Bonjour les amis,
Certains matins, des lundis en particulier, on se réveille avec le moral en berne, en manque d’envie et d’enthousiasme pour débuter la semaine. Alors, je pars prier le Seigneur. Je rends grâce à Dieu pour tous Ses bienfaits, je Lui confie toutes les personnes qui souffrent, qui sont malades, dans le deuil, les couples qui sont en souffrance ou en voie de séparation, mais en final, je ne me sens pas mieux. Alors c’est vrai que je n’ai rien demandé pour moi. Mon réflexe, encore à acquérir aurait dû être de demander une grâce au Seigneur pour entamer la semaine de la meilleure des manières possibles :
Seigneur, je me présente devant Toi avec le cœur humble et l’oreille attentive à ce que Tu désires. Je dépose tout ce qui occupe mon esprit, mes préoccupations pour mes enfants et mes amis, et mon cœur avec un geste ou une posture qui me convient, au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.
Au réveil, je lis l’évangile du jour, ma première nourriture du matin, mais vu mon moral et mon état de confiance, je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire d’intéressant sur ces signes que Jésus ne veut pas donner. Je demande au Saint-Esprit son aide et son inspiration, en fait quelque part, je Lui demande un signe. Confiant que, comme d’habitude Il me soufflera les mots, et patient dans cette attente, la journée se poursuit, puis au fur à et mesure de la journée, des événements, des appels, des mots reçus, de cette très belle méditation de RCF, je suis habité toute la journée par cette phrase : « aucun signe ne sera donné à cette génération. », alors que Jésus a donné tant de signes, et en premier sa résurrection. Et les mots de ce partage sont venus peu à peu.
« Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâce. » (Ps 49, 14a)
Je Te rends grâce de m’avoir accompagné toute cette journée, d’avoir porté mes soucis, d’avoir illuminé cette journée, de m’avoir aidé à faire un pas devant l’autre pour avancer malgré la fatigue, en final d’avoir rendu belle cette journée qui avait commencé tout doucement.
Souvent, au contraire de l’évangile du jour, Jésus nous invite à demander des signes. Alors peut-être Jésus nous invite-t-il aujourd’hui à discerner les motivations qui nous conduisent à demander des signes. Parfois nous ne voulons pas demander de signes car nous n’acceptons pas de faire totalement confiance au Seigneur. Et parfois certaines demandes de signes proviennent d’un manque de confiance et sont des manières de tenter Dieu. J’y vois donc un appel à dire et de manifester en toute sincérité notre foi et notre confiance à Jésus et, dans cette confiance, de demander et d’accueillir les signes qu’Il veut nous donner.
Jésus ne réalise pas de signes à la demande pour satisfaire notre envie de savoir, afin d’être sûrs, de toute façon sans la foi, des milliers de signes ne seront jamais suffisants, et il nous restera toujours une part de doute. Au contraire, les miracles que Jésus accomplit sont toujours gratuits, mais surtout ils sont à l’initiative de Dieu.
Enfin, les signes de Dieu, les guérisons arrivent toujours après la foi, après la décision de se confier. La guérison est une confirmation, pas un argument ou une réponse à une provocation. La guérison est le résultat de la foi, et non pas l’inverse.
Seigneur, que Ta volonté soit faite, même elle est parfois difficile à comprendre. Donne-nous de Te trouver et le discernement de bien comprendre et distinguer Tes signes aujourd’hui.
Seigneur, donne-nous la foi, la confiance, le courage de nous lancer vers Toi, même avec tous nos doutes. Ne permets pas que nous Te mettions à l’épreuve, que nous attendions que tu te conformes à nos idées pour agir.
Nous savons que Tu es infiniment bon et que tu ne nous laisseras pas dans la tristesse ou le désespoir.
Seigneur, nous voulons Te choisir, Te suivre, pour Toi, pour ce que Tu es, parce que Tu nous aimes.
« Seigneur, je crois en toi, augmente ma foi ! »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Inspiration : https://www.regnumchristi.fr/ et https://evangeli.net/
CHANT
En Toi, ma confiance
Vois mon âme est envahie de révolte, Et jour et nuit le chagrin emplit mon cœur.
En toi, j´ai mis Seigneur, Ma confiance Ne me délaisse pas, Dieu de ma joie !
Mon Dieu, pose ton regard sur moi, Réponds-moi, illumine mon visage.
Dans la mort, que je ne m´endorme pas Et que le mal ne l´emporte pas sur moi.
En toi, j´ai mis Seigneur, Ma confiance Ne me délaisse pas, Dieu de ma joie !
Pour moi, j´ai confiance en ton amour, Et j´exulte, ô Seigneur car tu me sauves.
Je te loue pour le bien que tu m´as fait, Et pour ton Nom, je chanterai à jamais !
En toi, j´ai mis Seigneur, Ma confiance Ne me délaisse pas, Dieu de ma joie !
PREMIERE LECTURE
« Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua » (Gn 4, 1-15.25)
Lecture du Livre de la Genèse
L’homme s’unit à Ève, sa femme :
elle devint enceinte, et elle mit au monde Caïn.
Elle dit alors :
« J’ai acquis un homme
avec l’aide du Seigneur ! »
Dans la suite, elle mit au monde Abel, frère de Caïn.
Abel devint berger, et Caïn cultivait la terre.
Au temps fixé, Caïn présenta des produits de la terre
en offrande au Seigneur.
De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau,
en offrant les morceaux les meilleurs.
Le Seigneur tourna son regard vers Abel et son offrande,
mais vers Caïn et son offrande, il ne le tourna pas.
Caïn en fut très irrité et montra un visage abattu.
Le Seigneur dit à Caïn :
« Pourquoi es-tu irrité, pourquoi ce visage abattu ?
Si tu agis bien, ne relèveras-tu pas ton visage ?
Mais si tu n’agis pas bien…,
le péché est accroupi à ta porte.
Il est à l’affût, mais tu dois le dominer. »
Caïn dit à son frère Abel :
« Sortons dans les champs. »
Et, quand ils furent dans la campagne,
Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.
Le Seigneur dit à Caïn :
« Où est ton frère Abel ? »
Caïn répondit :
« Je ne sais pas.
Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? »
Le Seigneur reprit :
« Qu’as-tu fait ?
La voix du sang de ton frère
crie de la terre vers moi !
Maintenant donc, sois maudit
et chassé loin de cette terre
qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère,
versé par ta main.
Tu auras beau cultiver la terre,
elle ne produira plus rien pour toi.
Tu seras un errant,
un vagabond sur la terre. »
Alors Caïn dit au Seigneur :
« Mon châtiment est trop lourd à porter !
Voici qu’aujourd’hui tu m’as chassé de cette terre.
Je dois me cacher loin de toi,
je serai un errant,
un vagabond sur la terre,
et le premier venu qui me trouvera me tuera. »
Le Seigneur lui répondit :
« Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. »
Et le Seigneur mit un signe sur Caïn
pour le préserver d’être tué par le premier venu qui le trouverait.
Adam s’unit encore à sa femme,
et elle mit au monde un fils.
Elle lui donna le nom de Seth
(ce qui veut dire : accordé),
car elle dit :
« Dieu m’a accordé une nouvelle descendance
à la place d’Abel, tué par Caïn. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? » (Mc 8, 11-13)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
les pharisiens survinrent
et se mirent à discuter avec Jésus ;
pour le mettre à l’épreuve,
ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit :
« Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ?
Amen, je vous le déclare :
aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque,
et il partit vers l’autre rive.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)
Cela nous arrive d’avoir un besoin urgent de certitudes – lorsque nous allons engager notre vie, lorsque nous hésitons sur un choix à faire. Bien souvent, au lieu de certitudes, nous n’avons que des doutes et des hésitations. Dieu ne pourrait-il pas alors nous donner un coup de main ?
J’aime cette personne. Est-ce que je l’aime suffisamment pour l’épouser, lui donner ma vie, fonder avec elle une famille ? Seigneur, donne-moi un signe qui montre que je ne me trompe pas.
Je pense à consacrer ma vie au Seigneur dans la vie religieuse ou le sacerdoce. Comment avoir la certitude que c’est bien à cela que je suis appelé ? Seigneur, envoie-moi le signe qui résoudra mon dilemme intérieur.
Je dois choisir une orientation scolaire qui va déterminer plus tard le métier qui sera le mien. Mais est-ce bien ce métier-là, ce domaine-là, dans lequel je m’épanouirai pour de bon ?
Oui, sur tous ces sujets, ce serait formidable si nous recevions des signes venus de Dieu lui-même. Nous sommes comme ces pharisiens qui se tournent vers Jésus et lui font exactement la même demande : envoie-nous un signe venu du ciel, afin de prouver que tu es bien celui que tu prétends être. Et nous recevons la même réponse : aucun signe de ce genre ne nous sera donné. C’est en tâtonnant que nous avançons dans la vie.
Des signes, pourtant, Jésus en donne. Mais ils ne sont pas là pour apporter des réponses définitives aux questions que nous nous posons. Ces signes, c’est la paix qui nous envahit dans certaines circonstances. C’est la réconciliation intérieure qui s’opère lorsque nous vivons le pardon. C’est la guérison d’une maladie, la fin d’un conflit, la naissance d’un enfant, la lumière au bout du tunnel. Une parole qui nous touche. Un geste d’amitié. Dieu ne décide pas à notre place : il nous permet d’avancer lorsque tout paraît bloqué.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« L’homme s’unit à Ève, sa femme : elle devint enceinte, et elle mit au monde Caïn. Elle dit alors : « J’ai acquis un homme avec l’aide du Seigneur ! » Dans la suite, elle mit au monde Abel, frère de Caïn. »
Les noms qu’Ève a donné à ses enfants témoignent de la perturbation des relations humaines, conséquence du péché.
- Caïn : en affirmant qu’elle a acquis un homme avec l’aide de Dieu, Ève ignore totalement l’existence d’Adam et son action dans l’avènement de ce fils. Cette attitude de la jeune mère serait à la base des crises et des frustrations que connaissent les couples à la naissance de leur aîné(e). Désormais la mère n’a d’yeux que pour son enfant. Il est l’enfant de tous les rêves et de tous les soins. Et sa mère le déifie (acquis avec l’aide de Dieu).
- Abel : Vanité est son nom. Ce qui en dit long également…
- Seth : il est perçu comme une substitution. Il n’est pas considéré pour lui-même… Et Dieu se tait.
Nous sommes invités à méditer sur les relations entre conjoints, les rapports entre parents et enfants et ce qui détermine nos choix de prénoms.
Chaque vie est un mystère.
« Abel devint berger, et Caïn cultivait la terre. Au temps fixé, Caïn présenta des produits de la terre en offrande au Seigneur. De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les morceaux les meilleurs. Le Seigneur tourna son regard vers Abel et son offrande, mais vers Caïn et son offrande, il ne le tourna pas. Caïn en fut très irrité et montra un visage abattu. »
Caïn ne comprend pas que le Seigneur tourne son regard vers Vanité et son offrande. Malgré l’interpellation du Seigneur, Caïn ne fut pas capable de se remettre en cause. Il rendit son frère coupable de sa disgrâce. La fraternité est désormais compromise et le Seigneur est mis au ban des accusés… Le Seigneur ne manqua pas de prévenir Caïn : « Pourquoi es-tu irrité, pourquoi ce visage abattu ? Si tu agis bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais si tu n’agis pas bien…, le péché est accroupi à ta porte. Il est à l’affût, mais tu dois le dominer. » Mais, comme ses parents, Caïn n’écouta pas la Parole du Seigneur. Et il devint meurtrier. À l’heure de la tentation, quand nos cœurs se troublent, le Seigneur, dans sa Bonté, vole toujours à notre secours. Il nous rappelle que le bien nous élève et nous fait rayonner. Il nous rappelle que le prochain n’est pas responsable de la relation que nous édifions avec Lui. Il nous rappelle que ce n’est pas la destruction du prochain qui nous fait exister à ses yeux. Il nous rappelle que nous sommes en mesure de dominer le péché.
Dieu ne nous livre pas au mal.
« Le Seigneur dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » Caïn répondit : « Je ne sais pas. Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? » Le Seigneur reprit : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! Maintenant donc, sois maudit et chassé loin de cette terre qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère, versé par ta main. » »
Le mal, dont nous nous rendons coupables, perturbe toujours notre relation à Dieu, au prochain et à la nature.
Par son crime, Caïn est devenu un errant, un vagabond. Il est devenu ce qu’il avait en horreur : Vanité. En réalité, ce n’est ni notre naissance ni nos activités ni les autres qui nous font ressembler à la Vanité. Ce sont nos péchés qui nous font tendre vers le Néant… Car, quiconque écoute Satan choisit l’errance. Mais le Seigneur nous offre toujours son Amour.
À tout péché, miséricorde.
Seigneur, prends pitié !
Paroles du Pape François
Ils confondent la manière d’agir de Dieu avec la manière d’agir d’un sorcier. Et Dieu n’agit pas comme un sorcier, Dieu a sa façon d’avancer. La patience de Dieu. Lui aussi a de la patience. Chaque fois que nous allons vers le sacrement de la réconciliation, chantons un hymne à la patience de Dieu! Comment le Seigneur nous porte sur ses épaules, avec quelle patience, avec quelle patience! La vie chrétienne doit se dérouler sur cette musique de la patience, parce que ce fut précisément la musique de nos pères, du peuple de Dieu, de ceux qui ont cru à la Parole de Dieu, qui ont suivi le commandement que le Seigneur avait donné à notre père Abraham: «Marche devant moi et soit irréprochable».
Pape François, Homélie, Chapelle Sainte Marthe, 17 Février 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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