Jésus, Dieu de la Vie

Bonjour les amis,

Après la fête de la Croix glorieuse hier, nous faisons mémoire de Notre Dame des douleurs. Ouvrons nos cœurs à la manière dont Jésus veut nous donner la vie, au cœur même de nos souffrances.
En écoutant le chant ci-dessous, tenons-nous avec Marie au pied de la croix, nous laissant toucher par la douleur de la mère devant la croix de son Fils.

L’évangile du jour nous présente une scène très visuelle dans laquelle nous pouvons nous immerger par la pensée et grâce à notre imagination :
Deux groupes se rencontrent. D’un côté Jésus, ses disciples, une grande foule. Et de l’autre, une mère, veuve qui vient de perdre son fils unique. Regardons sa douleur et celle de tous ceux qui l’accompagnent.
Puis contemplons la compassion de Jésus pour cette femme. Lui, fils de Dieu n’est pas au-dessus de cette douleur, il la comprend de l’intérieur. Il peut aussi comprendre nos douleurs à nous.
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Entendons pour nous cette parole de Jésus, cet ordre à la vie.
Dans notre vie quotidienne, dans les joies ou les peines que nous traversons, que pouvons-nous reconnaître de l’histoire de Jésus ? Comment est-ce que l’histoire de Jésus vient rejoindre notre propre histoire ?
Qu’est-ce que nous voyons faire Jésus dans l’évangile et qui vient rejoindre notre propre existence ? La Bible ne raconte pas qu’une histoire qui nous est extérieure : elle raconte aussi notre histoire. En étant familier de l’évangile et de la parole de Dieu nous nous rendons plus disponibles pour laisser Dieu nous parler et nous façonner.

Merci, Seigneur, car en prenant la condition d’homme, Tu as donné un sens à nos vies humaines. Tu as donné un sens à notre souffrance, Tu as partagé nos joies, Tu t’es fait compagnon de nos peines.
Merci, Seigneur, car Tu es mort sur la croix pour nous, afin que nous aussi, en nous unissant à ta mort, nous puissions partager la gloire de ta Résurrection.
Merci, Seigneur, pour ton amour miséricordieux. Apprends-nous à percevoir ton amour pour nous dans la création, dans les événements de notre vie, dans nos chutes et mes réussites, dans nos qualités et nos défauts.
Apprends-nous, après avoir contemplé ton amour pour nous, à vivre la charité dans les détails envers les autres.

Marie, toi qui a connu la douleur de la mère qui perd son enfant, nous te demandons d’intercéder auprès de Jésus pour qu’il nous tourne résolument vers la vie.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

PS Merci aux sites Regnum Christi, Prie en chemin, découvrir Dieu d’inspirer nos méditations

CHANT

Tu seras la louange au coeur de nos épreuves, de notre vie. Nous avons confiance en Ton amour. Tu donnes un sens à tout ce que nous vivons.

Me voici humblement devant toi
Accueillant ta grâce qui se déverse en moi
Car voici ce que j’ai à t’offrir:
Un esprit brisé, une terre délaissée,
Un soupir
 
Tu seras la louange au cœur de mes épreuves
Tu seras la réponse à tout ce que je vis
Tu seras la main qui viendra pour me relever
Tu seras ma vie, mon chemin, ma vérité
 
Relevé, restauré et guéri
Là dans ta présence, en ta tendresse immense
En ce lieu où mon cœur est béni
Les flots de l’amour sont déversés sur moi
Pour toujours
 
Tu seras la louange au cœur de mes épreuves
Tu sera la réponse à tout ce que je vis
Tu seras la main qui viendra pour me relever
Tu seras ma vie, mon chemin, ma vérité
 
Du haut du ciel
Tu me bénis
Tu étends ta mains avec puissance
Tu fends la mer
Tu me saisis
Sans peur, je marche avec confiance…

EVANGILE

« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
    Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
    Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit :
« Ne pleure pas. »
    Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent,
et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
    Alors le mort se redressa
et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.
    La crainte s’empara de tous,
et ils rendaient gloire à Dieu en disant :
« Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple. »
    Et cette parole sur Jésus se répandit
dans la Judée entière et dans toute la région.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)

L’ordinaire de la vie. Une existence marquée par les liens familiaux : une mère, une veuve, dont le fils est mort. Une femme, une épouse, une maman brisée dans son pouvoir de donner et de partager la vie. L’affection anéantie sans doute échangée avec son mari qui n’est plus, et à présent l’amour pour celui à qui elle a donné la vie, fauchée dans son jeune âge. La réponse à la morsure des événements c’est le chagrin, les larmes, la peine… tout un environnement de mort et de regrets. Souvenirs et passé dansent à qui mieux mieux sur l’espoir, l’avenir, la vie elle-même. Et qui lui en voudrait à cette veuve, cette mère seule désormais et privée d’un amour à partager avec celui qu’elle a choisi et celui qu’elle a accueilli ? Jésus la rejoint dans l’ordinaire de sa vie. Elle n’a rien demandé, pas de prière ou de manifestation d’espoir… pas de cris « Ressuscite-le ! » ou de  « Renverse l’ordre des choses ! » ou encore  « agis mon Dieu ! » Rien de tout cela. Mais étonnamment, c’est Jésus qui la prie et la supplie… en lui disant doucement : « ne pleure pas ». Dans cette demande, cette prière de Dieu à l’humanité c’est toute la promesse de son action de sa mission  qui est contenue. « Ne plus pleurer » pour le laisser sécher nos larmes. Dieu n’interviendra que peu souvent pour modifier ou renverser l’ordre des choses de la nature et de la vie, les miracles spectaculaires sont rares… En revanche sa consolation, sa présence, l’ouverture à la vie et donc à l’avenir est toujours possible avec lui. Ce n’est pas ici la méthode Coué de celui qui voudrait se convaincre que Dieu est bon, c’est l’espérance chrétienne qui se déploie ici pour lui permettre d’exercer sa bonté. Et avec Dieu la vie se redonne, et la vie se reprend, peut-être pas dans une résurrection immédiate comme pour le fils de l’histoire, mais nul doute que la vie de Dieu se fraiera un chemin dans l’épaisseur de notre tristesse quelle qu’elle soit. Car, nous le croyons, la vie en Jésus Christ a vaincu toutes les formes de la mort. Il l’a promis et il le fera.

Homélie de l’Abbé Link

Le récit de cet évangile met devant nos yeux deux cortèges. Le premier, où figure cette femme, éprouvée par la vie, veuve et venant de perdre son unique enfant, est un cortège de mort, marqué par la pesanteur de la souffrance et le silence de la désespérance. Face à lui, un autre cortège s’avance, celui de Jésus suivi de ses disciples et accompagné par une foule. On y entend résonner des chants, des rires. C’est un cortège qui respire la vie et la joie.
Le cortège funéraire quitte Naïm, la ville des « délices », pour mettre en terre le jeune homme décédé, pour s’enfoncer dans le monde extérieur de la mort. Celui qui accompagne Jésus remonte de ce monde de la mort pour passer par la porte de la cité et entrer dans le monde d’une vie nouvelle.
Et ces deux cortèges vont se croiser à la porte d’entrée de la ville, porte qui vient comme délimiter les deux espaces, intérieur et extérieur à la cité, symbolisant l’un le monde relationnel, caractérisé par la communication, la joie, la vie ; l’autre le monde inhabité où règnent l’isolement, le silence, la tristesse, la mort.
Lorsque les deux cortèges se croisent, saint Luc souligne bien que c’est Jésus qui prend l’initiative de s’avancer vers la civière qui porte le jeune homme pour le réanimer. Il n’est sollicité par personne. C’est lui qui s’approche, ému de compassion, à la rencontre de ce mort et de sa mère qui dans sa tristesse l’a déjà rejoint, pour les ramener à la vie. Le mort se relève, son corps se met en mouvement et il parle. Jésus le restitue dans l’intégralité de son humanité, corps, âme et esprit, jusque dans sa relation à Dieu.
Il est à noter que saint Luc utilise le terme de « Seigneur » pour désigner Jésus au cœur de ce récit. Autrement dit, il nous indique qu’à travers ce miracle, il s’agit de reconnaître la Seigneurie du Christ qui se manifeste dans le fait qu’à travers lui, Dieu se fait proche de tout homme pour le sauver de la mort. Saint Luc met en effet moins l’accent sur le miracle et la gloire de Jésus qui en découle que sur la disposition du cœur de Dieu qui en Jésus, « ému de compassion », s’approche de l’humanité enfermée dans la mort du péché pour la ressusciter et la restaurer dans sa relation avec lui.
Ce récit nous fait toucher le point de départ de notre foi. Croire que Jésus est ressuscité et qu’il me délivre de la mort et du péché. Croire qu’il n’a pas peur de s’approcher de mon péché et de toucher l’impureté de toutes mes morts pour les purifier, sans même que je lui demande, simplement parce qu’il m’aime d’un amour infini. Croire qu’il me restaure ainsi dans mon humanité, qu’il me recrée m’ouvrant à nouveaux les portes du Jardin des « délices ».

Toi Seigneur Jésus, qui es le Dieu de la vie et qui as compassion de tout ce qui vit, donne-nous la grâce de te laisser toucher tout ce qui est mort en nous. Nous voulons reconnaître en toi ce Dieu de tendresse et de miséricorde qui se fait proche de notre souffrance pour y déverser ta vie. Seigneur, dans la foi, nous voulons chacun recevoir aujourd’hui de toi ces paroles de vie : Tu as droit au bonheur et à la joie !

https://www.alsace.catholique.fr/vivre-ma-foi/prier/homelies-abbe-link/

Paroles du Pape François

En ce moment, où je ne sais pas si c’est le sens principal mais il y a un grand sentiment d’être orphelin, c’est un monde orphelin, cette Parole a une grande importance, l’importance que Jésus nous dit : «Je ne vous laisse pas orphelins, je vous donne une mère». Et c’est aussi notre fierté : nous avons une mère, une mère qui est avec nous, qui nous protège, qui nous accompagne, qui nous aide, même dans les moments difficiles, dans les mauvais moments. L’Église est une mère. Elle est notre « Sainte Mère l’Eglise », qui nous engendre par le Baptême, elle nous fait grandir dans sa communauté: la Mère Marie et l’Église mère savent caresser leurs enfants, elles leur donnent de la tendresse. Et là où il y a la maternité et la vie, il y a la vie, il y a la joie, il y a la paix, on grandit dans la paix.

Pape François, Sainte-Marthe, 15 septembre 2015

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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