Bonjour les amis,
Seigneur « où demeures-tu?» Oui Seigneur, dans notre vie spirituelle nous avons besoin avant tout de Te rencontrer, de savoir où Tu demeures pour que nous venions tous à Tes côtés ?
Tu nous dit : «Venez, et vous verrez». Fais que Ton appel à Te suivre résonne dans tous nos cœurs.
Et si aujourd’hui, dans notre méditation sur l’évangile, nous nous arrêtions sur Jean le Baptiste ? Il se trouve avec ses disciples et voit le Christ passer non loin de lui. Contemplons cette scène où Jean montre de l’humilité, de l’enthousiasme et de la fierté. Il désigne Jésus à tous et dit « Voici l’Agneau de Dieu ». D’abord cela nous dit que nous sommes déjà en chemin vers Pâques, la croix et la Résurrection du Christ sont déjà annoncées. Et puis, je suis toujours émerveillé et ému devant Jean; quel personnage clé dans la vie de Jésus et donc pour nous ; Sans Jean, nous n’aurions peut-être pas connu Jésus, et Jésus n’aurait peut-être pas compris son origine divine. Dieu s’est beaucoup appuyé sur Jean, et pourtant Jean s’est toujours spontanément, naturellement et joyeusement, complétement effacé devant Jésus. On peut imaginer qu’après cette scène, il s’est retrouvé seul, Il les a regardé partir, seul mais heureux et fier.
Peut-être un exemple pour chacun de nous…faire ce que nous avons à faire pour et au nom de Jésus et nous effacer ensuite pour laisser d’autres agir, simplement heureux de ce que nous avons pu accomplir grâce à Dieu.
Et puis ces deux disciples de Jean le Baptiste ont soif de Dieu et ils veulent le rencontrer, et Jésus se laisse trouver. Il leur demande simplement de venir avec lui, et de prendre du temps avec Lui pour le connaître. Et « ils restèrent auprès de lui ce jour-là ». Ils passent du temps avec le Seigneur, Ils Lui resterons fidèles, et chaque jour ils auront de nombreuses occasions pour renforcer leurs liens avec Lui.
J’y entends bien sûr sur un appel pour chacun de nous, de prendre le temps pour mieux connaître le Seigneur, d’avoir le courage de lire la Parole, de la méditer, de Le prier, de Lui rendre grâce, bref de « perdre du temps » avec le Seigneur.
Jésus nous demande de Le suivre, de Lui dire oui, mais de renouveler ce oui chaque jour, de persévérer dans la fidélité à ce oui, tout comme pour notre sacrement de mariage. Le chrétien se met en marche à la suite de Jésus mais, et surtout, il Lui demeure fidèle dans le quotidien de sa vie.
J’ai retrouvé cette méditation de Saint Jean-Paul II lors des JMJ de Paris en 1997 sur ce même Évangile. « Rabbi, où demeures-tu ? L’Église nous répond chaque jour : le Christ est présent dans l’Eucharistie, le sacrement de sa mort et de sa Résurrection. En elle et par elle, vous reconnaissez la demeure du Dieu vivant dans l’histoire de l’homme. Car l’Eucharistie est le sacrement de l’amour vainqueur de la mort ; elle est le sacrement de l’Alliance, pur don d’amour pour la réconciliation des hommes ; elle est le don de la présence réelle de Jésus, le Rédempteur, dans le pain qui est son Corps livré, dans le vin qui est son sang versé pour la multitude. »
Saint Jean-Paul II nous rappelait simplement que rencontrer le Christ est « à portée de main ». Il est présent dans nos églises et nos lieux de culte.
Contemplons combien Jésus s’est fait proche de nous pour que nous puissions le rencontrer chaque fois que nous le désirons.
À nous de franchir les quelques mètres qui nous restent pour demeurer avec Lui.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Chant
EVANGILE
Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui (Jn 1, 35-42)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait,
et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient,
et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –,
où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc,
ils virent où il demeurait,
et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)
« Maître où demeures-tu ? »
C’est la question d’André à Jésus.
Il voulait le connaître. Il était venu depuis la Galilée jusqu’aux bords du Jourdain près de Jérico. Il voulait le connaître personnellement.
Aujourd’hui encore, dans les brouillards de notre société, des personnes font des kms pour trouver une vraie lumière, une vraie réponse à leurs questions :
A quoi bon vivre ? la souffrance et la mort… ça n’a pas de sens ? en vérité qui suis-je ?
Alors Jésus lui dit « Venez et vous verrez » et André et son compagnon allèrent et virent où Jésus demeurait. Ils restèrent avec Lui une journée à l’écouter…
Après quoi, ils avaient leur réponse : Jésus est vraiment la Lumière du monde.
Aujourd’hui, si tu cherches un sens à ta vie, où va notre monde ? pourquoi, pour qui vivre ? ouvres l’Evangile, demeures auprès du Seigneur Jésus et écoute-le seul dans ta chambre, au volant de ta voiture, écoutes, le Seigneur est près de toi, Il te parle… peu à peu, ton cœur, ton esprit s’apaisent, le brouillard se dissipe, tu aperçoit une lumière, c’est le Seigneur.
Il n’a rien à te vendre… Il te donne tout… ouvres tes mains, non pas pour conquérir, mais pour recevoir.
Demeurer auprès de Jésus comme les premiers disciples… l’écouter, le voir… sa présence est un cadeau qui va remplir ton existence et donner du goût à ta vie et à la vie du monde.
Alors tu pourras dire : Seigneur je t’ai cherché partout longtemps, sans te trouver… et c’est Toi qui t’es laissé trouver…au fond de mon cœur, Tu étais présent et je ne le savais pas…
Merci Seigneur !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Voici l’Agneau de Dieu »
Comme Précurseur, Jean le Baptiste indique l’Agneau de Dieu à deux de ses disciples. « Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » » Les disciples ont compris, à travers l’appellation de l’Agneau de Dieu que le Messie d’Israël était au milieu de son Peuple. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils se mettent à sa suite.
Admirons l’attitude de Jésus. Dans son Omniscience, Il interroge ces disciples de Jean avec une question très ouverte. En entrant en relation avec nous, Dieu se préoccupe toujours de nous faire prendre conscience de notre désir le plus profond et de nous offrir l’occasion de l’exprimer. Alors que les messies de ce monde sont des loups voraces, Celui qui vient de Dieu est l’Agneau. Alors que ceux de ce monde se targuent de lire dans les pensées et se glorifient de tout savoir, alors que, dans l’illusion de leur toute-puissance, ils ne pensent qu’à se faire entendre et ne veulent rien entendre, le Messie se plaît à se mettre à notre écoute et à nous donner la parole. Il se plaît à faire de nous d’authentiques interlocuteurs. Il prend plaisir à s’instruire de nos besoins pour les combler.
Dieu est toujours à l’écoute.
Quel est ton désir le plus profond ?
Voici l’Agneau de Dieu.
Et voici le désir commun des deux disciples : « « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. »
La demande des disciples fait écho à la demande de tous les amis de Dieu. La demande commune des disciples fait écho à la demande du Psalmiste : « J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple. » Tel devrait donc être notre unique désir. Celui, qui est venu dresser sa tente au milieu de nous, veut nous introduire et nous installer en sa demeure. (Cf. Jean 14, 2-3) Car l’Agneau est le bon Berger. Il nous indique le terme véritable de notre pèlerinage terrestre. Ce n’est qu’ainsi que notre errance prend fin. (Cf. St Augustin : « Tu nous as faits pour toi… »
Notre patrie, c’est le Ciel.
Tu n’es qu’un pèlerin sur la terre.
Voici l’Agneau de Dieu.
L’expérience que ces deux disciples firent en cette première journée en demeurant avec Jésus, ils la partagèrent. « André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. »
Demeurer avec le Seigneur, en réalité, c’est être son missionnaire. Demeurer en Dieu c’est témoigner, auprès des autres, de notre rencontre avec le Seigneur. Ce témoignage commence par notre famille. Demeurer avec le Seigneur, c’est travailler à ce que beaucoup rejoignent sa Maison. Demeurer avec le Seigneur, c’est participer à l’édification de son Royaume dès ici-bas par la proclamation de sa Parole en tout temps et en tout lieu.
Avec Dieu, pour demeurer, il faut partir.
À qui as-tu déjà témoigné de ta rencontre avec le Seigneur ?
Seigneur, tout mon désir est en Toi.
Paroles du Pape François
S’appuyant sur l’Évangile du jour (Jn 1, 35-42), le Pape narre la rencontre de Jésus avec ses premiers disciples. La scène se déroule au bord du fleuve du Jourdain, le lendemain du baptême de Jésus. C’est le même Jean-Baptiste qui désigne le Messie à deux des disciples par ces mots: «Voici l’Agneau de Dieu!» (v. 36). Et ces deux-là, se fiant au témoignage du Baptiste, suivaient Jésus. Lui le remarque et demande: «Que cherchez-vous?», et eux l’interroge: «Maître, où habitez-vous?» (v. 38).
La lumière de Dieu explose en eux
Jésus ne répond pas: «J’habite à Capharnaüm ou à Nazareth», mais dit: «Venez et vous verrez» (v. 39). Ce n’est pas une carte de visite, mais une invitation à une rencontre, relève le Saint-Père, poursuivant: «Il n’est pas difficile de les imaginer assis, lui posant des questions et surtout l’écoutant, sentant leur cœur se réchauffer au fur et à mesure que le Maître parle. Ils ressentent la beauté des mots qui répondent à leur plus grande espérance. Et soudain, ils découvrent que, le soir tombant autour d’eux, la lumière que seul Dieu peut donner explose en eux».
Chaque rencontre authentique avec Jésus reste dans la mémoire vie; elle n’est jamais oubliée, assure François. «On oublie beaucoup de rencontres, mais la vraie rencontre avec Jésus reste toujours. Et ces nombreuses années plus tard, ils ne pouvaient pas oublier cette rencontre si heureuse, si pleine, qui avait changé leur vie.»
Quand ils partent et reviennent vers leurs frères, cette joie, cette lumière déborde donc de leur cœur comme un fleuve en crue, ajoute l’évêque de Rome. L’un de ces deux disciples, André, dit alors à son frère Simon- que Jésus appellera Pierre– «Nous avons trouvé le Messie» (v. 41).
Dieu appelle à la vie, à la foi
Et le Pape de proposer de s’arrêter un instant sur cette expérience de rencontre avec le Christ «qui nous appelle à être avec lui». «Chaque appel de Dieu est une initiative de son amour. C’est toujours Lui qui prend l’initiative. Dieu appelle à la vie, il appelle à la foi, et il appelle à un état de vie particulier», en déduit le Souverain pontife.
Le premier appel de Dieu est à la vie, par lequel il nous constitue en tant que personnes; c’est un appel individuel, car Dieu ne fait pas les choses en série, observe François.
Ensuite, Dieu nous appelle à la foi et à faire partie de sa famille, en tant qu’enfants de Dieu, complète-t-il. Et enfin, Dieu nous appelle à un état de vie particulier: à nous donner nous-mêmes dans le mariage, le sacerdoce ou la vie consacrée, affirme le Pape, convenant que ce sont là des manières différentes de réaliser «le plan que Dieu a pour chacun de nous», qui est toujours «un projet d’amour». «Dieu appelle toujours. Et la plus grande joie de chaque croyant est de répondre à cet appel, de s’offrir tout entier au service de Dieu et de ses frères et sœurs», remarque le Successeur de Pierre.
L’appel de Dieu peut venir de mille façons
Et le Pape d’expliquer que face à l’appel du Seigneur, «qui peut nous parvenir de mille façons, même à travers des personnes et des événements, aussi bien heureux que tristes», notre attitude peut parfois être celle du refus, «parce qu’elle nous semble en contraste avec nos aspirations; ou de la peur, parce que nous la considérons trop exigeante et inconfortable». L’on dit: «Oh je n’y arriverai pas, mieux vaut ne pas y arriver, mieux vaut une vie plus tranquille… Dieu me voilà». Mais l’appel de Dieu est l’amour, et nous n’y répondons que par l’amour, relève le Pape, développant: «Au début, il y a une rencontre, ou plutôt, il y a la rencontre avec Jésus, qui nous parle du Père, il nous fait connaître son amour. Et puis le désir de le communiquer aux personnes que nous aimons surgit spontanément en nous aussi: ‘’J’ai rencontré l’Amour’’, ‘’J’ai trouvé le sens de ma vie’’. En un mot: ‘’J’ai trouvé Dieu’’.»
«Que la Vierge Marie nous aide à faire de notre vie un chant de louange à Dieu, en réponse à son appel et dans l’accomplissement humble et joyeux de sa volonté», a conclu le Souverain pontife, ajoutant en improvisant: «Mais n’oublions pas ceci: chacun de nous, dans sa vie, a eu un moment où Dieu s’est rendu présent plus fortement, avec un appel. Souvenons-nous en. Revenons à ce moment, afin que le souvenir de ce moment nous renouvelle toujours dans notre rencontre avec Jésus.»
Pape François, Angélus 17 Janvier 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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