A la porte du Royaume

Bonjour les amis,

En ces jours de confinement et de restrictions en bien des domaines, apprends-moi à oublier mon bien-être immédiat pour réconforter ceux que je rencontre : eux aussi – et surtout ceux qui sont isolés – ont le droit de vivre paisiblement ces moments difficiles. https://www.regnumchristi.fr/

Aujourd’hui nous fêtons Stanislas Kostka, le saint patron de la jeunesse. Le pape François disait à l’occasion du 450° anniversaire de sa mort : « Chers jeunes, soyez courageux : le monde a besoin de votre liberté d’esprit, de votre regard confiant sur le futur, de votre soif de vérité, de bonté et de beauté ».
Que le Seigneur nous donne à nous aussi cette liberté et cette soif.

Dans l’évangile du jour, Jésus nous recommande de ne pas retourner dans notre maison ou dans notre champ, de ne pas nous attacher à ce que nous possédons, ou entretenir la souffrance du manque de ce ou ceux que nous avons perdus, mais à regarder résolument vers l’avant. Nous sommes tentés souvent de regretter ou de rester dans le passé ou simplement de nous demander pourquoi cette épreuve, pourquoi moi. Il n’est évidemment pas question de nier la douleur, le manque, mais de les transformer en grâce. Bien sûr, Dieu n’est pas à l’origine de ces souffrances mais avec Lui, en étant enraciné en Lui, nous pouvons tenter de donner un sens à ce que nous vivons, et à en faire de véritables moments de grâce. D’une autre manière, la douleur et le manque sont là et ne doivent pas être niés, mais avec l’aide de Dieu, arrêtons de les nourrir et de nous complaire dedans, mettons à côté de ces moments, la douceur, la joie, la lumière, la vie et nourrir cela, et peu à peu c’est la vie et la joie qui nous habiteront. Ce n’est pas un combat, ni une lutte, mais un chemin à faire avec Dieu. La seule volonté à avoir est de celle du lacher prise.

Dans cet esprit, nous vous invitons à (r)écouter ce témoignage diffusé sur RCF, de Jean-Christophe Parisot de Bayard, mort le 18 octobre 2020. Diacre de l’Église catholique, il a été le premier préfet de France à avoir été nommé alors qu’il était atteint de myopathie. Un témoignage bouleversant, où il nous offre une véritable leçon de vie, d’amour de la République et de foi.
Nous pouvons entre autres retenir cela : Arrêtons de penser à POURQUOI et demandons-nous COMMENT. Comment vivre nos difficultés dans la foi, dans la confiance, et les considérer comme des grâces. Bien évidemment, ce n’est pas facile et cela est à la fois un chemin et une grâce divine.

« Choisir de faire de la maladie non pas une « malédiction » mais une « bénédiction ». Au risque de choquer, Jean-Christophe Parisot parle de son handicap comme d’une « chance ». Il le reconnaît, « cela peut scandaliser », mais sa façon d’inverser le sort c’est une manière de considérer tout ce que sa situation lui permet de vivre. Certes, il a fallu passer par le deuil et la révolte, lui qui a perdu progressivement l’usage de ses jambes, puis de ses bras, de ses mains, de ses poumons. »

Par l’intercession de Saint Stanislas Kostka, demandons une vie simple, belle, ancrée dans l’aujourd’hui de Dieu, emplie de confiance et d’espérance, vécue dans l’amour et l’action de grâce.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Heureux, Bienheureux ceux qui marchent suivant la loi du Seigneur ! (Ps 118) Heureux les hommes intègres dans leurs voies qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences, ils le cherchent de tout cœur !

De tout mon cœur, je te cherche ; garde-moi de fuir tes volontés.
Dans mon cœur, je conserve tes promesses pour ne pas faillir envers toi.

R. Heureux, bienheureux qui écoute la Parole de Dieu, Heureux, bienheureux Qui la garde dans son cœur.

1. Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, Car le Royaume des cieux est à eux.
Heureux les doux, Car ils posséderont la terre.

2. Heureux les affligés, Car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de justice, Car ils seront rassasiés.

3. Heureux les miséricordieux, Car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, Car ils verront Dieu.

4. Heureux les artisans de paix, Car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice, Car le Royaume des cieux est à eux.

5. Heureux serez-vous quand on vous insultera et qu´on vous persécutera,
Et que l´on dira faussement contre vous Toute sorte de mal à cause de moi.
Soyez dans la joie, soyez dans l´allégresse, Dans les cieux vous serez comblés,

EVANGILE

« Le jour où le Fils de l’homme se révélera » (Lc 17, 26-37)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme cela s’est passé dans les jours de Noé,
ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari,
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche
et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Il en était de même dans les jours de Loth :
on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait,
on plantait, on bâtissait ;
mais le jour où Loth sortit de Sodome,
du ciel tomba une pluie de feu et de soufre
qui les fit tous périr ;
cela se passera de la même manière
le jour où le Fils de l’homme se révélera.
En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse,
et aura ses affaires dans sa maison,
qu’il ne descende pas pour les emporter ;
et de même celui qui sera dans son champ,
qu’il ne retourne pas en arrière.
Rappelez-vous la femme de Loth.
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra.
Et qui la perdra la sauvegardera.
Je vous le dis :
Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit :
l’une sera prise, l’autre laissée.
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain :
l’une sera prise, l’autre laissée. »
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent :
« Où donc, Seigneur ? »
Il leur répondit :
« Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Corinne Charriau

Nous venons d’entendre un extrait de l’évangile de Luc qui a de quoi nous mettre mal à l’aise, et même nous apeurer. Dans ces versets 26 à 37 du chapitre 17, Jésus illustre ce qu’il disait dans les versets qui les précèdent, c’est-à-dire les versets 20 à 25 du même chapitre 17 que nous avons entendus hier. Ainsi, ils forment une unité littéraire qui aborde plusieurs thèmes : le royaume de Dieu, le Fils de l’homme et la fin des temps.
Toujours est-il que, dans notre extrait d’aujourd’hui, il est bien question d’un jour J où le fils de l’homme se révèlera. J’aimerais relever une perle qui peut informer notre manière de vivre aujourd’hui : c’est ce qui concerne « l’arrière », « ce qui est en arrière ».
Jésus invite celui qui sera au champ à ne pas revenir en arrière, et cela fait écho à un autre verset de Luc, le verset 62 du chapitre 9. C’est l’épisode où les disciples sont invités au renoncement pour se mettre à la suite de Jésus. Jésus avait alors déclaré : « : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le Royaume de Dieu. »
Ce qui est en arrière chez Luc est très concret : ce sont les biens terrestres qui détournent de la vie avec Dieu. Luc va utiliser un exemple bien connu, celui de la femme de Loth qui, regardant en arrière, fut transformée en statue de sel.
A plusieurs reprises, Luc met en avant cette opposition entre les richesses terrestres et ce que Dieu donne. Je partage avec vous la conclusion de la parabole du riche insensé qui ne fait qu’amasser, elle se trouve chez Luc : Mais Dieu lui dit : “Insensé, cette nuit même on te redemande ta vie, et ce que tu as préparé, qui donc l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse un trésor pour lui-même au lieu de s’enrichir auprès de Dieu.
Ce que l’on amasse, ce qui nous fait regarder en arrière, se met entre Dieu et nous. Il ne s’agit pas de ne plus rien avoir, mais de ne pas laisser les biens terrestres devenir maîtres de notre vie. Cela concerne notre existence et les choix que nous posons.
Alors oui, peu importe la date du jour J, du jour du retour du Fils de l’homme ! Luc nous livre que le retour du Fils de l’homme surviendra comme une fulgurance. On ne peut se préparer pour une échéance fulgurante. On ne peut qu’accueillir le Dieu de Jésus-Christ au présent de nos vies, et s’enrichir de son amour à partager.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. »
Le jour du Fils de l’homme surviendra dans la routine de l’existence comme au temps de Noé. « On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. »
Ce qui a caractérisé le temps de Noé, c’est l’indifférence générale, la perte de la conscience de la relation à Dieu. Il en fut de même au temps de Loth à Sodome. Et il est à croire que les temps n’ont pas changé. Dans notre société, la dimension verticale, le rapport à Dieu semble en perte de vitesse… Nous sommes invités à la vigilance, c’est-à-dire à savoir scruter les Saintes Écritures pour comprendre l’action de Dieu et à savoir attendre la venue du jour du Fils de l’homme. Tout disciple du Seigneur doit vivre dans la présence de Dieu au quotidien.
Tout instant est propice à la venue du Seigneur.
Dans quel esprit vis-tu ?

« Jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. »
À la notion du temps, Jésus ajouta celle de l’espace. « En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. » _Certaines théories apocalyptiques donnent une description minutieuse du lieu où nous devrions nous retrouver pour espérer le Salut. Le Seigneur nous fait comprendre que le seul lieu dont nous devrions nous préoccuper, c’est notre cœur. « Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. » Nous avons à vivre dans la confiance en Dieu. Notre sort est de nous efforcer à correspondre à la Volonté divine. La désobéissance, l’égoïsme occasionneront notre perte. C’est la nature de la relation à Dieu, la persévérance dans la fidélité, la pleine habitation de chaque instant de notre vie qui feront la différence.
Le Salut s’offre en tout lieu.
Dans quel esprit vis-tu ?

Seigneur, que ni le temps ni l’espace ne me séparent de Toi.

Paroles du Pape François

Se tenir prêt pour notre rencontre avec le Seigneur
Réfléchir sur la fin du monde et aussi sur la fin de chacun d’entre nous: c’est l’invitation qu’aujourd’hui l’Église nous fait à travers le passage de l’Évangile (Lc 17, 26-37), que le Pape a commenté lors de la messe de ce matin, vendredi 17 novembre 2017, à la Maison Sainte-Marthe.
L’Église, qui est mère, a précisé le Pape lors de l’homélie, veut que chacun de nous pense à sa propre mort. Nous sommes tous habitués à la normalité de la vie, à des horaires, à des engagements, entre le travail et les moments de repos, et nous pensons que ce sera toujours comme ça. Mais un jour, a poursuivi François, il y aura l’appel de Jésus qui nous dira : «Viens !». Pour certains cet appel arrivera à l’improviste, pour d’autres, après une longue maladie, nous ne le savons pas. Mais «il y aura l’appel», a insisté François. Et ce sera une surprise, mais ensuite il y aura l’autre surprise du Seigneur : la vie éternelle. C’est pour cela que «l’Église, en ce moment, nous dit : « arrête-toi un peu, arrête-toi pour penser à la mort »». Le Pape François a décrit ce qui arrive souvent : même la participation aux veillées funèbres ou la visite au cimetière deviennent un fait social : on y va, on parle avec les autres personnes, dans certains cas aussi on mange et on boit : c’est «une réunion de plus, pour ne pas penser».
«Et aujourd’hui l’Église, aujourd’hui le Seigneur, avec cette bonté qu’il a, dit à chacun de nous : « Arrête-toi, arrête-toi, ce ne sera pas tous les jours comme ça. Ne sois pas habitué, comme si c’était l’éternité. Il y aura un jour durant lequel tu seras retiré, et l’autre restera. » Et aller avec le Seigneur, penser que notre vie aura une fin. Et ceci fait du bien.»
Ceci fait du bien, a insisté le Pape, face par exemple à une nouvelle journée de travail, de se dire : «Aujourd’hui sera peut-être le dernier jour, je ne sais pas, mais je ferai bien mon travail». Et la même chose dans les rapports avec la famille ou quand nous allons chez le médecin.
«Penser à la mort n’est pas une mauvaise fantaisie, c’est une réalité. Qu’elle soit mauvaise ou pas, cela dépend de moi, de comment moi j’y pense, mais elle sera. Et là, ce sera la rencontre avec le Seigneur, ce sera la beauté de la mort, ce sera Lui qui viendra nous rencontrer, ce sera Lui qui nous dira : « viens, viens, béni par mon Père, viens avec moi »».
Et face à l’appel du Seigneur, on n’aura plus le temps de régler nos petites affaires… François a confié le dialogue qu’il avait eu récemment avec un prêtre : «L’autre jour j’ai rencontré un prêtre, de 65 ans plus ou moins, qui ne se sentait pas bien, qui avait quelque chose de pas bon… Il est allé voir un médecin, qui lui a dit, après la visite : « écoutez, vous avez cela, c’est une mauvaise chose, mais il est peut-être encore temps de l’arrêter. Nous ferons ceci, et si cela ne s’arrête pas, nous ferons cette autre chose, et si cela ne s’arrête pas, nous commencerons à cheminer et moi, je vous accompagnerai jusqu’à la fin. » Il est bon, ce médecin!», a remarqué le Pape.
François a donc conclu en demandant au Seigneur de nous accompagner sur cette route. «Nous faisons tout, mais toujours en regardant là-haut, vers le jour lors duquel le Seigneur viendra me prendre pour aller vers Lui.»

Homélie, Vendredi 17 novembre 2017, Maison Sainte-Marthe – https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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