Nos anges gardiens

Bonjour les amis,

Aujourd’hui 2 octobre nous fêtons les anges gardiens. L’Évangile du jour en fait écho avec Jésus qui nous dit : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. »(Mt 18, 10). Jésus nous rappelle que pour chaque homme, sur terre, il y a notre correspondant au ciel, celui que nous appelons l’ange gardien. Ils sont les compagnons de notre quotidien et nos relais auprès de Dieu.
Selon la tradition catholique, les textes bibliques et les témoignages de saints qui nous ont précédés, nos anges gardiens peuvent prier pour nous, apporter nos prières à Dieu, et agir de manière concrète mais invisible dans notre vie quotidienne. Appuyons-nous sur eux pour tout ce qui concerne notre vie terrestre.
Prier son ange gardien le matin par exemple permet de lui demander sa protection pour toute la journée et son intercession auprès du Père. Le Saint Curé d’Ars confiait cette prière  son Ange: “Mon Dieu, je vous offre mon cœur, mon esprit, mes pensées, mes paroles, mes actions, tout moi-même, pour ne servir que votre gloire. Je renouvelle les promesses de mon baptême. Mon Ange gardien, je vous aime tendrement ; je vous remercie de m’avoir gardé cette nuit pendant que je dormais, gardez-moi, s’il vous plaît, pendant ce jour, sans malheur, ni accident et sans offenser Dieu, au moins mortellement. Amen.”»
Le pape François a évoqué, à plusieurs reprises, les anges gardiens : « Ce n’est pas une doctrine un peu fantaisiste : non, c’est la réalité », disait-il lors de son homélie du 2 octobre 2014, ajoutant : « Moi, je me poserais cette question : quel rapport j’entretiens avec mon ange gardien ? Est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je lui dis bonjour le matin ? Est-ce que je lui dis : ‘Protège-moi pendant mon sommeil ? Est-ce que je parle avec lui ? Je lui demande des conseils ? Il est à mes côtés. Il faut avoir du respect pour sa présence. »

Chacun de nous peut répondre aujourd’hui : Quelle est ma relation avec cet ange que le Seigneur a envoyé pour me garder et m’accompagner en chemin, et qui voit toujours le visage du Père qui est aux cieux ?

Nous pouvons reprendre la prière de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à son ange gardien auquel elle demandait : « Mon bon ange, connaissant ma grande faiblesse, tu me diriges par la main et je te vois avec tendresse ôter la pierre du chemin. Toujours ta douce voix m’invite à ne regarder que les Cieux : plus tu me vois humble et petite, plus ton front est radieux. Ô toi qui traverses l’espace plus promptement que les éclairs, je t’en supplie, vole à ma place auprès de ceux qui me sont chers. Chante combien Jésus est bon, chante que souffrir a des charmes et tout bas, murmure mon nom. »

Unissons nous pour confier à notre Saint Ange, cette autre prière de Sainte-Thérèse de Lisieux, lue par par Mgr di Falco Lonsdale :

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Petit Papa d’après les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux

Si j’étais petite Colombe
Papa sais-tu bien où j’irais?
Ton cœur serait mon nid, ma tombe
Là je resterais à jamais
Si je m’appelais hirondelle
Bien souvent pendant les beaux jours
Je viendrais reposer mon aile
Père à l’abri de ton amour.
Si j’étais petit rouge-gorge
Je resterais dans ton jardin
De ta main le moindre grain d’orge
Me deviendrait un vrai festin.
Si j’étais rossignol sauvage
Je quitterais vite mon bois
Pour venir en ce frais bocage
Chanter tous mes airs à la fois.
Et si j’étais petite étoile
Je voudrais toujours être au soir
A cette heure où le jour se voile
Pour t’offrir un rayon d’espoir.
Longtemps à travers ta fenêtre
Je brillerais de mille feux
Et ne voudrais point disparaître
Sans te parler un peu des Cieux.
Et si j’étais un bel archange
Aux ailes toutes garnies d’or
Papa si j’étais petit ange
Vers toi je prendrais mon essor.
Je te montrerais ma Patrie
Dans un songe mystérieux
Je te dirais après la vie
Pour toi ce trône lumineux
Si tu voulais de blanches ailes
Je t’en apporterais des Cieux
Et vers les rives éternelles
Nous nous envolerions tous deux
Mais je n’ai point d’aile qui brille
Je ne suis point un Séraphin
Je suis une petite fille
Qu’on tient encore par la main.
Je suis une timide aurore
Un modeste bouton de fleur
Le rayon qui me fait éclore
Cher petit Papa c’est ton cœur!
En grandissant je vois ton âme
Toute pleine du Dieu d’amour
Cet exemple béni m’enflamme
Et je veux te suivre à mon tour
Je veux devenir sur la terre
Ta joie, ta consolation
Je veux t’imiter Petit Père
Toi si tendre si doux si bon.
J’aurais bien autre chose à dire
Mais il faut enfin s’arrêter
Papa donne moi ton sourire
Sur mon front dépose un baiser

EVANGILE

« Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux  » (Mt 18, 1-5.10)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
« Qui donc est le plus grand
dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ;
il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara :
« Amen, je vous le dis :
si vous ne changez pas
pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m’accueille, moi. »
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits,
car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux
voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)

Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits. Etonnante fin de ce passage. Car aucune trace de mépris n’apparaît dans la demande des disciples. Ou alors, nous n’avons pas fait suffisamment attention à leur demande. Reprenons donc le point de départ : les disciples interrogent Jésus pour qu’il discerne qui d’entre eux est le plus grand. C’est le seul élément qui nous est donné. Le reste du passage n’est que la réponse de Jésus lui-même. Je ne peux m’empêcher alors de me questionner : se demander « qui est le plus grand », n’est-ce pas là montrer le mépris qui nous habite pour les petits ? Mais alors, toute notre manière, en Eglise, de reconnaître en certains des personnes plus grandes, plus importantes, n’est-ce pas entrer dans le mépris dont parle Jésus ? Avant même de répondre, Jésus appelle un enfant. Et le verbe est excessivement fort. C’est le même verbe utilisé pour l’appel des disciples. Cet enfant est appelé tout comme eux. Se laisser fasciner par ceux et celles qui tiennent des places dites importantes nous détourne des lieux et des relations où le Royaume de Dieu se joue, aujourd’hui encore. Il ne s’agit pas d’être le plus grand ou le plus petit, cela ne peut que nous éloigner de l’inouï du Royaume présent dès aujourd’hui. Il s’agit d’accueillir, en particulier ce qui nous paraît dérisoire, et il s’agit d’entrer dans ce Royaume. Voilà ce qui est essentiel pour un disciple. Et c’est le chemin même que prend Jésus. Jusqu’au bout, il accueille la présence et la parole du Père, y compris au cœur de l’absurde et du rejet. Et jusqu’au bout, il accueille tout homme, toute femme tel qu’il se présente, telle qu’elle se présente. Alors, le Royaume peut s’étendre, et le visage du Père se révéler.

Père, nous te remettons nos multiples préoccupations qui ne sont qu’autant de mépris pour ta présence en chacune, chacun. Tourne-nous en ce jour vers l’accueil de l’inattendu, vers ceux et celles qui ne font pas de bruit et qui pourtant nous révèlent ta présence.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux »
Les disciples ne désirent pas seulement entrer dans le Royaume des Cieux. Chacun désire y être le plus grand. Ils viennent s’enquérir de la réponse auprès de Jésus :  « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Telle est la réponse de Jésus : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. » Puis, Il s’identifie Lui-même au petit enfant et invite ses disciples à avoir, dès à présent, une attention particulière à l’égard de ces enfants. « « Celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. »
Pour le Seigneur, il ne suffit pas de vouloir être le plus grand dans le Royaume des Cieux. Il nous faut, au préalable, travailler à y entrer. Deux dispositions sont nécessaires. Premièrement, il nous faut nous convertir pour comme être les enfants. Autrement dit, notre relation à Dieu et aux autres doit être empreinte, entre autres, de simplicité, de confiance, de vérité, de joie et d’humilité… Deuxièmement, il nous faut tenir en haute estime les plus petits. Ce faisant, nous serions en communion avec le Royaume des Cieux par leurs anges qui contemplent sans cesse la face du Père. Ainsi, si nous devenons nous-mêmes des enfants, nos anges seront sans cesse devant la face du Père. Ils porteront nos prières sur l’autel céleste et leur intercession nous sera bénéfique en permanence.
Il plaît à notre Dieu que des esprits célestes suppléent à notre indignité pour notre bonheur en ce monde et dans l’éternité.
Quelle est la nature de ta relation avec ton ange gardien ?

Seigneur, sois béni pour nos anges gardiens.
Bonne fête des saints Anges gardiens.

Paroles du Pape François

L’Ange et l’enfant
Pour ne jamais nous laisser seuls, Dieu a placé à côté de chacun de nous un ange gardien qui nous soutient, nous défend, nous accompagne dans la vie. C’est à nous de savoir accueillir sa présence en écoutant les conseils, avec la docilité d’un enfant, pour demeurer sur la bonne voie vers le paradis, forts de la sagesse populaire qui nous rappelle que le diable « fait les casseroles mais pas les couvercles ». C’est précisément à la mission d’« ambassadeurs de Dieu » des saints anges gardiens, le jour de leur mémoire liturgique, que François a consacré l’homélie de la Messe. Pour sa réflexion, le Pape est parti de la prière eucharistique iv, parce qu’« il y a une phrase qui nous fait réfléchir ». En effet, « nous disons au Seigneur : “Quand, par sa désobéissance, l’homme a perdu ton amitié, tu ne l’as pas abandonné” ». Et alors, « nous pensons au moment où Adam a été chassé du paradis : le Seigneur n’a pas dit “arrange-toi comme tu peux !”, il ne l’a pas laissé seul ». Du reste, Dieu « a toujours envoyé des aides : dans ce cas, on parle de l’aide des anges ». Le Pape a souligné qu’« aujourd’hui, la liturgie nous fait réfléchir sur cela, et aussi sur une forme particulière de compagnie, d’aide que le Seigneur nous a donnée à tous : les anges gardiens ». Chacun de nous « en a un; il en a un qui l’accompagne ». Et précisément « dans la prière, au début de la Messe, nous avons demandé la grâce que sur le chemin de la vie, nous soyons soutenus par son aide pour ensuite nous réjouir, avec eux, au ciel ». L’ange gardien « est toujours avec nous et cela est une réalité : c’est comme un ambassadeur de Dieu avec nous ». Ainsi, « quand, par exemple, nous commettons une méchanceté et que nous pensons » être seuls, nous devons nous rappeler qu’il n’en est rien, parce qu’« il est là ». D’où l’importance d’« avoir du respect pour sa présence » et d’« écouter sa voix, parce qu’il nous conseille ». C’est pourquoi, « quand nous entendons cette inspiration “Mais fais cela… c’est mieux… Il ne faut pas faire cela… ” », le bon conseil est de l’écouter et de ne pas se rebeller à l’ange gardien. « Mon nom est en lui », Et « il nous conseille, nous accompagne, marche avec nous au nom de Dieu ». C’est toujours le livre de l’Exode qui indique la meilleure attitude : « Si tu écoutes sa voix et tu fais ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires ». Mais « qu’est-ce que cela veut dire ? » . La réponse de Dieu est claire : « Je serai ton défenseur, mais je serai toujours là pour te défendre, te protéger. “Moi !” dit le Seigneur, mais parce que tu as écouté les conseils, l’inspiration de l’ange ». Dieu nous envoie l’ange pour nous libérer, pour éloigner la crainte, pour nous éloigner du malheur ». Il « demande seulement de l’écouter, de le respecter »; donc « seulement cela : respect et écoute ». Et « ce respect et cette écoute à l’égard de ce compagnon de route s’appelle docilité : le chrétien doit être docile à l’Esprit Saint », mais « la docilité à l’Esprit Saint commence par cette docilité aux conseils de ce compagnon de route ». C’est l’icône de l’enfant que Jésus choisit « quand il veut dire comment doit être un chrétien ». Ces paroles de Jésus signifient « que la docilité à l’égard de ce compagnon de route nous fait devenir comme des enfants : sans orgueil, il nous rend humbles; il nous rend petits; non pas suffisants comme celui qui est orgueilleux et vaniteux. Non, comme un enfant ! ». C’est « précisément cela la docilité qui nous rend grands et qui nous porte au ciel ». En concluant sa méditation, François a demandé au Seigneur « la grâce de cette docilité, d’écouter la voix de ce compagnon, de cet ambassadeur de Dieu qui est à nos côtés en son nom », afin que nous puissions être « soutenus par son aide, toujours en chemin ».

Méditation matinale, Chapelle Sainte Marthe, Vendredi 2 octobre 2015

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressailler mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie, devant toi, je baisserais les yeux !…




Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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