Bonjour les amis,
Au début de ce temps de prière, demandons à Dieu la grâce d’entendre que les textes du jour s’adressent aux personnes, à l’église de l’époque, mais aussi à notre église, et directement à nous.
Les deux textes du jour nous montrent combien la Parole est vivante et nous parle aujourd’hui dans notre actualité.
La première lecture nous invite à rendre grâce à Dieu et le remercier pour tous nos amis, tous nos êtres chers, avec qui nous avons vécu des moments particuliers, qui nous ont aidés moralement, spirituellement ou matériellement. Présentons-les à Dieu dans la prière. Rendons grâce pour leur amitié et leur affection. Humblement, réjouissons-nous et émerveillons-nous de l’Esprit à l’œuvre chez notre prochain.
Demandons à Dieu que Son amour fasse grandir nos frères et sœurs de plus en plus « dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important ».
Prions pour nos amis et nos proches, d’autant plus qu’ils vont nous manquer ces prochaines semaines.
L’évangile du jour nous montre Jésus qui échange avec des personnes qui ont souvent été ses adversaires, mais avec qui il y a une connaissance, une écoute, une estime réciproque, voire une amitié. Dans notre monde, les désaccords se transforment très souvent en conflit ou en ignorance mutuelle. Jésus nous invite à aimer nos adversaires, à cultiver de l’estime pour ceux avec lesquels nous ne sommes pas d’accord. Nos différences, nos divers points de vue sont une richesse qui permet à tous d’approfondir notre connaissance et notre foi. Il est urgent de faire la paix avec tous.
De même, il nous dit que la charité est une urgence de chaque jour. Il n’y a pas de sabbat dans la misère, la souffrance, l’isolement, la maladie, alors nous n’avons pas le droit de fermer les yeux, jamais, et il est urgent d’agir aujourd’hui.
Dans ces semaines qui viennent, prenons le temps d’appeler les personnes avec qui nous sommes en conflit, ou celles que nous savons malades ou seules. N’attendons pas qu’il soit trop tard.
Rendons grâce au Seigneur de nous regarder avec tant de bonté, de vouloir nous guérir, nous sauver, nous libérer de nos égoïsmes, de nos mesquineries.
Que Sa force intérieure et Son immense amour nous attirent vers Lui. Qu’il nous prenne auprès de Lui pour travailler à la construction de Son Royaume.
Que son Règne vienne à travers chacun de nous dans nos familles, notre travail, partout !
En cette fin de semaine, préparons avec soin notre dimanche. C’est le temps où nous célébrons le Dieu qui nous a délivré, c’est le jour où nous entrons dans son repos, le Christ son Fils unique en qui nous sommes tous des fils d’un même Père.
Ce dimanche, nous fêterons aussi les Saints, tous ces exemples humains de l’amour de Dieu et de chemins de foi parfois compliqués mais toujours lumineux.
Laissons-nous renouveler dans la grâce et accueillons avec reconnaissance la Vie qui se livre à nous pour notre bonheur éternel.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Où sont amour et charité (Chant de l’Emmanuel)
Car l´amour est de Dieu, Car Dieu est amour.
1. Ce n´est pas nous qui avons aimé Dieu,
Mais c´est lui qui nous a aimés le premier
Et qui a envoyé son Fils
En victime offerte pour nos péchés.
2. Si Dieu nous a aimés ainsi,
Nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres,
Dieu, personne ne l´a jamais contemplé,
Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous.
3. En ceci s´est manifesté l´amour de Dieu pour nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde,
Afin que nous vivions par lui,
Il nous a donné son Esprit.
4. Nous avons reconnu l´amour de Dieu pour nous,
Et nous y avons cru ,
Dieu est amour,
Celui qui demeure dans l´amour, demeure en Dieu.
5. Il n´y a pas de crainte dans l´amour,
Le parfait amour bannit la crainte ,
Quant à nous, aimons,
Puisque lui nous a aimés le premier.
6. Celui qui n´aime pas son frère qu´il voit
Ne saurait aimer le Dieu qu´il ne voit pas ,
Voilà le commandement que nous avons reçu de lui,
Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
EVANGILE
« Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » (Lc 14, 1-6)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
Or voici qu’il y avait devant lui
un homme atteint d’hydropisie.
Prenant la parole,
Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens
pour leur demander :
« Est-il permis, oui ou non,
de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Ils gardèrent le silence.
Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Puis il leur dit :
« Si l’un de vous a un fils ou un bœuf
qui tombe dans un puits,
ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer,
même le jour du sabbat ? »
Et ils furent incapables de trouver une réponse.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Psaume du jour (Ps 110 (111), 1-2, 3-4, 5-6)
R/ Grandes sont les œuvres du Seigneur !
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l’assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s’en instruisent.
Noblesse et beauté dans ses actions :
à jamais se maintiendra sa justice.
De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.
Il a donné des vivres à ses fidèles,
gardant toujours mémoire de son alliance.
Il a montré sa force à son peuple,
lui donnant le domaine des nations.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Dans la maison de l’un des chefs des pharisiens, Jésus jouit d’une hospitalité suspecte. « Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. » Ils vont partager le même repas avec Jésus, ils vont vivre un moment de convivialité avec Lui mais ils ne Le portent pas dans leurs cœurs.
C’est le drame de notre société, le drame de nos vies. Nous en sommes soit victimes soit coupables. Nos relations interpersonnelles sont parfois (souvent pour certaines) dépourvues de sincérité. La comédie s’érige parfois en principe. Chacun vit dans la duplicité, dans le soupçon, dans la peur, dans la méfiance voire dans une agressivité sournoise… Cette situation semble devenir la norme. Au point que l’on ne prête plus attention ni ne croit plus aux relations authentiques qui, pourtant, existent bel et bien. Plutôt que de sombrer dans cette suspicion ou dans la vaine critique, nous sommes appelés à imiter le Seigneur en vivant dans la vérité.
La vertu prospère par la pratique et non par la critique.
Quel est ton degré de sincérité dans tes relations ?
« Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? »
L’homme atteint d’hydropisie constituait pour les pharisiens une opportunité pour prendre Jésus à défaut. Son mal ne suscitait nullement leur compassion. Sa dignité, son bien-être, son salut ne leur importaient pas. Il est devenu un appât. Pour Jésus, cet homme est une image défigurée de Dieu. Il est une opportunité d’expression de la sollicitude permanente de Dieu et de sa Miséricorde : « Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. » Jésus a perçu l’attente de cet homme et Lui, le Médecin des âme et des corps, ne se déroba point.
Nous sommes interrogés sur notre regard sur les autres, sur leurs souffrances, sur leurs infirmités, sur leurs besoins… L’expérience de cet homme nous rappelle aussi que, malgré les apparences, Dieu est attentif à nos souffrances et à notre profond désir de Salut. Malgré les apparences, Il entend le cri de nos cœurs ! Il ne se joue pas de nos misères, Il ne tire pas profit de notre malheur…
En Dieu, il n’y a point de mesquinerie.
« Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Avant de guérir cet homme, Jésus renvoie ses interlocuteurs à leurs consciences. « Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. » Leur silence est assez éloquent. Ils n’ont pas voulu rendre compte ni de leur critère de discernement ni du sens qui donne au sabbat. Jésus, après avoir guéri cet homme, les confronte alors à leur propre pratique : « « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse. »
Le jour du sabbat n’est pas le jour des soldes de Satan. Ce n’est point un jour où Dieu nous abandonne et nous livre à bon marché aux forces du Mal. Il n’y a pas de jour où Dieu renonce au Bien en notre faveur, où notre Salut ne L’intéresse pas. Il n’y a de jour où la loi de l’Amour peut être mise en veilleuse. Il n’y a pas de jour où il nous serait interdit de faire le Bien, de prendre soin du prochain…
L’incapacité à répondre des pharisiens et des docteurs de la Loi témoigne de leur détermination à vivre dans l’hypocrisie. Dieu a ce vice en horreur parce que, comme l’hydropisie, il porte atteinte à l’image de Dieu en nous. Mais à la différence de l’hydropisie, il n’est pas subi, il est voulu. C’est un choix que nous faisons d’avilir l’image de Dieu en nous, d’afficher une apparence trompeuse, de prétexter de Dieu pour nous célébrer.
Il y a sabbat quand l’image de Dieu est restaurée.
Quel est ton sabbat ?
Seigneur, merci de m’avoir créé(e) à ton image.
Paroles du Pape François
Dans la tradition chrétienne, foi, espérance et charité sont bien davantage que des sentiments ou des attitudes. Ce sont des vertus qui nous sont communiquées par la grâce de l’Esprit Saint (cf. CEC, 1812-1813): des dons qui nous guérissent et qui nous rendent guérisseurs, des dons qui nous ouvrent à des horizons nouveaux, même quand nous naviguons dans les eaux difficiles de notre temps. Une nouvelle rencontre avec l’Evangile de la foi, de l’espérance et de l’amour nous invite à assumer un esprit créatif et renouvelé. Nous pourrons guérir en profondeur les structures injustes et les pratiques destructrices qui nous séparent les uns des autres, menaçant la famille humaine et notre planète. Nous nous demandons alors: de quelle manière pouvons-nous aider notre monde à guérir aujourd’hui? En tant que disciples du Seigneur Jésus, qui est médecin des âmes et des corps, nous sommes appelés à continuer «son œuvre de guérison et de salut» (CEC, 1421) au sens physique, social et spirituel.
Audience générale, 5 août 2020 – https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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