Biodiversité humaine

Bonjour les amis,

Sur notre chemin vers Celui qui nous tend les bras, nous observons aujourd’hui encore les fruits de sa parole. L’évangile du jour nous parle du bon grain et de l’ivraie (voir sur le même évangile notre partage du Dimanche 19 Juillet).

Reprenons les paroles d’Anselm Grün pour introduire ce partage :
Jésus agit de manière paradoxale : il offre à celui qui est dans l’échec le courage de s’abandonner à Dieu tout proche, et pourtant il ne laisse pas en paix celui qui entame un chemin spirituel, il le met impitoyablement à nu, dévoilant sa tentative de se reposer sur ses lauriers ou d’afficher sa supériorité. Jésus ne me laisse pas en paix, il me remet sans cesse en question. Il m’est parfois difficile d’accepter son enseignement : si j’y trouve des paroles merveilleuses, j’en trouve aussi qui me déstabilisent et que je ne peux pas comprendre. Pourtant, ce sont justement ces dernières qui m’empêchent d’avoir une image toute faite de Jésus. Il fait voler en éclats toutes mes représentations, il reste indéfiniment le Tout-Autre. Il me faut en permanence m’adapter à lui. Qui est-il réellement ? Quelle est sa véritable mission ? Où veut-il me conduire aujourd’hui ? Je citerai l’exemple de cette parole : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Mt 16, 24). En renonçant à mes désirs les plus insistants, en résistant à la tyrannie de l’ego, je peux me relier à mon moi véritable. Je découvre, alors, qui je suis en vérité, ce à quoi j’aspire fondamentalement.

Seigneur, donne nous aujourd’hui la grâce de découvrir notre identité véritable, ce pour quoi nous sommes faits.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Quand tu poses ta main (Glorious) Par la puissance de Ton amour et la grandeur de Ta miséricorde, je grandis en Toi, oh mon Dieu.

Je viens me prosterner, émerveillé par Ta beauté Ô mon Dieu
Je viens m’agenouiller, le cœur inondé par Tes bienfaits Ô mon Dieu
Quand Tu poses Ta main comme on ouvre un chemin
Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens mes peurs ne sont plus rien
J’étais perdu sans Toi mais me voici ressuscité
Quand Tu poses Ta main perdu dans mes péchés, désespéré
Je me tournais vers les Cieux posé dans le silence, en Ta présence
Pour T’invoquer Ô mon Dieu
Quand Tu poses Ta main comme on ouvre un chemin
Ton cœur se donne à mo Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens mes peurs ne sont plus rien
J’étais perdu sans Toi mais me voici ressuscité
Quand Tu poses Ta main comme on ouvre un chemin
Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens mes peurs ne sont plus rien
J’étais perdu sans Toi mais me voici ressuscité

EVANGILE

« De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde »(Mt 13, 36-43)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
laissant les foules, Jésus vint à la maison.
Ses disciples s’approchèrent et lui dirent :
« Explique-nous clairement
la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Il leur répondit :
« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ;
le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ;
la moisson, c’est la fin du monde ;
les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l’on enlève l’ivraie
pour la jeter au feu,
ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges,
et ils enlèveront de son Royaume
toutes les causes de chute
et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

C’est un des rares mots de notre langue qui remonterait au sumérien. Il y a en effet 5000 ans, les sumériens utilisaient le mot zizan pour désigner le blé. Ce mot se retrouve en akkadien puis en grec où son sens a évolué. Du blé il en est venu à désigner ce que nous appelons la « mauvaise herbe », celle justement qui est mentionnées dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui, cette zizania en latin devenue zizanie en français pour dire le désaccord, la querelle, la dispute. Curieux destin que celui d’un mot qui désignait il y a 5000 ans ce qui nourrit les humains et aujourd’hui ce qui les divise et nous détruit, la mauvaise herbe semée par la diable dans le champ des possibles.
Semée mais non créée. Le diable ne crée pas. Cette herbe là n’est mauvaise que si on en fait mauvais usage. Cette herbe, Georges Brassens s’y reconnaissait lorsqu’il chantait  » je suis d’la mauvaise herbe braves gens, braves gens, je pousse en liberté dans les chemins mal fréquentés et je me demande pourquoi bon dieu ça vous dérange que j’vive un peu ».
Y-a-t-il au monde des herbes qui ne soient que mauvaises, des gens qui ne soient que mauvais, des fils du diable forcés de lui obéir ?
C’est un vieux mot qui désigna le blé avant de dire aujourd’hui la division de humains.
Toi, Seigneur, pour unir et nourrir les humains, tu t’es fait pain. Alors qu’aillent au diable ceux qui voudraient nous diviser.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. » Jésus a instruit les foules en paraboles. Ce langage est demeuré énigmatique pour ses disciples. Ils n’ont donc pas hésité à L’interroger dès que l’occasion s’est présentée : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Ils désiraient avoir l’intelligence de l’enseignement du Seigneur.
Ordinairement, nous avons de multiples motifs de prière et nous sombrons dans un monologue ou un soliloque. Mais Parfois, nous ne savons quel contenu donner à notre prière et elle devient un moment vide, un temps d’ennuis. Or, la prière est un dialogue avec Dieu, un cœur à cœur avec l’Hôte intérieur. À l’exemple des disciples, la Parole de Dieu devrait susciter en nous ce dialogue. Sa compréhension devrait constituer, pour nous, une préoccupation majeure. C’est alors que nous pouvons nous adonner à la Lectio Divina et/ou à l’ Oraison. Elles viennent nourrir notre communion à Dieu.
La qualité de la prière témoigne de la qualité de la relation à Dieu.
De quoi est faite ta prière ?

« Alors les justes resplendiront dans le Royaume de leur Père. »
Jésus a répondu à ses disciples. « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. »
Il ne suffit pas que nous interrogions le Seigneur, il nous faut aussi apprendre à L’écouter. Car, notre Dieu n’est point un sourd-muet. Son silence est parole car il est la preuve même qu’Il parle. Et Dieu ne parle pas pour ne pas se faire comprendre ! Il ne saurait nous refuser de Le comprendre.
Le Fils de l’homme est venu comme un semeur dans son champ. Ce monde est la propriété de Dieu. Ici, la semence, ce n’est pas la Parole : ce sont les fils du Royaume. Ce monde est le domaine des fils du Royaume. Le Seigneur est venu pour que ces fils du Royaume soient manifestés. Il est venu afin qu’ils germent, croissent et portent du fruit. Si nous sommes fils/filles du Royaume, alors nous sommes appelés à vivre le temps présent comme celui de notre épanouissement ; nous sommes invités à recevoir tout événement comme une grâce de croissance. Et le terme de notre existence participe de l’heure de la moisson.
Resplendir dans le Royaume du Père : tel est la finalité de la vie.
Dans quelle mesure consens-tu à être purifié(e), aujourd’hui, au feu de l’Amour de Dieu ?

Puissions-nous, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, apprendre à écouter le Seigneur pour resplendir, un jour, dans son Royaume.

Paroles du Pape François

Cultiver le bien qui pousse silencieusement et sauver les méchants
S’appuyant sur la parabole du bon grain et de l’ivraie dans l’Évangile du jour (cf. Mt 13, 24-43), le Pape François a aujourd’hui livré une méditation sur la patience de Dieu, «ouvrant les cœurs à l’espérance».
Dans l’Évangile du jour (Mt 13, 24-43), nous rencontrons à nouveau Jésus, désireux de parler à la foule en paraboles du Royaume des Cieux, a d’emblée souligné le Pape, souhaitant s’attarder sur la première des paraboles, celle de l’ivraie. «Jésus raconte que dans le champ où le bon blé a été semé, l’ivraie germe aussi, un terme qui résume toutes les herbes nuisibles qui infestent le sol», a ainsi expliqué le Souverain pontife.

Le bon grain et l’ivraie, une vision de l’histoire
Les serviteurs vont alors voir le maître pour savoir d’où vient l’ivraie, et il répond: «Un ennemi a fait cela!» (v. 28). Ils voudraient l’arracher immédiatement; en effet, l’agriculteur doit débarrasser le champ des mauvaises herbes les plus visibles afin de permettre aux bonnes plantes de mieux pousser, a observé le Saint-Père.  
Au lieu de cela, le propriétaire dit non, parce qu’il risquerait d’arracher les mauvaises herbes et le bon grain ensemble. Il faut attendre le moment de la récolte: ce n’est qu’alors qu’ils se sépareront et que l’ivraie sera brûlée.

L’adversaire a un nom: le diable
«On peut lire dans cette parabole une vision de l’histoire», a affirmé le Successeur de Pierre. «À côté de Dieu – le maître des champs – qui sème toujours et uniquement de bonnes graines, il y a un adversaire, qui étend l’ivraie pour entraver la croissance du grain. Le maître agit ouvertement, à la lumière du soleil, et son but est une bonne récolte ; l’autre, en revanche, profite de l’obscurité de la nuit et travaille par envie, par hostilité, pour tout gâcher. L’adversaire a un nom: il est le diable, l’adversaire par excellence de Dieu», a poursuivi François.
Selon le Pape, l’intention du diable est «d’entraver l’œuvre du salut, de faire en sorte que le Royaume de Dieu soit entravé par des travailleurs injustes, semeurs de scandale». En effet donc, la bonne graine et les conflits ne représentent pas le bien et le mal dans l’abstrait, mais nous, êtres humains, qui pouvons suivre Dieu ou le diable, a insisté le Saint-Père.

Persécution et hostilité, parties de la vocation chrétienne
Et si l’intention des serviteurs est d’éliminer le mal d’un seul coup, c’est-à-dire les gens mauvais, le maître est plus sage, il voit plus loin : «ils doivent savoir attendre, car endurer la persécution et l’hostilité fait partie de la vocation chrétienne».
«Le mal, bien sûr, doit être rejeté, mais les méchants sont des gens avec lesquels il faut faire preuve de patience», a recommandé le Saint-Père, précisant qu’il ne s’agissait pas de «cette tolérance hypocrite qui cache des ambiguïtés, mais d’une justice tempérée par la miséricorde». Ainsi, l’action des disciples de Jésus doit aussi être orientée non pas pour supprimer les méchants, mais pour les sauver.

Fixer le bon grain, garder les mauvaises herbes
L’Évangile d’aujourd’hui présente donc deux façons d’agir et de demeurer dans l’histoire : d’une part, le regard du maître; d’autre part, le regard des serviteurs. Les serviteurs se soucient d’un champ sans mauvaises herbes, le maître se soucie du bon grain.

«Le Seigneur nous invite à prendre son propre regard, celui qui est fixé sur le bon grain, qui sait le garder même dans les mauvaises herbes. Ceux qui cherchent les limites et les défauts des autres ne coopèrent pas bien avec Dieu, mais plutôt ceux qui savent reconnaître le bien qui pousse silencieusement dans le domaine de l’Église et de l’histoire, le cultivant jusqu’à ce qu’il mûrisse. Et alors ce sera Dieu, et Lui seul, qui récompensera les bons et punira les méchants», en a conclu le Pape François.

Pape François, Angélus, Dimanche 19 Juillet 2020

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière avec Marie

Par les cieux devant toi, splendeur et majesté
Par l’infiniment grand, l’infiniment petit
Et par le firmament, ton manteau étoilé
Et par frère soleil, je veux crier

R/ Mon Dieu, tu es grand, tu es beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Tu es le Dieu d’amour
Mon Dieu, tu es grand, tu est beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Dieu présent en toute création

Par tous les océans et par toutes les mers
Par tous les continents et par l’eau des rivières
Par le feu qui te dit comme un buisson ardent
Et par l’aile du vent, je veux crier

Par toutes les montagnes et toutes les vallées
Par l’ombre des forêts et par les fleurs des champs
Par les bourgeons des arbres et l’herbe des praires
Par le blé en épis, je veux crier

Par tous les animaux de la terre et de l’eau
Par le chant des oiseaux, par le chant de la vie
Par l’homme que tu fis juste moins grand que toi
Et par tous ses enfants, je veux crier

Par cette main tendue qui invite à la danse
Par ce baiser jailli d’un élan d’espérance
Par ce regard d’amour qui relève et réchauffe
Par le pain et le vin, je veux crier




Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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