Bonjour les amis,
Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l’évangile travaille le monde à la manière d’un ferment; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu’ils cherchent toujours l’Esprit du Christ, pour qu’en accomplissant leurs tâches d’hommes et de femmes, ils travaillent à l’avènement de Ton règne.
Source : Magnificat
Aujourd’hui, à la suite de la méditation d’hier, l’évangile du jour nous montre Jésus qui enseigne qu’il faut faire le bien en tout temps: il n’y a pas un temps pour faire le bien et un autre pour négliger l’amour du prochain.
Cela me fait penser à une anédocte : Un dimanche, je dois partir pour la messe et un ami m’appelle pour me demander de l’aide. Il n’est pas bien et a besoin que je vienne le voir tout de suite. La messe pour rendre grâce à Dieu ou aller réconforter mon ami et ainsi rendre gloire à Dieu par mon action ? Le choix m’est paru évident ! D’autant plus, qu’il y a quelques années, j’étais avec un ami et une collègue nous a appelé…très très mal. Nous étions en train de tester des whiskies et nous n’avons pas répondu; elle a laissé un message d’appel à l’aide. Nous avons rappelé une heure après, et elle n’a pas répondu…elle avait pris des médicaments …elle s’appelait Bettina. Alors oui, c’est toujours le bon moment pour faire le bien…
Revenons à la scène du jour. Comme il l’a dit plusieurs fois, Jésus n’est pas venu critiquer ou abolir la Loi de Moïse, mais il en change l’interprétation étroite et quelque peu hypocrite qui en est faite par les pharisiens dont le coeur est endurci. Jésus est venu semer l’Amour et proclamer le Salut, mais, comme on dit, il n’y a plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. La dureté de coeur, l’orgueil, la jalousie, et probablement la peur de perdre leur pouvoir et ses avantages, empêchent les pharisiens de se réjouir d’une guérison, au contraire, ils vont chercher à faire tuer Jésus !
Le message que Jésus nous adresse à tous est de bien discerner à tout moment, entre le bien et le mal, la vie et la mort.
Comme dans le jardin d’Eden, c’est une question de vie et de mort. Jésus est venu nous donner la vie, les pharisiens eux veulent lui donner la mort.
Il nous revient de bien cultiver notre disponibilité à l’Esprit Saint pour discerner le bien qui fait vivre.
Méditons cette parole de Saint Augustin : «Celui qui a la conscience en paix est tranquille, et cette tranquillité est le sabbat du coeur».
Source inspiratrice : http://evangeli.net/
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Plonge-moi dans ta rivière d’amour
Inonde le désert de mon âme Par la douce pluie du ciel.
Mon âme est rafraîchie ; Quand ton onction m’envahit,
Je suis restauré guéri, Quand ton onction m’envahit.
PREMIERE LECTURE
« Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité » (He 7, 1-3.15-17)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
Melkisédek était roi de Salem,
prêtre du Dieu très-haut ;
il vint à la rencontre d’Abraham
quand celui-ci rentrait de son expédition contre les rois ;
il le bénit,
et Abraham lui remit le dixième de tout ce qu’il avait pris.
D’abord, Melkisédek porte un nom
qui veut dire « roi de justice » ;
ensuite, il est roi de Salem, c’est-à-dire roi « de paix »,
et à son sujet on ne parle
ni de père ni de mère, ni d’ancêtres,
ni d’un commencement d’existence ni d’une fin de vie ;
cela le fait ressembler au Fils de Dieu :
il demeure prêtre pour toujours.
Les choses sont encore beaucoup plus claires
si un autre prêtre se lève à la ressemblance de Melkisédek
et devient prêtre,
non pas selon une exigence légale de filiation humaine,
mais par la puissance d’une vie indestructible.
Car voici le témoignage de l’Écriture :
Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek
pour l’éternité.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Est-il permis, le jour du sabbat, de sauver une vie ou de tuer ? » (Mc 3, 1-6)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps- là,
Jésus entra de nouveau dans une synagogue ;
il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
On observait Jésus
pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat.
C’était afin de pouvoir l’accuser.
Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée :
« Lève-toi, viens au milieu. »
Et s’adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de tuer ? »
Mais eux se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère,
navré de l’endurcissement de leurs cœurs,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il l’étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis,
les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode
contre Jésus,
pour voir comment le faire périr.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)
Hier, Jésus nous disait que dans le christianisme, les lois, les règlements sont faits pour libérer toute personne et non pas pour l’asservir : « le sabbat a été fait pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat. »
Aujourd’hui, Jésus démontre par un acte de guérison ce qu’Il affirme par sa Parole ; ce qu’il dit, il le fait.
Il demande : « est-il permis le jour du sabbat de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? »
Jésus est navré, peiné, en colère en constatant l’endurcissement des cœurs de ses compatriotes, le refus de la vie par souci d’être en règle avec les prescriptions de la loi.
Pourquoi ? parce qu’en obéissant scrupuleusement aux règlements, ces observants pensent être en règle avec Dieu, et même plus, avoir des droits auprès de Dieu.
Pour eux, c’est la religion du donnant- donnant. Si je fais vraiment ce que Dieu me commande, alors j’aurai des droits sur Dieu.
Mais cela n’est pas l’amour, ce n’est pas accueillir le don de Dieu. Ce n’est pas connaître le vrai visage de Dieu que nous révèle Jésus, le Dieu de l’Alliance n’est que miséricorde.
Aujourd’hui, il est bon de nous interroger sur notre relation à la loi, aux règlements ; lorsque quelqu’un vient troubler les coutumes de notre groupe, les habitudes de notre famille, les règlements de notre société, comment réagissons-nous ? l’accueil ou le rejet ?
Seigneur Jésus, donne-nous de respecter tous ceux et celles qui travaillent au bien réel de l’homme, même si leur action nous choque ou nous dérange, comme fut gênante l’action de jésus guérissant un malade un jour de sabbat.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Car voici le témoignage de l’Écriture : Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité. »
Le sacerdoce de Melkisédek est la préfiguration du sacerdoce du Christ. Le Christ est, en effet, ce Prêtre éternel, Roi de justice et de paix. Il l’est « non pas selon une exigence légale de filiation humaine, mais par la puissance d’une vie indestructible. »
Ainsi, Dieu a préparé son Peuple, de diverses manières, à accéder au Mystère du Christ. Il a voulu le faire parvenir à l’intelligence de la vie de son Fils pour initier le Peuple de la Nouvelle Alliance. L’auteur de l’épître aux Hébreux s’efforce de le faire comprendre à ses lecteurs. Il opère une relecture de l’expérience d’Israël afin de faire découvrir que l’accomplissement est dans le Christ. Dans chacune de nos vies, Dieu est dans la même dynamique. Il fait route avec nous pour que nous puissions faire route avec Lui. Toute notre existence est une préparation à la rencontre avec Lui et à une pleine adhésion à son mystère. C’est en Lui que toute vie et toute expérience culminent. En prenant conscience de cette pédagogie divine, la lecture de l’Ancien Testament, qui semble pour beaucoup rébarbative, trouve une clé de compréhension. En en prenant conscience, nous sommes invités à accueillir la nouveauté radicale du Christ par notre enracinement dans le cheminement que Dieu fait avec nous. En en prenant conscience, nous sommes rendus attentifs à l’unité de notre parcours spirituel. En en prenant conscience, nous sommes appelés à trouver dans le Christ notre justice et notre paix véritables.
Tout est récapitulé en Jésus-Christ.
De quelle manière Dieu t’a-t-il préparé à rencontrer le Christ ?
Par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, puissions-nous nous ouvrir à la grâce du Christ.
Paroles du Pape François
Cette façon de vivre attachée au droit les éloigne de l’amour et de la justice. Ils se sont souciés de la loi, ils ont négligé la justice. Ils se sont occupés de la loi, ils ont négligé l’amour. C’est la voie que Jésus nous enseigne, totalement opposée à celle des docteurs de la loi. Et ce chemin de l’amour à la justice, mène à Dieu. Au lieu de cela, il y a l’autre voie, celle qui consiste à ne s’attacher qu’à la loi, à la lettre de la loi, mène à la fermeture, à l’égoïsme. Le chemin qui va de l’amour à la connaissance et au discernement, à la pleine réalisation, conduit à la sainteté, au salut, à la rencontre avec Jésus. Au contraire, la voie de la loi mène à l’égoïsme, à la fierté de se sentir juste, à cette sainteté entre les apparences.
Pape François, Chapelle Sainte-Marthe, 31 octobre 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
| Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
| Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |
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