La gratitude heureuse

Bonjour les amis,

Seigneur, la foi est un don qui vient de Toi et que je dois recevoir avec le cœur ouvert. C’est Toi qui transforme petit à petit mon cœur pour mieux Te connaître, mieux croire en Toi, vivre de Toi. Je veux me laisser transformer par Ton amour, Seigneur. Apprends-moi à grandir aussi dans l’humilité et la gratitude, pour que je sois chaque jour plus semblable à toi.
Méditons sur toutes les raisons que nous avons pour rendre grâce et gloire à Dieu aujourd’hui.

Les plus grands saints aux yeux de Dieu sont les plus petits à leurs propres yeux ; et plus leur vocation est sublime, plus ils sont humbles dans leur cœur. Pleins de la vérité et de la gloire céleste, ils ne sont pas avides d’une gloire vaine. Fondés et affermis en Dieu, ils ne sauraient s’élever en eux-mêmes. Rapportant à Dieu tout ce qu’ils ont reçu de bien, ils ne recherchent point la gloire que donnent les hommes, et ne veulent que celle qui vient de Dieu seul ; leur unique but, leur désir unique, est qu’il soit glorifié en lui-même et dans tous les saints, par-dessus toutes choses.
Soyons donc reconnaissants des moindres grâces. Que le plus léger don, la plus petite faveur, aient pour nous autant de prix que le don le plus excellent et la faveur la plus singulière. Si nous considérons la grandeur de celui qui donne, rien de ce qu’il donne ne nous paraîtra petit ni méprisable ; car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d’un Dieu infini ?
[d’après Magnificat – Thomas a Kempis, mystique allemand]

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Mon Berger, c’est le Seigneur, Alleluia

Le Seigneur est mon berger rien ne saurait me manquer
Sur des prés d’herbes fraîches
Il me fait reposer Vers les eaux tranquilles
Il me fait revivre
Il me conduit par le juste chemin
Et je chante je chante

Alléluia Alléluia Alléluia

Même si je traversais tous les ravins de la mort
Je ne craindrais aucun mal
Car mon Dieu est avec moi je marche au son de Sa voix
Son bâton me guide et me rassure
Et je chante je chante

Et Tu prépares ma table là devant mes adversaires
Tu répands le parfum ma coupe est débordante
Grâce et bonheur m’accompagnent pour tous les jours de ma vie
J’habiterai la maison la maison du Seigneur
Et je chante je chante

EVANGILE

« Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » (Lc 17, 11-19)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
Jésus, marchant vers Jérusalem,
traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village,
dix lépreux vinrent à sa rencontre.
Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent :
« Jésus, maître, prends pitié de nous. »
à cette vue, Jésus leur dit :
« Allez vous montrer aux prêtres. »
En cours de route, ils furent purifiés.
L’un d’eux, voyant qu’il était guéri,
revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus
en lui rendant grâce.
Or, c’était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant :
« Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ?
Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas
et rendre gloire à Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Corinne Charriau

Sur les dix lépreux, un seul revient sur ses pas, un seul revient sur ses pas en rendant gloire à Dieu, un seul revient sur ses pas pour tomber face à terre aux pieds de Jésus. Pourtant, ils étaient tous les dix partis vers le prêtre comme Jésus le leur avait demandé pour se montrer. En effet, lorsqu’un lépreux était guéri, il devait se montrer pour être déclaré pur, et il pouvait alors réintégrer la communauté.
Nous pouvons donc comprendre que Jésus en les envoyant voir le prêtre les invite déjà à croire en leur guérison. Pour nous dire qu’ils sont guéris, le texte biblique nous rapporte qu’ils sont purifiés : « Or, pendant qu’ils y allaient, ils furent purifiés. ». Le texte ne dit pas qu’il est question de salut.
Et seul le lépreux qui est revenu sur ses pas, celui qui a fait demi-tour en rendant gloire à Dieu, en rendant grâce à Jésus, seul celui-là a entendu Jésus lui dire « Ta foi t’as sauvé ». Là, il s’agit bien de salut.
Cet homme guéri fait le lien entre sa guérison et Dieu, sa guérison et Jésus. Il rend gloire à Dieu, il rend grâce à Jésus. Du coup, il fait le lien entre Dieu et Jésus.
Ce qui lui est arrivé n’est pas juste dans un sens. « L’un d’entre eux, voyant qu’il était guéri ». Cet homme a vu qu’il était guéri, il a pris conscience de sa guérison. Son « voir » fait écho au « voir » de Jésus, de Jésus qui l’avait vu lui et les neuf autres lépreux.
Cet homme « voit » qu’il est guéri. Il a placé sa confiance en Jésus, et sa confiance ne s’arrête pas au miracle de la guérison. Lui, qui comme les neuf autres avaient crié « Jésus, maître, aie pitié de nous », va aller au-delà du constat de la guérison physique en se tournant vers Dieu et en faisant demi-tour jusqu’à Jésus. La foi s’inscrit dans une dynamique relationnelle avec Dieu, avec Jésus.
Cet homme était un samaritain, cet homme était un étranger. Pour lui, un avenir s’ouvre avec Dieu. La grâce de Dieu ne s’arrête pas aux frontières qu’élèvent les humains, aux barrières qu’ils érigent.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Ils s’arrêtèrent à distance. »
Il semble important pour Saint Luc de préciser l’objectif de Jésus et l’étape à laquelle Il était. « Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. » Jérusalem, c’est le lieu de la consommation de la Passion du Christ. Jérusalem, c’est le lieu de la réalisation du Salut de l’humanité. Jésus marchait donc vers l’accomplissement de sa mission, vers la manifestation de sa communion intime avec Dieu son Père. Et Le voilà entre le village des impies, la Samarie et la métropole des païens, la Galilée. Jésus était alors au carrefour de l’incroyance, de ceux qui sont considérés comme loin de Dieu, ceux qui auraient pris leur distance vis-à-vis de Dieu. Il n’est pas surprenant que dans cette région, Il soit confronté à l’expression la plus répugnante de l’impureté : « Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » »
L’anonymat de ce village positionne le Seigneur à l’entrée de chacune de nos vies, au cœur de nos sociétés et de nos communautés de foi. Dans son Pèlerinage vers Jérusalem, dans son obéissance à la Volonté de Salut de son Père, le Seigneur veut rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. (Cf. Jean 11, 52) Aujourd’hui, Il monte à Jérusalem pour que la miséricorde de Dieu soit manifestée aux nouveaux lépreux, aux marginalisés de nos sociétés qui n’osent pas s’approcher du Seigneur mais qui implorent sa pitié. En leur demandant d’aller se montrer aux prêtres, Il les exhorte à poursuivre leur montée vers Jérusalem qui avait été interrompue. Il veut que ceux qui se réclament ses disciples œuvrent au rapprochement de tous avec Dieu.
Toute vie est un pèlerinage.
Où vas-tu et à quelle étape es-tu ?

« Ils s’arrêtèrent à distance. »
Jésus n’était plus seul à monter à Jérusalem. Devant Lui, il y avait les dix lépreux. « En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. » En leur demandant d’aller se montrer aux prêtres, Il leur donnait l’assurance de leur purification. Il les amenait à comprendre qu’être purifié, c’est être orienté ; c’est accepter de ne plus errer. (Cf. Isaïe 52, 13 — 53, 12) « Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » » La réaction de Jésus est bien surprenante car, c’est Lui-même qui leur avait ordonné d’aller se montrer aux prêtres ! En revenant sur ses pas, le Samaritain ne désobéissait pas à Jésus, il témoignait de sa bonne compréhension du nouveau rapport que Jésus voulait qu’il établisse avec Dieu.
Une fois encore, le Seigneur donne en exemple un Samaritain, un étranger, un impie aux yeux des Juifs. La véritable purification est intérieure. C’est celle qui nous conduit à rétablir la relation d’amour avec Dieu. Le Seigneur attend de nous, en réalité, une purification de notre foi. Il attend que nous nous débarrassions de la lèpre de nos suffisances, de notre religiosité stérile, de notre ritualusme creux pour Le reconnaître comme notre Sauveur. La foi est action de grâce devant Dieu. Croire, c’est reconnaître que Dieu est à l’œuvre dans nos vies et ne rechercher que Lui.
La foi est première.
Où vas-tu et pourquoi ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, enracine-nous dans la foi en Toi.

Paroles du Pape François

Savoir remercier, savoir louer pour ce que le Seigneur fait pour nous, combien c’est important ! Et alors, nous pouvons nous demander : sommes-nous capables de dire merci ? Combien de fois nous disons-nous merci en famille, en communauté, dans l’Église ? Combien de fois disons-nous merci à celui qui nous aide et qui nous est proche, à celui qui nous accompagne dans la vie ? Souvent, nous tenons tout pour acquis ! Et cela se produit également vis-à-vis de Dieu. Il est facile d’aller vers le Seigneur demander quelque chose, mais revenir pour remercier….

Homélie Jubilé marial 09 Octobre 2016 – https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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