Reconnaître le moment où Dieu nous visite …

Bonjour les amis,

Jésus, je t’ouvre mon cœur, viens, ne reste pas dehors seul. J’ai besoin de Toi. Libère-moi de mon péché qui m’empêche d’aimer comme toi, qui m’empêche de Te reconnaitre.
Jésus, que je puisse pleurer avec Toi sur mes manques d’amour, mes péchés et que naisse en mon cœur l’amour qui habite ton Cœur, cet amour prêt à tout donner.

Tout le long de son chemin sur terre, Jésus nous a montré qu’il était la vérité, le chemin… et la vie. Un exemple de vie encore ce matin : Jésus pleure. Mais il ne s’apitoie pas sur le sort qui l’attend, sur le fait qu’il va être rejeté et tué. Il ne pleure pas car Il a confiance en son Père, et car Il sait qui est son Père, tout cet Amour qu’il a reçu et qu’il redonne ; Le fils de Dieu n’est que joie, amour et confiance pour lui-même …malgré tout.
Non il pleure pour Jérusalem qui n’a pas su reconnaitre Dieu quand Il est passé. Un vrai manque de discernement fatal. En même temps comment reconnaître en cet homme qui arrive sur son âne Dieu qui venait la visiter.
Nous aussi, nous vivons des moments où Dieu vient nous visiter, ces occasions où Jésus, discrètement, vient frapper à la porte de notre cœur. Il peut avoir l’apparence d’un migrant, d’un malade, d’un exclu, d’un étranger
Sommes-nous attentifs à discerner, dans notre quotidien, ces visites de Dieu ? Nous aussi, ne passons nous pas à côté d’une opportunité de rencontrer Dieu ?

Peut-être sommes-nous trop gâtés dans notre monde, dans notre société, dans notre pays ? Nous avons tellement de tout, et notre environnement nous encourage tellement au « toujours plus », que nous perdons le goût de la simplicité, le goût de nous émerveiller des petits plaisirs. Un verre d’eau fraîche, un rayon de soleil, une fleur, un sourire, un merci,… La somme de ces petites choses fait le sel de la vie. Ce sont des signes de la présence de Dieu. Alors pourrions-nous mettre de côté de qui nous manque, pour nous focaliser sur tout ce que nous avons, même en cette période difficile, et y reconnaitre la présence de Dieu. Dieu est en nous et tout autour de nous…sachons le reconnaitre et en rendre grâce.

Alors nous vous confions cette prière d’actualité :
Seigneur,  bien sûr nous avons des raisons d’être indignés de la situation que nous vivons, et même de l’attitude de nos dirigeants.
Mais Seigneur, donne nous par-dessus tout de garder l’émerveillement par rapport à Ta création, par rapport à la beauté de nos frères et toutes les belles choses belles et simples qui se passent en ce moment ou que nous avons autour de nous.
Aide-nous tous à remettre l’être humain, nos frères, nos sœurs, au centre des préoccupations de notre société et des nôtres en particulier.
Aide-nous à retrouver la verticalité de l’être humain, debout, les pieds sur terre et la tête en lien avec le ciel.
Seigneur, en ces temps complexes, nous avons encore plus besoin de retrouver une énergie spirituelle, Ton énergie Seigneur, la force de Ta grâce, la force que Tu nous donnes dans la simplicité et la proximité de la prière.
Aide-nous aussi à retrouver la force du collectif c’est-à-dire le goût de la fraternité. Aide nous à faire des attentats de charité, qui vont surprendre voire choquer ceux qui sont dans les ténèbres, qui seraient des éclats de lumière qui peuvent pénétrer les ténèbres.
Enfin aide-nous Seigneur, à garder notre liberté profonde par rapport à tout ce qui nous touche, et même par rapport à la mort. C’est cette liberté profonde qui nous donne d’agir correctement et justement.
Alors pleure, Jésus pleure : Tes larmes ne seront pas toutes perdues ; nous Te donnons notre âme pour en recevoir les fruits ; par tes larmes, Seigneur, sauve nos âmes et celles de ceux qui te cherchent de tout leur cœur. Mère Teresa, Sœur Emmanuelle Bernadette petite Thérèse et tous les saints, aidez-nous à aimer comme vous l’avez fait, et à vivre dans la plus grande simplicité.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Yeroushalayim shel zaha Jérusalem d’or, de lumière et de bronze …

L’air des montagnes est pur comme le vin, Et l’odeur des pins Est portée par le vent du soir Avec le son des cloches.
Et quand sommeillent l’arbre et la pierre Enfouis dans son rêve, S’abime la ville solitaire Un mur dans le cœur.

Jérusalem d’or, de lumière et de bronze, Je suis un violon pour toutes tes chansons.

Comme ils sont à sec les puits ! La place du marché est vide. Et nul oeil ne guette le mont du Temple Dans la Vieille Ville.
Et dans les grottes des rochers Hurlent les vents Et nul ne descend plus vers la Mer Morte Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de lumière et de bronze, Je suis un violon pour toutes tes chansons.

Je suis venu aujourd’hui chanter pour toi Et tresser tes louanges
Mais je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants ni du dernier des poètes.
Car ton nom brûle les lèvres Comme le baiser d’un séraphin

Si je t’oublie Jérusalem… Toi qui es toute d’or.
Jérusalem d’or, de lumière et de bronze,
Je suis un violon pour toutes tes chansons.

Nous sommes revenus aux puits des eaux, Au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple dans la Vieille Ville.
Et dans les grottes des rochers Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de lumière et de bronze,
Je suis un violon pour toutes tes chansons.

EVANGILE

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix » (Lc 19, 41-44)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    lorsque Jésus fut près de Jérusalem,
voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
    « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui donne la paix !
Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
    Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi,
t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
    ils t’anéantiront,
toi et tes enfants qui sont chez toi,
et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre,
parce que tu n’as pas reconnu
le moment où Dieu te visitait. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel

Deux fois, dans les évangiles, il est écrit que Jésus pleura. L’autre fois, c’est dans l’évangile de Jean, devant la tombe de son ami Lazare (Jn 11, 35). Cette fois-ci, c’est sur Jérusalem, la ville sainte, la capitale de David et du royaume de Juda, déjà plusieurs fois détruite au cours de l’histoire. La destruction précédente, c’était au temps des Babyloniens, au sixième siècle avant notre ère. Et déjà avant cette destruction, des prophètes comme Isaïe et Jérémie avaient pleuré sur la ville car ils se rendaient compte que le comportement de ses habitants la menait à sa ruine (Is 22, 4 ; Jr 13, 17). Le livre des Lamentations de Jérémie avait orchestré cette tristesse de façon magistrale.
L’histoire se répète. Quarante ans après la crucifixion de Jésus, en l’année soixante-dix de notre ère, Jérusalem sera une nouvelle fois détruite, cette fois-ci par les armées romaines. Les causes historiques de ces attaques contre la ville sont évidemment multiples. Mais Jésus en discerne une que d’autres ne voient pas : la ville a été visitée par un envoyé de Dieu qui était aussi un messager de paix, à savoir lui-même ; il a été acclamé par les foules au moment où il se dirigeait vers la ville, monté sur un âne ; et, quelques jours plus tard, les mêmes foules, ou d’autres, réclamaient sa mort. C’est clair : les habitants de la ville et leurs chefs ont préparé leur propre malheur.
Celui qui, sur la croix, pardonna à ses bourreaux, ne peut pas se réjouir d’être vengé. Au contraire il se lamente, comme Isaïe et Jérémie avant lui. Laissons-nous pénétrer par sa tristesse, et pleurons avec lui sur ceux qui, en tout temps, préparent leur malheur en refusant de vivre la justice et la paix.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
Jésus était au bout de son pèlerinage. Il était monté d’un pas décidé. Il avait à présent, en face de Lui, Jérusalem, la ville sainte, la cité de Dieu. Contre toute attente, contrairement au chant du Psaume 121, Jésus pleura et fit sur elle des lamentations. « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. » D’après Jésus, cet aveuglement aboutira à la destruction violente et complète de la cité de Paix : « Ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Ce Pèlerin est très différent des autres. Jérusalem ne fait pas sa joie ! Ce Pèlerin est particulier : tous montent pour rencontrer Dieu. Et voilà que, cette fois-ci, c’est le Fils de Dieu qui monte, ou plutôt descend, pour rencontrer les hommes… Le drame, c’est qu’Il ne fut pas reconnu. Jérusalem a manqué de veille. Elle était dans l’attente du Messie mais pas de celui-là. Elle n’a pas été capable de discernement. Cette Jérusalem peut être considérée comme l’image de notre société humaine, de l’Église, de nos communautés chrétiennes, de chacun d’entre nous.
Dieu a mêlé ses pas aux pas des hommes pour venir à nous. Nous sommes l’objet de sa joie. Mais, notre malheur, c’est de ne point reconnaître qu’Il foule le sol de nos vies. Nous sommes aveuglés parce que nos cœurs oublient que c’est Lui, le premier qui s’est mis en route. C’est parce qu’Il nous cherche que nous pouvons Le chercher ; parce qu’Il nous a trouvés, nous pouvons Le rencontrer. Mais, comme Jérusalem, nous avons érigé des murs d’arrogance et d’indifférence. Nous avons établi en nous des gestes barrières, des mesures de distanciation. Au point que Lui qui nous apporte la paix est pour nous un trouble-fête. Lui qui nous aime nous est devenu suspect. À Lui qui nous respecte, nous manquons d’égard. Alors qu’Il nous fait signe, nous nous détournons avec mépris. Lui qui nous guérit est craint comme la peste.
Qui ignore la Paix convoite la guerre.
Dieu frappe à ta porte : ouvriras-tu ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, donne-nous de Te reconnaître.

Paroles du Pape François

Aujourd’hui aussi, face aux calamités, aux guerres qui se font pour adorer le Dieu argent, à tant d’innocents tués par les bombes que jettent les adorateurs de l’idole argent, aujourd’hui aussi le Père pleure, aussi aujourd’hui il dit : « Jérusalem, Jérusalem, mes enfants, qu’est-ce que vous êtes en train de faire ? » Et il le dit aux pauvres victimes, et aussi aux trafiquants d’armes, et à tous ceux qui vendent la vie des gens. Cela nous fera du bien de penser que notre Père, Dieu, s’est fait homme pour pouvoir pleurer, et cela nous fera du bien de penser que notre Père, aujourd’hui, pleure : il pleure pour cette humanité qui n’arrive pas à comprendre la paix qu’Il nous offre, la paix de l’amour.

Homélie Sainte Marthe, 27 octobre 2016- https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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