Bonjour les amis,
En ce beau dimanche, Seigneur, nous t’offrons ce moment de prière pour que nous puissions nous enraciner encore plus profondément en Toi. Rends notre cœur docile à tes inspirations, et apprends-nous la beauté et la valeur de la prière.
Quelqu’un m’a raconté que son père était un grand voyageur qui ne revenait à la maison que tous les 6 mois ou plus. Sa crainte d’enfant était de ne pas le reconnaitre à son retour. Un jour, alors que sa mère l’avait envoyé faire une course à l’épicerie, il vit son père au bout de la route. Mais il eut un doute car son père n’était parti que depuis quelques jours. En plein désarroi par cet imprévu, il courut vers sa mère. Son père arriva alors. C’était bien lui! Il les embrassa et leur expliqua qu’il était souffrant et qu’il avait dû rentrer plus tôt que prévu. La peur se transforma alors en joie.
On peut comprendre la frayeur des disciples en voyant Jésus marcher sur les eaux vers leur barque. Ils avaient besoin, au milieu de la tempête qu’ils affrontaient, de savoir que Jésus n’était pas le fruit de leur imagination. Ils avaient besoin de certitudes, de concret, ce que Jésus fit en montant dans la barque.
Ce récit nous encourage à chasser nos doutes et à fonder notre foi sur l’évangile. Un Jésus virtuel ne nous serait d’aucun secours face aux difficultés de la vie. La foi en Jésus engendre en nous la confiance, tandis que les superstitions engendrent la peur. Non, Jésus n’est pas un fantôme. Jésus est une réalité sur qui nous pouvons compter si nous osons avancer vers Lui et marcher avec Lui.
Oui, Jésus nous invite tous, à avancer, à faire des pas de foi, même si parfois nous nous enfonçons, nous tombons. Dans nos chutes, Jésus nous apprend quelque chose. Il ne nous veut pas parfaits, mais avides de marcher avec Lui, d’apprendre de lui, même si parfois on se mouille.
Les deux dangers de notre chemin de foi sont de ne ne rien faire, ne rien oser, ne pas croire suffisamment en Sa puissance, ou de vouloir à tout prix quelque chose tout de suite, et abandonner lorsque l’on s’enfonce un peu, au premier imprévu. On s’enfonce alors au lieu de crier vers Dieu, on se résigne, on abandonne. Dans les deux cas, nous n’avançons plus et parfois nous abandonnons la foi.
Pour Jésus, l’important est d’avancer vers lui en lui faisant confiance en toutes circonstances.
Quand ma barque est battue par les vagues, redonne-moi confiance Seigneur;
quand le vent est contraire, et que tout semble aller contre moi, Viens à mon secours, Toi seul peut me sauver.
Tu me rejoins, Seigneur, dans ma barque et tu me vois enchaîné par de nombreux liens humains qui m’empêchent de marcher vers Toi.
Affermis-moi dans ma foi, ressure moi devant les épreuves par Ta parole, en nous montrant la réalité de Ta présence.
Donne-moi la force de T’appeler de crier vers Toi !
Ouvre encore plus mon cœur au souci de ceux qui souffrent en priant en particulier pour nos soeurs et frères beyrouthins, et en aidant les nombreuses associations qui oeuvrent au Liban contre la faim, pour la santé, la culture et la paix !
Donne-moi la foi dans la force de la prière !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Eternelle est Ta miséricorde, Seigneur, guide nous, rassure nous, rassemble nous, transforme nos coeurs, sanctifie-nous, fais de nous des êtres nouveaux
Transforme-nous en ton amour,
Rassemble-nous en un peuple saint
Qui porte en ce monde ta paix.
1. Le cœur broyé, l’âme emplie de peur,
Nous nous cachions loin de toi
Mais pour nous racheter, tu t’es fait l’un de nous,
Éternelle est ta miséricorde !
2. Tu as porté nos péchés, Seigneur,
Jusqu’à la mort sur la Croix
Et quand tu rends l’esprit, tu nous ouvres la vie,
Éternelle est ta miséricorde !
3. De ton côté, de ton cœur ouvert,
Le sang et l’eau ont jailli :
L’Église du Seigneur, fontaine du salut,
Éternelle est ta miséricorde !
4. Tu fais de nous des êtres nouveaux,
Nous rends capables d’aimer.
Ton regard plein d’amour a transformé nos cœurs,
Éternelle est ta miséricorde !
Pont :
Venez à lui, Il est la vie,
N’ayez pas peur ! (bis)
EVANGILE
« Seigneur, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » (Mt 14, 22-33)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
Jésus avait nourri la foule dans le désert.
Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive,
pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées,
il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
elle était battue par les vagues,
car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples furent bouleversés.
Ils dirent :
« C’est un fantôme. »
Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole :
« Seigneur, si c’est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit :
« Viens ! »
Pierre descendit de la barque
et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur
et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
et lui dit :
« Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque,
le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque
se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père François Lestang (RCF)
C’est dimanche ! Au matin de ce jour, dans la lumière de ce jour, avec nos frères et sœurs chrétiens, nous proclamons la victoire de Jésus sur la mort, nous allons le célébrer dans tant et tant de lieux : il est ressuscité, il est vraiment ressuscité, alléluia !
C’est dimanche ! En regardant Jésus, seul, sur la montagne, en prière, je peux me rappeler que moi aussi, je suis appelé à prendre du temps, à l’écart, pour prier le Père, pour le remercier pour ce qu’a été la semaine passée, pour lui présenter ce que sera la semaine à venir, les yeux ouverts sur la réalité, sur les souffrances, sur les épreuves. Aujourd’hui, à quel moment puis-je me retirer pour prier ? Se retirer, c’est parfois tout simplement sortir seul dans les rues ou dans la nature, à un rythme paisible, en cheminant avec Jésus, le cœur tourné vers le Père.
Depuis la montagne où il prie, Jésus voit la barque de ses disciples, battue par les vents. Une fois déjà, lorsqu’il était avec eux dans la barque, il avait apaisé la tempête. Aujourd’hui qu’il est loin d’eux, il les rejoint d’une manière stupéfiante, en marchant sur la mer, signe de son autorité sur la création, signe de sa divinité. Sa prière l’a préparé à sa mission, à rejoindre ses disciples et à les inviter à la confiance en lui. Sa prière lui donne d’oser inviter Pierre à faire comme lui, à marcher lui aussi sur les eaux. Sa victoire sur la mort n’est pas que pour lui, elle est aussi pour ses disciples, elle est aussi pour nous, malgré nos peurs, malgré nos inquiétudes.
Seigneur, en ce dimanche, je te demande simplement le cadeau de pouvoir prendre 10 minutes juste avec toi, pour que grandisse ma foi, pour que mon cœur s’ouvre au souci de ceux qui souffrent près de moi, et que, comme toi, je vive déjà dans la résurrection
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Seigneur, […] ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Après la multiplication des pains et des poisons, le départ forcé de la communauté des disciples relève, une fois encore, de l’initiative de Jésus. Il voulut congédier, Lui-même, les foules. « Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. »
La tentation est forte, pour nos communautés, de s’installer, de ne pas s’embarquer vers d’autres rives quand nous bénéficions des grâces divines. De plus, le risque est permanent dans nos communautés de nous attribuer la gloire, les œuvres de Dieu et leurs bénéfices, et de faire ainsi écran à la rencontre avec le Seigneur. Jésus a voulu, malgré les résistances, épargner, à la communauté des disciples, cette double tentation. Il continue de le faire aujourd’hui encore. Si bien qu’ *une communauté qui refuse la mission est vouée à la disparition.
De plus, en choisissant de renvoyer Lui-même les foules, le Seigneur veille à ne pas être distrait de l’objectif final de sa présence sur cette rive : être à l’écart. (Cf. Mt 14, 13a) Il venait rencontrer son Père dans la prière. Son objectif est atteint.
L’intimité avec Dieu est la source et le sommet de toute mission.
Que rien ne te distraie de ta fin : être avec Dieu.
« Seigneur, […] ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux.«
La communauté des disciples réunie dans la Barque subit les assauts du vent et des flots. La traversée devient pénible… Et voilà que, devant eux, surgit Jésus « marchant sur la mer. » Leur peur n’en est que plus grande. Et ils crient au fantôme. Les disciples n’ont pas réalisé que Jésus ne pouvait les rejoindre qu’en marchant sur la mer. Et pourtant ils le savaient : ils L’ont laissé sans barque. Mais Jésus les rassure : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Suite à cette révélation, la demande de Pierre peut paraître bien étrange. Quel intérêt y a-t-il à demander à marcher sur les eaux plutôt qu’à obtenir que la tempête s’apaise ?
Jésus y consent. Pierre y parvient. Mais sa marche est de courte durée car « voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » » Il fut immédiatement exaucé. Et la petitesse de sa foi lui fut reprochée.
Comme les disciples, nous (autant communautairement qu’individuellement) oublions souvent que c’est sur ordre du Seigneur que nous avons entamé la traversée. Certes, aujourd’hui encore, la mer est très houleuse. Les vents sont contraires. Et la Barque de Pierre tangue ! *Mais, le Seigneur peut-Il nous demander ce dont Il ne nous a pas rendus capables ?* Nous pensons qu’Il nous a abandonnés. Nous oublions aussi souvent qu’Il nous devance toujours. Et pour nous rejoindre, rien ne Lui fait obstacle.
L’expérience de Pierre, chef des Apôtres, est, en réalité, l’expérience de la communauté, de toute communauté, de chacun d’entre nous. Et Pierre ne pouvait faire meilleure demande : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Seigneur, si c’est bien Toi, rends-moi victorieux, comme Toi, des forces du Mal et de la Mort. Seigneur, si c’est bien Toi, que rien ne m’empêche de venir à Toi. Seigneur, si c’est bien Toi, que j’aie part à ta Divinité ! Mais, à l’image de Pierre, quand Dieu nous exauce, nous L’oublions ; nous nous préoccupons encore de la force des vents et de la mer. Nous essayons de compter sur nos propres forces. Nous perdons souvent de vue l’objectif final de notre marche spirituelle. Alors nous commençons à enfoncer. Et à notre appel le Seigneur répond aussitôt. Il nous sauve de nos doutes, de nos enfoncements, de nos morts en nous rappelant la foi, grâce reçue au Baptême.
Chaque épreuve est une nouvelle expérience baptismale : être sauvé de la Mort par le Seigneur.
Qu’as-tu fait de ta foi baptismale ?
« Seigneur, […] ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Cette traversée connut une heureuse fin : « quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. » Il n’en est jamais autrement avec le Seigneur. Et face à cette œuvre de Salut, tous, prosternés, confessent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Ni nos communautés, ni nous-mêmes ne feront jamais naufrage si nous prenons la main que Dieu nous tend, si nous vivons dans la foi de notre baptême. De plus, ce récit a une forte dimension pascale.
La multiplication des pains, nous renvoie au Jeudi Saint. Et nous ne pouvons nous refuser au Vendredi Saint de la traversée, avec ses vagues et son vent contraire, si nous avons pris part à la Sainte Cène. Survient alors l’expérience du Samedi Saint, l’enfoncement de Pierre, la mort, qui aboutit à la joie du Dimanche de Pâques et la reconnaissance du Ressuscité, comme le Fils de Dieu, qui est toujours devant nous, Vainqueur du Mal et de la Mort._ Toute vie spirituelle est une expérience du Mystère pascal.
Veux-tu être sauvé(e) ?
Seigneur, à travers les tempêtes de nos vies, par l’intercession de Marie, Notre-Dame des Douleurs, fais-nous te reconnaître comme notre Sauveur et notre Dieu.
Paroles du Pape François
«Une belle prière»: c’est ainsi que le Pape François a décrit ce dimanche le cri lancé par Pierre, terrassé par la peur alors qu’il s’enfonce dans des eaux sur lesquelles Jésus parvient à marcher. «Seigneur, sauve-moi !» (Mt 14,30), lance le disciple à son Maître.
Jésus, aussitôt, lui tend la main, car Il est «la main du Père qui ne nous abandonne jamais, la main forte et fidèle du Père, qui veut toujours notre bien», a souligné le Souverain Pontife. Lire aussi 09/08/2020
Confiance et abandon
Aussi, nous ne devons pas «avoir honte» de faire nôtre la prière de saint Pierre, «quand nous sentons fortement le doute et la peur, et que nous avons l’impression de couler, dans les moments difficiles de la ve, où tout devient obscur». L’ensemble de la péricope évangélique est, comme cet échange entre Jésus et Pierre, «une invitation à nous abandonner avec confiance à Dieu à chaque moment de notre vie».
Dans les moments les plus houleux, a poursuivi le Pape, avoir la foi signifie «garder son cœur tourné vers Dieu, vers son amour, sa tendresse de Père». Jésus, face à son disciple en détresse comme face à chacun d’entre nous, sait bien que notre chemin peut être «bloqué par des forces adverses». Mais Lui, le Ressuscité, «a traversé la mort pour nous sauver». Il est toujours présent à nos côtés, et lorsqu’Il nous relève de nos chutes, «Il nous fait grandir dans la foi».
La barque de l’Église, secouée mais pas terrassée
Le Saint-Père a enfin évoqué la barque en proie à la tempête, «image de l’Église, qui a chaque époque rencontre des vents contraires, parfois des épreuves très difficiles», comme les persécutions, «et aujourd’hui encore, à certains endroits». On peut alors être tenté de croire que Dieu «l’a abandonnée». Au contraire, a expliqué le Pape, «c’est justement dans ces moments que resplendit encore davantage le témoignage de la foi, le témoignage de l’amour, le témoignage de l’espérance». Aux membres de son Église, Jésus ressuscité «donne la grâce du témoignage jusqu’au martyr, duquel germent de nouveaux chrétiens et des fruits de réconciliation et de paix pour le monde entier».
Le Pape François prie pour la renaissance du Liban
Alors que Beyrouth continue à panser ses plaies, cinq jours après la double explosion survenue dans le port de la capitale libanaise et dans un climat de graves tensions politiques et sociales, le Pape François a exprimé ce dimanche son attention et son affection pour le Pays du Cèdre, exhortant à la compassion et à la solidarité.
«Ces jours-ci, ma pensée retourne souvent au Liban», a assuré le Pape François après la prière de l’Angélus, alors que le bilan de la double explosion survenue mardi dans le port de Beyrouth s’élève désormais à près de 160 morts et plus de 6000 blessés. «La catastrophe de mardi dernier nous appelle tous, à commencer par les Libanais, à collaborer pour le bien commun de ce pays bien-aimé», a expliqué François, en saluant chaleureusement un groupe de Libanais présents sur la Place Saint-Pierre et dont il avait reconnu le drapeau.
«Le Liban a une identité particulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, qui a émergé au fil du temps comme un modèle du vivre ensemble», a insisté l’évêque de Rome. «Bien sûr, cette coexistence est maintenant très fragile, mais je prie pour qu’avec l’aide de Dieu et la participation loyale de tous, elle puisse renaître libre et forte. J’invite l’Église au Liban à être proche du peuple dans son Calvaire, comme elle est en train de le faire ces jours-ci, avec solidarité et compassion, avec le cœur et les mains ouvertes au partage.»
Le Pape François a également une nouvelle fois appelé à une «aide généreuse de la part de la communauté internationale». «Vierge de Harissa, Reine du Liban, prie pour nous!», a-t-il exhorté. «Et je demande aux évêques du Liban, aux prêtres, aux religieux, de se faire proches de la population et de vivre dans un esprit empreint de pauvreté évangélique, sans luxe, parce que votre peuple souffre, et il souffre beaucoup», a ajouté François, avec gravité et fermeté.
Une population traumatisée et en colère
Cet appel a été lancé dans une contexte particulièrement douloureux pour le Pays du Cèdre. Déjà confronté à un effondrement économique et à un enlisement politique qui provoquent la colère de la population, le Liban a vécu l’un des plus graves traumatismes collectifs de son histoire avec la double explosion de mardi. Au très lourd bilan des morts et des blessés s’ajoute la précarité des 300 000 personnes sans-abri, qui rencontrent déjà des problèmes d’approvisionnement alimentaire, de sécurité en raison des risques de pillage et d’effondrement des immeubles fragilisés, sans oublier les risques sanitaires liés à la pandémie de Covid-19. Pour une grande partie de la population libanaise, ces explosions, dont l’origine accidentelle ou non fait encore débat, symbolisent l’effondrement d’un État incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens. Le stockage de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium dans une zone habitée est considéré comme le signe, au mieux, d’une négligence criminelle, ou serait même la preuve d’une intention terroriste.
Le mouvement de contestation à l’encontre du gouvernement, amorcé à l’automne 2019 et mis en sourdine par la pandémie de Covid-19 et la crise économique, a été réactivé ce samedi après-midi avec un rassemblement convoqué sur les réseaux sociaux et intitulé «le jour du jugement». D’importantes manifestations ont secoué le pays, et des ministères ont été pris d’assaut par la foule, notamment le ministère des affaires étrangères, rebaptisé quelques instants «Quartier général de la Révolution» avant une reprise en mains par les forces de l’ordre. Plus d’une centaine de personnes ont été blessées dans les heurts et un policier a perdu la vie.
Pour tenter de désamorcer la tension, le Premier ministre Hassan Diab a proposé l’organisation d’élections anticipées, mais beaucoup de Libanais demeurent sceptiques et pointent plutôt l’urgence d’une réforme de la Constitution afin de sortir des logiques confessionnelles et claniques qui biaisent les résultats électoraux. Au Liban, la répartition des postes au Parlement et au gouvernement est en effet plus liée à des appartenances communautaires qu’à des compétences établies sur les dossiers à traiter. Le Patriarche maronite, le cardinal Bechara Raï, a appelé à la démission du gouvernement et du Parlement.
La mobilisation de la communauté internationale
Une conférence en ligne, organisée à l’initiative de la France et de l’ONU, se tient ce dimanche à partir de 14h (heure de Paris). Elle doit marquer le début d’une «démarche d’urgence et d’espoir pour l’avenir» du pays, a indiqué samedi la présidence française. Premier dirigeant à se rendre dans la capitale libanaise après l’explosion meurtrière, le président français Emmanuel Macron a promis jeudi à Beyrouth une aide rapide et massive de la communauté internationale. Il a obtenu le soutien, entre autres, du président américain Donald Trump.
Outre les États et les institutions internationales, de très nombreuses associations et communautés se mobilisent également, notamment L’Œuvre d’Orient qui a lancé une collecte sous le nom Urgence Beyrouth. La diaspora libanaise dans le monde et les réseaux de soutien aux Églises orientales ont activé leurs réseaux pour secourir la population, afin notamment de réhabiliter les hôpitaux, dont beaucoup ont été endommagés lors de la catastrophe de mardi et ont subi des pertes parmi les personnels et les patients, tout en accueillant les blessés par centaines. La remise en état des écoles, si possible avant la rentrée scolaire, fait aussi partie des défis prioritaires à relever afin de redonner un espoir et un avenir à la jeunesse libanaise.
Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 9 août 2020
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière avec Notre Dame du Liban
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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