Bonjour les amis,
Dieu tout-puissant, par mon baptême et par la parole de Ton Évangile que j’accueille dans la foi, tu m’as constitué pierre vivante de ton Église, sanctuaire de ta divine présence.
Je t’offre mon cœur pour que tu y établisses ta Sainte Demeure, où je m’unis aux saints et aux anges du ciel pour Te louer et T’adorer bien au-delà de mes capacités.
Je Te rends de toutes les forces de mon âme, pour le don de ton Amour qui me comble et me conduit à Ta suite vers les demeures éternelles.
Viens habiter en moi par le don de Ton Esprit afin que ma vie soit transformée en l’image du Fils qui me conduit vers Toi Seigneur.
Que le Seigneur soit avec nous ! Oui Seigneur nous avons vraiment besoin de Toi !
L’évangile du jour résonne en nous d’autant plus aujourd’hui avec les événements de Nice et la situation sanitaire : Jésus est menacé par Hérode. Se pose alors la question : Faut-il continuer les miracles et enseignements comme si de rien n’était, en risquant sa vie, ou faut-il s’adapter pour que se protéger ? La réponse de Jésus se situe entre les deux : « il me faut continuer ma route ». L’attitude d’Hérode ne change rien au chemin de Jésus mais Jésus ne joue pas la provocation, il ne se cache pas non plus.
Ce ne sont pas les menaces et les tentations du malin qui inspirent la conduite de Jésus mais la volonté du Père qui lui montre la route à continuer.
Comment ces Paroles nous rejoignent-elles, dans notre vie professionnelle ou familiale, dans ce monde complexe ?
Les menaces de plus en présentes contre les chrétiens en France, les attentats comme celui de Nice ce matin, le reconfinement, l’absence de célébrations pendant les prochaines semaines, les problèmes internes à l’Eglise … le malin est partout et il nous invite à céder à la peur, tente de nous séparer de nos frères et sœurs, et cherche sans cesse à nous détourner de Dieu.
Lui aussi est patient, mais à la différence de Dieu il est tapi dans l’ombre et cherche à nous y emmener. Comme nous l’a dit le Père François-Marie ce matin, la vie de chrétien n’est pas un long fleuve tranquille, c’est un combat de chaque jour pour lequel Dieu nous a armés de Son énergie, de Sa force, et de son Amour.
Nous ne devons pas être des provocateurs, nous ne devons pas non plus cesser d’être le sel de la terre. Aujourd’hui, comme Jésus et avec Lui, continuons notre route.
Que notre foi et la Parole du Seigneur soient nos plus belles armes et que l’Esprit-Saint soit notre stratège.
« Ni la mort ni la vie, … rien ne pourra nous séparer de ton Amour, Seigneur, qui est en Jésus Notre-Seigneur » (Rm 8, 38-39). Rien, si ce n’est mon refus de venir me réfugier sous les ailes de ta miséricorde. Aussi je t’en supplie : donne-moi un cœur simple qui sache reconnaître Tes bienfaits. Alors je pourrai « te rendre grâce à pleine voix et te louer parmi la multitude, car tu te tiens à la droite du pauvre pour le sauver de ceux qui le condamnent » (Ps 108).
En cette période de confinement qui commence ce soir, nous vous proposons cette prière :
Seigneur, protège notre pays, et notre monde.
Éclaire les responsables du bien commun, afin qu’ils sachent, comme Toi, comment prendre soin des personnes qui leur sont confiées.
Donne l’intelligence de la science à ceux qui recherchent des moyens et solutions adéquats pour la santé et le bien-être physique de nos frères et sœurs.
Soutiens ceux qui se dépensent pour les nécessiteux : bénévoles, infirmières, médecins … qui sont en première ligne pour soigner les malades, même au prix de leur propre sécurité.
Seigneur, dans ta grande miséricorde, viens en aide aux victimes du terrorisme et de la violence en France et à travers le Monde.
Que ta lumière vienne réconforter toutes les familles endeuillées par ces tragiques évènements.
Seigneur, que Ton Esprit Saint, éclaire les personnes rongées par la haine et transforme les en artisans de paix.
Avec le Pape François, nous Te prions pour que la violence cesse, pour que nous nous regardions à nouveau comme des frères et des sœurs et non comme des ennemis, pour que le peuple français bien-aimé réagisse, uni, au mal par le bien.
Saint Joseph, Bénis l’Eglise, à commencer par ses ministres, fais d’elle un signe et un instrument de ta lumière et de ta bonté.
Accompagne les familles, par ton silence priant, construis l’harmonie entre les parents et les enfants, surtout les plus petits.
Préserve les personnes âgées de la solitude. Ne laisse personne dans le désespoir de l’abandon et du découragement.
Réconforte ceux qui sont plus fragiles, encouragez ceux qui vacillent, intercéde pour les pauvres.
Avec la Vierge Marie, prie le Seigneur de libérer le monde de cette pandémie.
Amen
D’après hozana.org
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Béni soit le Nom du Seigneur
« Béni soit le nom du Seigneur. Béni soit le nom du Seigneur. Oui, je bénirai ton nom toute ma vie. Béni soit le nom du Seigneur. »
2. Je veux chanter ton nom, Seigneur. Chaque jour, tu prends mes fardeaux. Ta fidélité fera mes délices, Chaque jour je chanterai:
« Béni soit le nom du Seigneur. Béni soit le nom du Seigneur. Oui, je bénirai ton nom toute ma vie. Béni soit le nom du Seigneur. »
« Béni soit le nom du Seigneur. Béni soit le nom du Seigneur. »
EVANGILE
Il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem (Lc 13, 31-35)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce jour-là,
quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire :
« Pars, va-t’en d’ici :
Hérode veut te tuer. »
Il leur répliqua :
« Allez dire à ce renard :
voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons
aujourd’hui et demain,
et, le troisième jour, j’arrive au terme.
Mais il me faut continuer ma route
aujourd’hui, demain et le jour suivant,
car il ne convient pas
qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem,
toi qui tues les prophètes
et qui lapides ceux qui te sont envoyés,
combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants
comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes,
et vous n’avez pas voulu !
Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes.
Je vous le déclare :
vous ne me verrez plus
jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz :
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)
Devant la population de Jérusalem qui ne reçoit pas ses paroles, Jésus est habité par plusieurs réactions.
D’abord il dénonce le refus de son peuple à accueillir son message d’Amour ;
Avec déception il constate cet aveuglement… Aussi, il interpelle Jérusalem… « combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes et vous n’avez pas voulu »…
Et à Jérusalem, cet épisode est situé sur la colline des oliviers par une petite chapelle appelée « Dominus flévit » … ici, le Seigneur pleura.
Jésus découragé par le manque de foi de ses compatriotes, pleure.
Jésus connaît l’échec apparent de sa mission. Il va être rejeté, condamné par les autorités civiles et religieuses… comme avant lui beaucoup de prophètes ont été tués à Jérusalem.
Mais cet échec, ce découragement n’arrête pas sa détermination. Il va jusqu’au bout de l’amour. Il accepte déjà de donner sa vie pour que toute personne de bonne volonté reçoive la vraie Vie.
Seigneur, tu as voulu que Jérusalem soit la ville du dernier combat de ton Fils Jésus, la ville du don maximum de sa vie.
Tu as voulu que cette Ville Sainte, cette cité de la Paix où s’élevait ton temple, soit aussi le lieu où se dresse la Croix de Jésus.
Seigneur, donne à Jérusalem, ainsi qu’à tous les hommes de notre « Maison commune », la Paix et l’Unité, afin que le cœur de tout homme demeure le lieu de ta présence, et que toutes les nations puissent accueillir ton message de Paix et d’Amour.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Averti des intentions meurtrières d’Hérode, Jésus reste serein et garde le cap. « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem. » Jésus ne laisse rien le distraire ni de sa mission de Salut ni du terme de sa route.
Notre Seigneur nous apprend à demeurer fidèles à notre vocation chrétienne envers et contre tout. Les menaces, les persécutions, les souffrances, les avantages, les privilèges, etc., rien ne devrait pouvoir nous désorienter. Si nous avons conscience de la mission qui nous incombe, c’est elle qui doit mobiliser tout notre être. Et pourtant, il n’en est pas toujours ainsi. Des Hérode et des pharisiens, il y en a plusieurs dans nos vies auxquels nous prêtons oreilles…
Il est ballotté par le vent celui qui n’est pas enraciné en Dieu.
Dieu sollicite ta fidélité.
« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »
La véritable souffrance de Jésus vient de l’hostilité et du désintéressement de Jérusalem. « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. » Mais, Jésus garde l’espérance.
Nous sommes Jérusalem. Et il nous arrive de résister à la grâce. Il nous arrive d’être dans la rébellion. Il nous arrive de choisir d’écarter Dieu de notre vie car sa Volonté ne correspond pas à la nôtre. Son dessein de Salut ne nous comble pas. Nous semblons hostiles à la paix. Nous chérissons nos divisions tant en nous-mêmes qu’avec les autres. C’est ainsi que nous faisons échec à Dieu.
Dieu ne résiste pas à l’homme.
Ton Dieu ne désespère pourtant pas de toi !
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, guide-nous sur le chemin de la fidélité.
Paroles du Pape François
Seule une rencontre personnelle avec Jésus engendre un chemin de foi et un chemin pour devenir un disciple. Nous pourrons faire de nombreuses expériences, réaliser beaucoup de choses, établir des relations avec de nombreuses personnes, mais seul le rendez-vous avec Jésus, à l’heure que Dieu connaît, peut donner un sens plénier à notre vie et rendre féconds nos projets et nos initiatives. Cela signifie que nous sommes appelés à dépasser une religiosité faite d’habitudes et tenue pour acquise. Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus: voilà le chemin.
Angelus, 14 Janvier 2018 – https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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