Bonjour les amis,
Nous continuons notre chemin vers Noël avec le grand désir de continuer à préparer notre âme. Demandons au Seigneur la grâce d’unifier notre cœur, nos lèvres, nos bras, notre vie personnelle et professionnelle, de mettre en cohérence nos choix de vie avec un désir de Dieu, avec notre désir qu’Il vienne
Pour cela, descendons par toute notre attitude au plus profond de nous-même, dans ce lieu où Lui-même veut nous rencontrer.
Dans la parabole que nous confie Jésus aujourd’hui, Il nous parle de nous, de notre complexité. Peut-être un appel à repérer et méditer, avec l’aide de la lumière de l’Esprit, en nous ce qui relève du premier fils et ce qui relève du deuxième.
Demandons aussi au Seigneur la grâce de continuer notre chemin de conversion du cœur, de changer ce cœur endurci par nos idées, nos jugements, ce que l’on appelle les conventions sociales, tout ce qui ne vient pas de Lui.
Seigneur, donne-moi un cœur de chair.
Nous vous témoignons avec joie, depuis plusieurs mois, de notre vie guidée par le Seigneur. Humblement, nous nous laissons toucher par la grâce. Nous sommes loin d’être parfaits, mais nous sommes tellement heureux quand nous recevons des petits mots nous disant combien ce que nous écrivons touche le cœur.
Les grands Saints qui ont laissé de nombreux écrits sont de magnifiques témoignages de la vie touchée par la grâce du Seigneur. Leur fidélité, leur abnégation dans les épreuves de leur vie, leur confiance dans l’amour du Seigneur, et leur humilité dans le service aux frères sont des signes et des encouragements à entrer dans la joie du Salut.
Est-ce que cela ne vaut pas la peine de vous laisser toucher aussi ?
Voici un témoignage de Marion Muller-Colard, tiré du Magnificat : Savoir croire et croire savoir : Voilà Jésus à Jérusalem, en prise avec les savants de Dieu. Mais aux questions pièges, Jésus répond par d’autres questions pièges et les savants de Dieu se taisent. Le temps du silence, Jésus raconte une histoire. Celle d’un homme qui avait deux fils. Celle de Dieu qui, parmi des enfants, comptait des savants et des ignorants. Les premiers croyaient savoir et les seconds savaient croire.
Croire savoir est une illusion que nous tenons devant nous en bouclier pour nous défendre des assauts de l’angoisse. À l’angoisse du doute dans le discernement, j’oppose ce que je crois savoir de la volonté de Dieu. À l’angoisse de la culpabilité, j’oppose ce que je crois savoir de mon application rigoureuse de la Loi. À l’angoisse de la mort, j’oppose ce que je crois savoir du salut et de mes droits à y prétendre. Je crois savoir un certain nombre de choses sur Dieu, et en particulier celles qui arrangent mes petites affaires. Voilà en moi le pharisien, le scribe, le sacrificateur zélé et pinailleur. Mais qui m’apprendra à savoir croire ?
À en croire les paroles de Jésus, il se pourrait que les péagers et les prostituées soient les maîtres en matière de foi pure. Pourquoi ? Parce qu’ils ne croient rien savoir, si ce n’est qu’ils ne sont pas grand-chose et qu’ils ne pèsent pas lourd sur la balance des savants de Dieu. Ils ont appris à croire depuis « l’en-bas », selon ce lieu [ainsi] désigné par Maurice Bellet. Savoir croire, c’est entendre de« l’en-bas » cette parole d’Évangile et savoir qu’elle est dite pour moi par Dieu lui-même. [Marion Muller-Colard]
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Wait for the lord (Taize) Attendez le Seigneur, dont le jour est proche. Attendez le Seigneur : veillez, prenez courage
EVANGILE
« Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru à sa parole » (Mt 21, 28-32)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
“Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.”
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second
et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !”
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
Jésus leur dit :
« Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)
A travers cette simple parabole des deux fils :
– celui qui se reprend de son refus, et change d’attitude vis-à-vis de ce que lui demande son père ;
– ou celui qui fait semblant d’obéir, mais qui ment en sauvant les apparences.
Jésus nous livre une lecture de l’histoire du Salut.
C’est en fait toute l’alliance de Dieu avec l’humanité qui peut être synthétisé dans cette parabole : le cheminement du peuple élu, l’invitation à la conversion opérée par le Baptiste mais surtout le salut apporté par le Christ.
On peut certes le refuser, se braquer, se détourner pour ensuite se reprendre et trouver grâce auprès de Dieu
Ou alors faire semblant, tricher, mentir, cacher son vrai visage et se mettre dans une attitude flagrante et irréversible d’opposition.
En comparaison, les publicains et les prostituées, nous dira le Christ, nous précèdent dans le Royaume.
L’homme digne de ce nom se juge à ses actes concrets et non pas à ses intentions changeantes. Comme le dit la plaisante sagesse lyonnaise : « il ne suffit pas d’y dire, il faut y faire ! ».
Oui, le christianisme est vraiment la religion de l’Incarnation, celle du Verbe en la chair humaine et à sa suite la nôtre dans le concret de nos vies.
Seigneur, fais que ma foi se dise dans mes actes.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Selon la parabole des deux fils à qui le père ordonna, l’un après l’autre, d’aller travailler à la vigne, le premier répondit : « « Je ne veux pas. » Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. » Le second répondit : « « Oui, Seigneur ! » Et il n’y alla pas. » De l’avis des grands prêtres et des anciens, c’est le premier qui a fait la volonté du père. Jésus en fait une déduction très provocatrice : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »
Le Seigneur affirme clairement que les publicains et les prostituées sont aussi des enfants de Dieu. Autrement dit, l’amour paternel de Dieu est premier et inconditionnel. De plus, Il les donne en exemple. Pour le Seigneur, avant la prédication de Jean, les uns et les autres étaient dans la désobéissance… Ainsi, d’une certaine manière, nous sommes tous dans la désobéissance. Nul ne peut se prétendre juste et se permettre de condamner les autres. Jean est la voix de la conscience venue d’auprès de Dieu. Il vient rappeler aux uns leur refus et aux autres, leur réponse du bout des lèvres. Il vient nous dire qu’il n’est pas encore tard d’aller à la vigne… C’est pour nous tous que sa parole retentit. Tout entêtement nous sera préjudiciable. Si nous savons aussi ouvrir les yeux de nos cœurs, et, sans prétention, apprendre des autres, il nous sera possible, de revenir au Seigneur et de faire sa Volonté. C’est, en dernier ressort, le plus important. Même si nous n’étions pas premiers, pourvu que nous soyons de ceux qui font la Volonté du Seigneur…
Le Royaume de Dieu s’offre à qui se repent.
Qu’attends-tu ?
Seigneur, par Marie et Joseph, éveille nos cœurs à la repentance.
Paroles du Pape François
«Où est ma confiance? Dans le pouvoir, les amis, l’argent ? Dans le Seigneur ! C’est donc cet héritage que nous promet le Seigneur: “Je ne laisserai subsister en ton sein qu’un peuple humble et modeste, et c’est dans le nom de Yahvé qu’il cherchera refuge”. Humble car il se sent pécheur; pauvre car son cœur est attaché aux richesses de Dieu et s’il en a, c’est pour les administrer; confiant dans le Seigneur car il sait que seul le Seigneur peut garantir une chose qui lui fasse du bien. Et vraiment, ces chefs des prêtres auxquels Jésus s’adressait ne comprenaient pas ces choses, et Jésus a dû leur dire qu’une prostituée entrerait d’abord dans le Royaume des Cieux».
Sainte-Marthe, 15 décembre 2015 – d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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