Sortons de notre zone de confort !

Bonjour les amis,

Aujourd’hui nous fêtons Saint Jérôme, un moine qui traduisit en latin la bible qui servit longtemps de référence à l’église.
Mon Dieu, je viens à Ta rencontre et je me place sous Ton regard. Je veux demeurer en Ta présence. Je T’ouvre mon cœur pour écouter ta Parole, la goûter et Te laisser me façonner au plus profond de moi. Seigneur Jésus, enseigne-moi aujourd’hui comment Te suivre.

Je te suivrai où que tu ailles” (Lc 9, 57), dit un homme à Jésus qui est en train de marcher avec détermination vers Jérusalem. Jésus, je te suivrai où que tu ailles disons-nous à notre tour et le Seigneur nous répond : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids ; le Fils de l’Homme, Lui, n’a pas où reposer la tête » (Lc 9, 58).
N’est-il pas vrai que notre besoin de sécurité et le désordre actuel du monde qui nous entoure nous poussent à chercher des tanières ou des nids affectifs, intellectuels, spirituels ?
Jésus, Lui, n’a pas d’endroit où reposer la tête. Il n’a pas de repos définitif sur cette terre : son unique repos est le Cœur du Père.
Nous aussi, avec Jésus, nous voici appelés à n’avoir nulle autre sécurité, nul autre roc, nul autre nid, nulle autre demeure définitive que le Cœur du Père.
Notre vie chrétienne n’est pas un nid qui nous protège, mais une route, un envoi …
C’est ce que Jésus fait découvrir également au deuxième disciple de l’Évangile : « Pour toi, va annoncer le Royaume de Dieu » (Lc 9, 60b).
« Qu’ils seront beaux nos pieds, frères et sœurs, s’ils sont les pieds du porteur de Bonne Nouvelle » (Is 52, 7). Voilà notre mission : chanter, proclamer, annoncer à notre ville le Royaume de Dieu !
Ce n’est pas le hasard qui règne, ni la nécessité. Ce n’est pas le mal qui règne, ni le malheur. Ce n’est pas l’astrologie, ni la fatalité : seul Dieu règne sur l’histoire ! Si nous savons l’annoncer, les « ruines de Jérusalem pousseront des cris de joie » (cf. Is 24, 14) comme le prophétisait Isaïe.
Oui, nous sommes tous des envoyés – envoyés pour annoncer les merveilles de Celui qui nous a appelés des ténèbres à une admirable Lumière ! (https://www.alsace.catholique.fr/vivre-ma-foi/prier/homelies-abbe-link/)

Comme le disait St Jérôme : Le Seigneur, lorsqu’il vint au monde, bien que «tout le genre humain avait sa place, Il ne l’a pas eu: il ne trouva pas sa place parmi les hommes (…), sinon dans une crèche, entre le bétail et l’animal, et entre les personnes les plus humbles et innocentes. C’est pourquoi Il dit: Les renards ont leurs repères, et les oiseaux du ciel leurs nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête». Le Seigneur trouvera sa place parmi nous si, comme Jean le Baptiste, nous laissons qu’Il croisse et que nous diminuions, c’est-à-dire, si nous laissons croître Celui qui vit déjà en nous en étant dociles à son Esprit, la source de toute humilité.

Jésus, que ta parole inonde notre cœur d’espérance. Donne-nous le courage de sortir de notre zone de confort pour Te suivre, sans condition, donne-nous l’enthousiasme de T’annoncer dans le quotidien de notre vie sans compter sur nos sécurités habituelles, et à faire mémoire de Ta promesse.
Seigneur, Que nous ne Te répondions plus « oui mais » mais simplement OUI !
Que Ton Esprit nous éclaire sur notre vocation, sur la façon dont nous sommes appelés à Te suivre, et que notre engagement soit clair, mûri, et définitif afin d’y rester fidèle.
Que Ta lumière nous aide à abandonner nos chemins de mort et nous accompagne toujours sur nos chemins de vie.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

En toi je sais qui je suis (Hillsong)

Qui suis-je pour que le roi des cieux M’ouvre ses bras ?
Perdu mais trouvé par sa grâce Son amour pour moi, Son amour pour moi

Il m’a libéré, Ma dette est payée
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui

Il m’a racheté à la croix, Grâce insondable
J’étais esclave du péché, Mais il m’a sauvé, Jésus m’a sauvé

Il m’a libéré, Ma dette est payée
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui
Et dans sa maison, J’ai trouvé ma place
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui

Je suis choisi et affranchi, En toi, je sais qui je suis
Tu es pour moi, pas contre moi, En toi, je sais qui je suis
Je suis choisi et affranchi, En toi, je sais qui je suis
Tu es pour moi, pas contre moi, En toi, je sais qui je suis
En toi, je sais qui je suis,

Il m’a libéré, Ma dette est payée
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui
Et dans sa maison, J’ai trouvé ma place
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui
Et dans sa maison, J’ai trouvé ma place
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui

Je suis choisi et affranchi, En toi, je sais qui je suis
Tu es pour moi, pas contre moi, En toi, je sais qui je suis
Oui, en toi, je sais qui je suis

Il m’a libéré, Ma dette est payée
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui
Et dans sa maison, J’ai trouvé ma place
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui
Et dans sa maison, J’ai trouvé ma place
Je suis enfant de Dieu, Je suis à lui

EVANGILE

« Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
en cours de route, un homme dit à Jésus :
« Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara :
« Les renards ont des terriers,
les oiseaux du ciel ont des nids ;
mais le Fils de l’homme
n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre :
« Suis-moi. »
L’homme répondit :
« Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua :
« Laisse les morts enterrer leurs morts.
Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit :
« Je te suivrai, Seigneur ;
mais laisse-moi d’abord faire mes adieux
aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit :
« Quiconque met la main à la charrue,
puis regarde en arrière,
n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)

Ces paroles de Jésus sont rudes ! Elles bousculent toutes nos bonnes volontés, et surtout tous nos codes habituels. Comme si le suivre mettait en question radicalement toutes nos habitudes, y compris celles que nous jugeons évidentes, fondamentalement bonnes. Dans ce petit passage propre à l’évangile de Luc, il y a cet homme remarquable qui, de lui-même, décide de se mettre en route derrière Jésus, puis un autre qui, lui, est appelé par Jésus, puis un dernier qui, tout en étant en deuil de son père, a pris lui aussi la décision, après le deuil rituel, de tout quitter et de le suivre. Chacun vient à Jésus de façon particulière, mais dans un engagement remarquable. Et Jésus semble tous les rabrouer, en tout cas refroidir sérieusement leur élan. En fait, ces quelques versets se situent à un moment très particulier de l’évangile. Jésus vient de décider de monter à Jérusalem. Il sait qu’il va vers son rejet, vers le désastre que va être pour ses disciples sa fin honteuse, avant qu’ils n’en comprennent le sens. Ce que ces hommes ont compris de lui va donc être mis à rude épreuve ! Sont-ils prêts à ne plus rien comprendre ? Ces paroles de Jésus peuvent être alors entendues comme des avertissements d’une très grande prévenance et non comme des paroles qui rabrouent. Mais cela n’enlève pas leur exigence.
Jésus, donne-nous de te suivre dans la confiance, y compris lorsque nous attendrions de toi de nous préserver des situations où nous perdons pied. La foi, ce n’est pas la sureté garantie pour notre chemin personnel ou celui de notre Eglise, ou de notre société. La foi, c’est cette certitude que tu sais véritablement comment nous mener au salut, à la vie véritable, partagée entre tous.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Je te suivrai partout où tu iras. »
Cet homme semble bien déterminé. Il choisit de suivre Jésus en tout lieu. Mais Jésus, qui connaît les cœurs, le prévient : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Jésus vit dans un dépouillement total.
La déclaration de cet homme témoigne de l’impact de la vie et de la parole du Seigneur sur sa personne. Il est admiratif de Jésus. Plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais la réponse de Jésus montre, toutefois, qu’il n’a pas encore pris la mesure de la radicalité de la vie à la suite du Christ. Notre admiration, nos désirs, notre détermination, notre zèle, nos déclarations solennelles ne suffisent point. Pour suivre le Christ, il faut nécessairement avoir été appelé par le Seigneur. Toute initiative personnelle est vouée à l’échec car, le moment venu, elle se heurterait à l’aridité de la mission. Comment comprendre, en effet, que Celui qui, pour nous, est descendu du ciel, Celui qui vient habiter parmi nous n’a pas ou reposer la tête ? Oui, bien des cœurs, et peut-être le nôtre aussi, Lui restent fermés. Et qui n’est pas appelé ne pourrait persévérer.
À chacun, sa vocation.
Quelle est la tienne ?

« Je te suivrai partout où tu iras. »
Pour cet autre, l’appel a retenti. Jésus a porté sur lui son regard et lui a dit : « Suis-moi » Il consent à cet appel mais sa réponse n’est pas à la hauteur de ce qui est attendu de lui.  « « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » » Cet homme demande une concession. Il veut honorer d’abord son père.
Suis-moi, deux petits mots qui bouleversent ; un ordre qui change la vie ! Être appelé à suivre le Christ, c’est être appelé à la vie. C’est recevoir la véritable vie, c’est sortir de notre situation de mort (qui s’ignore). Être appelé à suivre le Christ, c’est accepter de devenir une opportunité de vie pour les autres, c’est ne temoigner que de la vie ; c’est porter au monde l’Amour et la Vie de Dieu : « Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » L’urgence et l’importance de cette mission ne souffrent d’aucune condition. Si nous désirons vivre, nous n’avons qu’une option : aimer le Seigneur par-dessus tout. (Cf. Philippiens 1, 21) Le drame, c’est que nous avons tendance à choisir les chemins de mort, à essayer de suivre le Christ tout en poursuivant notre chemin de mort.
À chacun, sa vocation.
Que réponds-tu à la tienne ?_

« Je te suivrai partout où tu iras. »
Un autre encore a entendu résonner en lui, au plus profond de son être, cet appel à suivre Jésus. Et il y répond : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Il veut bien faire les choses, bien tourner la page. Il veut sacrifier aux convenances les plus élémentaires. Il demande un délai… Mais Jésus n’est pas du tout de cet avis : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Si nous sommes appelés — quelle que soit la forme —, il s’entend que nous répondions. Mais, cette réponse ne doit souffrir d’aucune excuse, d’aucun retard, d’aucun arrangement… Notre réponse est en réalité l’expression de notre volonté ou non de salut. Elle est l’expression de notre adhésion ou non, non seulement, à la centralité du Christ mais, aussi, au temps de Dieu, c’est-à-dire à ce présent du Royaume de Dieu qui nous urge.
À chacun, sa vocation.
Comment réponds-tu à la tienne ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, rends-nous digne du Royaume de Dieu.

Paroles du Pape François

L’Église, pour suivre Jésus, est itinérante, elle agit immédiatement, rapidement et de manière décisive. La valeur de ces conditions fixées par Jésus – itinérance, disponibilité et décision – ne réside pas dans une série de « non » à des choses bonnes et importantes de la vie. L’accent doit plutôt être mis sur l’objectif principal: devenir un disciple du Christ! Un choix libre et conscient, fait par amour, pour rendre la pareille à la grâce inestimable de Dieu, et non pas comme une façon de se promouvoir soi-même. Jésus veut que nous soyons passionnés par lui et par l’Évangile. Une passion du cœur qui se traduit par des gestes concrets de proximité, de proximité avec nos frères et sœurs qui ont besoin d’être accueillis et soignés. Exactement comme Lui-même a vécu.

De https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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