédempteur de notre terre
Oui je crois au saint esprit
Je crois en dieu le père tout puissant
Créateur du ciel et de la terre
En jésus christ son fils notre seigneur
Qui a été conçu le saint esprit
Oui je crois en dieu le père
Oui je crois en jésus christ
Rédempteur de notre terre
Oui je crois au saint esprit
Jésus est naît de la vierge marie
A souffert sous Ponce Pilate
Roi crucifié mort et enseveli
Il est descendu jusqu’aux enfers
Oui je crois en dieu le père
Oui je crois en jésus christ
Rédempteur de notre terre
Oui je crois au saint esprit
Le troisième jour il est ressuscité
Le fils de dieu est monté jusqu’aux cieux
Il est assis à la droite du père
D’où il viendra juger les vivants et les morts
Oui je crois en dieu le père
Oui je crois en jésus christ
Rédempteur de notre terre
Oui je crois au saint esprit
PREMIERE LECTURE
« Renonce au mal que tu veux faire à ton peuple » (Ex 32, 7-14)
Lecture du Livre de l’Exode
En ces jours-là,
le Seigneur parla à Moïse :
« Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu,
lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
Ils n’auront pas mis longtemps
à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre !
Ils se sont fait un veau en métal fondu
et se sont prosternés devant lui.
Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
“Israël, voici tes dieux,
qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »
Le Seigneur dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple
est un peuple à la nuque raide.
Maintenant, laisse-moi faire ;
ma colère va s’enflammer contre eux
et je vais les exterminer !
Mais, de toi, je ferai une grande nation. »
Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu
en disant :
« Pourquoi, Seigneur, ta colère
s’enflammerait-elle contre ton peuple,
que tu as fait sortir du pays d’Égypte
par ta grande force et ta main puissante ?
Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire :
“C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir ;
il voulait les tuer dans les montagnes
et les exterminer à la surface de la terre” ?
Reviens de l’ardeur de ta colère,
renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.
Souviens-toi de tes serviteurs,
Abraham, Isaac et Israël,
à qui tu as juré par toi-même :
“Je multiplierai votre descendance
comme les étoiles du ciel ;
je donnerai, comme je l’ai dit,
tout ce pays à vos descendants,
et il sera pour toujours leur héritage.” »
Le Seigneur renonça au mal
qu’il avait voulu faire à son peuple.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance » (Jn 5, 31-47)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux Juifs :
« Si c’est moi qui me rends témoignage,
mon témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui me rend témoignage,
et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste,
et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage,
mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui brille,
et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean :
ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ;
les œuvres mêmes que je fais
témoignent que le Père m’a envoyé.
Et le Père qui m’a envoyé,
lui, m’a rendu témoignage.
Vous n’avez jamais entendu sa voix,
vous n’avez jamais vu sa face,
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous,
puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
Vous scrutez les Écritures
parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ;
or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
et vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
d’ailleurs je vous connais :
vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père,
et vous ne me recevez pas ;
qu’un autre vienne en son propre nom,
celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire,
vous qui recevez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
Ne pensez pas que c’est moi
qui vous accuserai devant le Père.
Votre accusateur, c’est Moïse,
en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse,
vous me croiriez aussi,
car c’est à mon sujet qu’il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas ses écrits,
comment croirez-vous mes paroles ? »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Quelle liberté profonde de Jésus ! Et ses paroles sont le fruit de cette liberté. Il pointe chez ses interlocuteurs leur point aveugle : « comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres ? » Croire, c’est donc quitter l’assurance que nous donne le regard d’approbation, voire d’admiration de ceux et celles qui nous ressemblent. Croire, c’est ouvrir une brèche, accueillir ce qui nous échappe et nous appuyer sur Dieu lui-même, lui que nous ne voyons pas. Croire ne peut provenir de nous-mêmes, ni nous être donné par nos proches ou par ceux que nous admirons. Il y a un gospel qui m’a toujours parlé. Ces paroles sont simples : c’est moi, c’est moi qui me tiens en prière, Seigneur. Ni mon père, ni ma mère, ni mon frère… c’est moi. Comment pouvez-vous croire, demande Jésus en particulier aux responsables religieux, aux exégètes de l’époque. La parole s’adresse très particulièrement à ceux qui sont en charge d’enseigner le peuple. Plus nous croyons savoir, connaître, y compris les Ecritures, plus nous risquons de ne plus chercher la gloire qui vient de Dieu seul.
Père, merci pour cette gloire qui vient de toi et de toi seul.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse : « Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre ! Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” » »
Pendant que Moïse était sur la Montagne pour recevoir les deux tables de la Loi, le peuple, dans la plaine, faisait le choix d’un effondrement spirituel. Incapable d’accéder au Spirituel et d’y tenir, il recourt au matériel : un veau en métal fondu. Sa fidélité a été de courte durée. Il a changé de chemin. Face à l’absence apparente de Dieu et de son serviteur Moïse, Israël se donne des dieux. Alors, Dieu ordonne à Moïse de descendre vers le Peuple.
L’abscondité, c’est-à-dire l’apparente absence de Dieu, est toujours une épreuve. Et nous en faisons l’expérience au quotidien… Elle nous appelle à aller au-delà de nos représentations, à ne pas chercher à nous accaparer de Dieu, à prendre possession de Lui. Et quand nous renonçons à Dieu, quand nous cherchons à nous élever sans Lui, nous descendons toujours beaucoup plus bas que nous-mêmes : nous nous sommettons à ce que Dieu, dans son Amour, nous a soumis. D’où la corruption. Notre fidélité est si fragile ! Devant la multiplicité des chemins « spirituels » que le monde nous propose, quand Dieu semble nous manquer, il devient plus facile de se détourner de Dieu en projetant sur Lui notre inconstance…
Dieu est fidèle.
Quelle image – même spirituelle – te fais-tu de Dieu ?
« « Reviens de l’ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple. Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même : “Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel ; je donnerai, comme je l’ai dit, tout ce pays à vos descendants, et il sera pour toujours leur héritage.” » Le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple. »
Moïse est mis à l’épreuve. Dieu lui révèle le péché de son Peuple. C’est en pure perte qu’il s’est dépensé. Il est proposé à Moïse d’accepter la destruction de ce peuple désobéissant et d’être alors élevé : « Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide. Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. »
Moïse rappelle que ce n’est pas lui mais Dieu, Lui-même, qui a fait sortir ce peuple d’Égypte. Il n’évoque aucun mérite pour apaiser la Face de Dieu mais, plutôt, la grandeur de son Nom, sa Puissance, sa Bonté et ses Promesses. Bref, Moïse évoque la fidélité de Dieu à laquelle rien ne peut se substituer et à laquelle Dieu ne peut renoncer. Moïse accepte ainsi de tenir simplement sa place, celle d’un médiateur entre Dieu et son Peuple. Il se refuse à être élevé sur les cendres de ses semblables. (Le Seigneur Jésus ira plus loin en se donnant plutôt.) Il reconnaît ainsi que lui-même n’a aucun mérite devant Dieu. Il comprend que sa mission est de ne servir que la Gloire de Dieu. Et pour cela, sa prière s’est révélée très puissante, et d’une efficacité immédiate ! Il échappe ainsi, lui-même, à une certaine idolâtrie.
Nous pouvons alors comprendre que, quelle que soit notre position, nous sommes de simples instruments de Dieu, au service de son œuvre de Salut. Et sa fidélité est éternelle. Nous avons à résister à la tentation de prendre la place de Dieu. De plus, ce dont nous avons à faire mémoire, ce ne sont pas les errances de nos semblables mais de la Sainteté et des miséricordes de Dieu. Et Dieu, à aucun moment, ne veut nous glorifier par défaut : notre bonheur n’est pas au prix du malheur de nos semblables, fût-ce en toute justice ! Notre mission est de rechercher la Gloire de Dieu en intercédant pour nos semblables. C’est ainsi que notre prière est capable de plaire Dieu.
Nous élever aux dépens des autres, c’est défigurer l’Amour de Dieu.
Comment assumes-tu ta mission de Salut ?
Seigneur, ton Amour soit sur nous.
Paroles du Pape François
Le Père était toujours présent dans la vie de Jésus, et Jésus en parlait. Jésus a prié le Père. Et plusieurs fois, il a parlé du Père qui prend soin de nous, comme il prend soin des oiseaux, des lys des champs… Le Père. Et lorsque les disciples lui ont demandé d’apprendre à prier, Jésus leur a appris à prier le Père: «Notre Père» (Mt 6,9). Il va toujours vers le Père.
Cette confiance dans le Père, confiance dans le Père qui est capable de tout faire. Ce courage de prier, car il faut du courage pour prier! Prier, c’est aller avec Jésus vers le Père qui vous donnera tout. Le courage dans la prière, la franchise dans la prière.
C’est ainsi que l’Église avance, avec la prière, le courage de la prière, parce que l’Église sait que sans cette ascension vers le Père, elle ne peut pas survivre.
Pape François, Homélie, Sainte-Marthe, 10 mai 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier