Contemplation et action : les deux faces de la vie en Christ

Bonjour les amis,

Seigneur Jésus, pendant ce moment de prière, je vais t’ouvrir la porte de mon cœur et te recevoir chez moi, comme Marthe. Et comme Marie, je vais m’asseoir à tes pieds et écouter ta Parole. Que désires-tu me dire aujourd’hui, Seigneur ? Quelle est cette meilleure part que tu veux me donner ?

Oui, aujourdhui, nous faisons mémoire de Sainte Marthe. Elle apparaît trois fois dans les Évangiles : au repas de Béthanie où, avec Marie sa sœur, elle accueille Jésus dans sa maison; lors de la résurrection de son frère Lazare, où elle professe sa foi en Jésus « le Fils du Dieu vivant »; et dans le banquet offert à Jésus six jours avant la Pâque. Au cours des deux repas, Marthe s’occupe du service, tandis que Marie oint les pieds de Jésus avec un parfum précieux ou s’assied à ses pieds pour l’écouter. Lorsque Marthe se plaint à Jésus de ce que sa sœur ne l’aide pas, le Seigneur ne refuse pas « son dévouement empressé », mais il lui fait reproche de s’inquiéter et de s’agiter, au risque de passer à côté de l’essentiel, qui est sa présence à lui. Il invite Marthe à plus de dépouillement, afin d’être moins absorbée : « Il faut peu de choses, une seule même », car être tout à fait à lui vaut mieux que d’être distrait de lui, même par d’excellentes occupations. « Elle a choisi la meilleure part », dit Jésus de Marie, non « oisive », mais « attentive ». Ce fut un honneur pour Marthe que de recevoir Jésus à sa table et de le servir. Mais chacun de nous peut, à son tour, exercer la même hospitalité : en servant nos frères, nous servons le Christ. [Source Magnificat]

Dans notre prière du jour, relisons ces moments où nous sommes « Marthe », et tous ces moments où nous nous activons au service des autres. Relisons également ces autres moments où nous sommes plutôt « Marie » , où nous laissons l’agir de côté pour simplement être face à Dieu, dans la prière, l’oraison. Regardons en vérité si nous vivons en harmonie et équilibre entre ces moments de contemplation et ces moments d’action.
Quelque soient nos attitudes, nos actes et nos occupations, que notre cœur reste rempli de la présence et de l’Amour de Dieu !

Pour finir, prions le Seigneur avec ces paroles de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : « Ah ! je le sais bien, toutes nos justices n’ont devant tes yeux aucune valeur ; pour donner du prix à mes sacrifices je veux les jeter en ton divin Cœur. » (PN 23)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Saint-Esprit (Voici mon coeur) – Glorious

Viens Saint-Esprit viens Ouvre le Ciel descends sur nous
Viens Saint-Esprit viens Feu éternel embrase nous
Viens Saint-Esprit viens Touche la terre descends sur nous
Viens Saint-Esprit viens Amour du Père embrase nous
Sois le feu qui me guérit Sois l’Amour qui me bénit
Voici mon cœur, voici mon cœur Viens déverser Ta tendresse
Au milieu de mes faiblesses Je n’ai plus peur Je n’ai plus peur
Viens Saint-Esprit viens Fends l’atmosphère descends sur nous
Viens Saint-Esprit viens De Ta lumière envahit-nous
Une pluie de guérisons Pour notre génération
Voici nos cœurs, Voici nos cœurs Dans l’onction de Ton Esprit
Dans l’amour qui m’envahit Je n’ai plus peur Je n’ai plus peur

EVANGILE

« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses » (Lc 10, 38-42)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci
et tu t’agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

C’est l’attitude du disciple qui, assis au pieds de son maître, écoute et réfléchit.
Dans le Nouveau testament, trois personnes seulement sont décrites dans cette attitude. Aucune ne fait partie du groupe des douze.
Il y a donc dans l’évangile de ce jour, Marie, sœur de Marthe. Marie disponible quand Marthe a tant à faire. Marie assise dans la posture du disciple. Marie une disciple de Jésus.
Il y a aussi dans l’évangile de Marc, un étonnant garçon qui, dans une vie antérieure, avait vécu dans les tombeaux du pays des Géraséniens. Jésus avait chassé ses démons partis squatter une légion de cochons… Quand sont arrivés les voisins, lui, le punk, le possédé, il le trouvèrent, vêtu, parlant normalement, assis aux pieds de Jésus comme un vrai disciple qu’il était.
Et puis, dans les actes des apôtres, c’est Paul qui, arrêté à Jérusalem déclare aux autorités romaines : »j’ai été instruit aux pieds de Gamaliel… » Paul élève d’un grand maître pharisien, Paul l’intellectuel et le seul pharisien vivant avant la destruction du temple de Jérusalem dont les écrits nous sont parvenus.
Trois êtres humains très différents, trois parcours, le juif érudit, le possédé hanté par la mort, une femme Marie. Le premier deviendra apôtre des Nations, on ne sait ce qu’est devenu le deuxième, la troisième sera témoin de la résurrection.
Et nous, divers, différents, pour écouter ce matin ta Parole. Prends-nous comme élèves.
Amen

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
L’entrée de Jésus dans ce village fait découvrir des attitudes : celle de Marthe et celle de Marie : 
Marthe reçut Jésus. Marie, aux pieds du Seigneur, est plutôt reçue par Lui.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Marie, par l’écoute du Seigneur.

Marthe se sent abandonnée et réagit. Marie est seule aux pieds du Seigneur et ne dit rien.
Marthe s’autorise un jugement sur sa sœur et Jésus. Marie se laisse juger par le Seigneur.

Ces deux attitudes semblent opposées. Par la remarque de Marthe à Jésus, nous sommes invités à nous positionner. La réponse du Seigneur nous situe : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Le Seigneur rejette toute opposition entre les deux sœurs. Il invite à une approche complémentaire. Il s’agit de deux facettes du dévouement pour le Seigneur, de deux formes d’action en faveur de Jésus. Christ est donc le point de mire et le lien entre Marthe et Marie. Le Seigneur nous indique, par la même occasion, que, dans notre rapport à Lui, nous devrons toujours nous préoccuper de ce qui est nécessaire, de ce qui est le meilleur. Cette meilleure part, nous la trouvons chez Marie : rester attaché au Seigneur et à son écoute.
En réalité, il ne s’agit pas d’abord d’une attitude régulière et extérieure mais, plutôt, d’une disposition permanente et intérieure. Il s’agit d’ être tout à Dieu et non de faire tout pour Dieu. C’est dans ce cas que la collaboration entre Marthe et Marie devient possible et fructueuse. Car, être tout à Dieu conduit à tout faire pour Dieu.
Demeurer dans le Seigneur donne sens à l’être et à son existence.
Dans ton quotidien, à qui es-tu ?

Reste avec nous, Seigneur !

Paroles du Pape François

Le passage d’aujourd’hui est celui de Marthe et Marie. Qui sont ces deux femmes ? Marthe et Marie, sœurs de Lazare, sont des parentes et de fidèles disciples du Seigneur, qui habitaient à Béthanie. Saint Luc les décrit ainsi : Marie, aux pieds de Jésus, « écoutait sa parole », tandis que Marthe était absorbée par de multiples tâches (cf. Lc 10, 39-40). Toutes les deux accueillent le Seigneur de passage, mais elles le font de façon différente. Marie se place aux pieds de Jésus, à l’écoute, Marthe, en revanche, se laisse absorber par les choses à préparer, et elle est si occupée qu’elle s’adresse à Jésus en disant : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc de m’aider » (v. 40). Et Jésus lui répond par un doux reproche : « Marthe, Marthe, tu te soucies et t’agites pour beaucoup de choses ; pourtant il en faut peu, une seule même » (v. 41).

Que veut dire Jésus ? Quelle est cette seule chose dont nous avons besoin ? Il est avant tout important de comprendre qu’il ne s’agit pas de l’opposition entre deux attitudes : l’écoute de la Parole du Seigneur, la contemplation, et le service concret du prochain. Ce ne sont pas deux attitudes opposées, mais au contraire, ce sont deux aspects tous deux essentiels pour notre vie chrétienne, des aspects qu’il ne faut jamais séparer, mais qui doivent être vécus en profonde unité et harmonie. Mais alors pourquoi Marthe est-elle l’objet d’un reproche, même s’il est fait avec douceur ? Parce qu’elle a considéré comme essentiel uniquement ce qu’elle faisait, c’est-à-dire qu’elle était trop absorbée et préoccupée par les choses à « faire ». Chez un chrétien, les œuvres de service et de charité ne doivent jamais être détachées de la source principale de chacune de nos actions : c’est-à-dire l’écoute de la Parole du Seigneur, être — comme Marie — aux pieds de Jésus, dans l’attitude du disciple. Voilà pourquoi Marthe est réprimandée.

Dans notre vie chrétienne aussi, que la prière et l’action soient toujours profondément unies. Une prière qui ne conduit pas à l’action concrète envers son frère pauvre, malade, ayant besoin d’aide, le frère en difficulté, est une prière stérile et incomplète. Mais, de même, quand, dans le service ecclésial, on n’est attentif qu’au « faire », quand on donne plus de poids aux choses, aux fonctions, aux structures, et que l’on oublie le caractère central du Christ, que l’on ne réserve pas de temps pour le dialogue avec Lui dans la prière, on risque de servir soi-même et non pas Dieu présent dans notre frère dans le besoin. Saint Benoît résumait le style de vie qu’il indiquait à ses moines en deux mots : « ora et labora », « prie et agis ». C’est de la contemplation, d’un rapport profond d’amitié avec le Seigneur que naît en nous la capacité de vivre et d’apporter aux autres l’amour de Dieu, sa miséricorde, sa tendresse. Et notre travail avec notre frère dans le besoin, notre travail de charité dans les œuvres de miséricorde, nous conduit lui aussi au Seigneur, parce que nous voyons précisément le Seigneur chez notre frère et notre sœur dans le besoin.

Demandons à la Vierge Marie, Mère de l’écoute et du service, de nous enseigner à méditer dans notre cœur la Parole de son Fils, à prier avec fidélité, pour être toujours plus attentifs concrètement aux nécessités de nos frères.

Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 21 juillet 2013

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière avec Marie

Par les cieux devant toi, splendeur et majesté
Par l’infiniment grand, l’infiniment petit
Et par le firmament, ton manteau étoilé
Et par frère soleil, je veux crier
R/ Mon Dieu, tu es grand, tu es beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Tu es le Dieu d’amour
Mon Dieu, tu es grand, tu est beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Dieu présent en toute création

Par tous les océans et par toutes les mers
Par tous les continents et par l’eau des rivières
Par le feu qui te dit comme un buisson ardent
Et par l’aile du vent, je veux crier
Par toutes les montagnes et toutes les vallées
Par l’ombre des forêts et par les fleurs des champs
Par les bourgeons des arbres et l’herbe des praires
Par le blé en épis, je veux crier
Par tous les animaux de la terre et de l’eau
Par le chant des oiseaux, par le chant de la vie
Par l’homme que tu fis juste moins grand que toi
Et par tous ses enfants, je veux crier
Par cette main tendue qui invite à la danse
Par ce baiser jailli d’un élan d’espérance
Par ce regard d’amour qui relève et réchauffe
Par le pain et le vin, je veux crier




Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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