Nous sommes tous frères et sœurs

Bonjour les amis,

Aujourd’hui encore Jésus nous parle directement. Nous sommes assis en face de Lui avec tous les disciples et nous L’écoutons nous transmettre la Parole de Dieu.

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. »

Cette parole de Dieu va du Père au Fils, du Fils aux disciples qui l’écoutent, puis dans les disciples les uns pour les autres dont nous-mêmes. Jésus nous donc parle directement.

Jésus nous redit que Dieu nous aime plus que tout, que nous avons du prix à Ses yeux, Il sait ce qui est bon pour nous, et il nous demande de prendre toute notre place d’enfant de Dieu, de Lui être fidèle en nous sentant complètement investi et acteur de la ou des mission(s) qu’Il nous as confiées chacun avec les dons et grâces qu’Il nous donne.  

« je vous appelle mes amis »

Et prenons conscience que Jésus nous a choisi comme « ami ». Pas une relation, une connaissance, ou un copain, mais un véritable ami. Un ami. Des copains nous en avons plein, mais des amis beaucoup moins.

Dans le dictionnaire, on définit l’amitié par tous ces mots : A un sentiment d’affection, Bienveillant, Gentil, Allié, Ardent défenseur, Bon camarade, Bonne oreille ou bonne épaule, Confident, Copain fidèle, Fidèle compagnon, Frère d’adoption, Homme qui écoute, Il provoque une affection, Oreille compatissante, Quelqu’un sur qui on peut compter, Reçoit nos confidences, Relation intime….

Un ami connait tout de nous, et nous connaissons tout de lui. Un ami est à nos côtés quand cela ne va pas, quand on a besoin de parler ou d’aide. Il est fidèle. « Un ami, c’est quelqu’un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même.  » Hervé Lauwick

Donc la relation que Jésus a choisi de vivre avec et à travers chacun de nous est une relation d’affection réciproque, de sincérité, de confiance, de fidélité, d’écoute et d’aide mutuelle, de bienveillance.
On peut tout Lui dire, tout Lui demander, et aussi l’écouter nous dire qu’Il nous aime, que nous avons de la valeur, et qu’Il sera toujours à côté de nous sur notre chemin, dans les bons et mauvais moments.

Alors pourquoi ne pas nous confier à Lui encore plus souvent, ne pas prendre le temps de L’écouter, et Lui faire confiance. Nous pouvons compter sur Lui.

Et ceci qui que nous soyons, quelle que soit la manière dont nous vivons cette relation avec Lui, même si nous ne sentons pas dignes d’être aimés. Peu importe qui nous sommes, Jésus nous a choisi comme ami et Il sera toujours là pour nous.

Alors demandons au Seigneur, dans la prière, la grâce d’accueillir profondément cette amitié, de la laisser nous réchauffer le cœur, de laisser Jésus éclairer notre vie, et d’être dans cette joie profonde et durable que nous vivons quand nous savons que nous ne sommes pas seuls et que nous sommes aimés de Dieu.

Fortifiés par cette confiance, cette unité et cette joie dans la foi, à l’invitation du Haut Comité pour la Fraternité Humaine à prier le 14 mai 2020, pour la fin de la pandémie de Covid-19, joignons-nous au Saint-Père, aux croyants de toutes les religions, et à toutes les personnes de bonne volonté qui s’unissent spirituellement en une journée de prière, de jeûne, et d’œuvres de miséricorde, pour implorer Dieu d’aider l’humanité à vaincre la pandémie.

Dans l’Amour de Dieu, sous la protection de Marie, restons en lien dans un monde plus juste et soyons un peuple toujours plus fraternel !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Quel ami fidèle et tendre (Sebastian Demrey & Jimmy Lahaie)
Laissons-nous bercer par l’amour du Christ pour nous, par son amitié fidèle et tendre …

Quel ami fidèle et tendre! Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous entendre À répondre à notre cri!
Il connaît nos défaillances, Nos chutes de chaque jour.
Sévère en ses exigences, Il est riche en son amour.

Quel ami fidèle et tendre! Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous apprendre À vaincre en comptant sur lui!
S’il nous voit vrais et sincères À chercher la sainteté,
Il écoute nos prières Et nous met en liberté.

Quel ami fidèle et tendre! Nous avons en Jésus-Christ,
Bientôt il viendra nous prendre Pour être au ciel avec lui.
Suivons donc l’étroite voie En comptant sur son secours.
Bientôt nous aurons la joie De vivre avec lui toujours!

EVANGILE

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 9-17)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur J.P. Sternberger      (RCF)

Peut-on parler de la joie ?
Et puis-je le faire ce matin sans savoir si ce mot même ne sera pas pour certains une nouvelle épine dans une actualité déjà douloureuse.

Mais c’est Jésus qui dit aux disciples : « Je vous ai parlé  ainsi pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.« 
La joie comme le bonheur s’explique parfois difficilement. Un rayon de soleil, un sourire inattendu, le cadeau d’un chant d’oiseau. La joie promise par le Christ sera sans doute d’un autre ordre, plus profonde, plus durable.

Elle est ici en lien avec l’amour dans lequel peuvent demeurer les disciples ce qui n’est pas sans nous interroger. Peut-on demeurer dans la joie ? 
Car la joie n’est souvent qu’un éclair de bonheur, un instant de vie plus fort, plus dense mais un instant cependant, pas quelque chose qui demeure.

Le bonheur pourrait demeurer, mais la joie… ? Il y a pourtant des moments de joie qui se prolongent et peuvent durer toute une vie, ces moments par exemple où on se découvre aimé, parce qu’on vient de vous le dire, parce qu’on l’a deviné, parce qu’après coup, on l’a réalisé.
Est-ce cela qui nous est donné de lire ce matin ? le moment où Jésus a pu dire à ses disciples qu’il les aimait ?
Seigneur, toi qui, à la veille de ta mort a su dire aux tiens ton amour, permets-nous aussi aujourd’hui de dire cet essentiel à celles et ceux que nous aimons.

Et que ta joie nous vienne. Amen 

Extraits de l’homélie de l’Abbé Link

https://carrefours.alsace

Dans l’évangile de ce jour, nous voyons Jésus remonter à l’origine, à l’amour dont le Père l’a aimé et qui fonde le sien propre pour les hommes.

Du Père au Fils, du Fils aux disciples qui l’écoutent, puis dans les disciples les uns pour les autres, il n’y a qu’un seul amour dont le jaillissement est continu.

La révélation de cet amour débouche sur un appel adressé aux disciples : « Demeurez en mon amour ! ». Il ne s’agit pas seulement de demeurer dans le Fils, ferme dans la foi mais de vivre dans l’amour reçu de lui et donc reçu du Père. Demeurez dans l’amour de Jésus n’est pas de l’ordre du sentiment ou d’une pseudo-expérience mystique mais de la communion des volontés. C’est en ce sens que l’on peut dire que demeurer dans l’amour de Jésus c’est lui demeurer uni en obéissant à ses commandements. Car la véritable obéissance n’est-elle pas la communion des volontés ?

Ainsi, pour le croyant, aimer et obéir aux commandements sont une seule et même chose, comme pour Jésus lui-même d’ailleurs qui disait : « J’aime le Père en agissant comme le Père me l’a commandé » (Jn 14, 31). L’intériorisation de cette révélation nous comble de joie : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite ».

Et comment pourrait-il en être autrement puisque l’amour dans lequel nous sommes invités à demeurer n’est autre que celui du Père et du Fils, autrement dit l’Esprit Saint dont la présence en nous est attestée par la joie qu’il nous donne. La présence en nous de cet Amour se vérifiera aussi dans l’amour que nous nous porterons mutuellement : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ».

Voilà pourquoi la dilection fraternelle est présentée par Jésus comme le commandement par excellence : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. ». Pour motiver notre fidélité quotidienne à ce commandement de l’amour fraternel, Jésus va nous inviter à contempler l’absolu de son amour pour nous. Il nous révèle que cet amour qui s’est exprimé dans le don de sa vie est aussi l’amour qui a livré le secret de son intimité : « Maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. »

Introduit ainsi dans l’intimité même de Jésus, le disciple choisi, devenu « ami », va se trouver entraîner dans l’élan de l’amour qui rayonne du cœur de cette intimité. A son tour par le rayonnement de sa foi et de son amour, il portera un fruit qui demeure pour la plus grande joie et la plus grande gloire du Père.

En définitive le fruit que tout disciple est appelé à porter est celui que porte à travers lui le Ressuscité : l’amour gratuit et donné qui seul ouvre les portes du Royaume. Nous comprenons dès lors combien cette page d’évangile est tout particulièrement opportune en ce jour où l’Église fête saint Matthias qui fut élu pour compléter le Collège des apôtres. Le choix de sa personne incarne bien pour chacun l’amour gratuit et premier de Dieu qu’il nous appelle à laisser rayonner :

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit et que votre fruit demeure ».

Seigneur, puisque ton amour nous appelle, fais-nous la grâce de ne pas mettre la main sur ce don mais de demeurer en lui quel que soit l’endroit où tu nous appelles, la mission que tu nous confies.

Enracinés en toi, nous pourrons alors porter un fruit de vie éternelle.

Homélie du Pape François

Messe à Sainte-Marthe, Jeudi 14 Mai 2020

Dans son homélie, le Pape a commenté la première lecture, tirée du livre de Jonas, dans laquelle le prophète invite les habitants de Ninive à se convertir pour ne pas subir la destruction de la ville. «Comme il y avait « une certaine pandémie », nous ne savons pas, dans la ville de Ninive, une « pandémie morale » peut-être, la ville était sur le point d’être détruite (cf. Jon 3, 1-10). Et Dieu envoie Jonas pour prêcher : prière et pénitence, prière et jeûne (cf. vv. 7-8). Face à cette pandémie, Jonas a pris peur et s’est enfui (cf. Jn 1, 1-3). Puis le Seigneur l’a appelé pour la deuxième fois et il a accepté d’aller prêcher (cf. Jn 3, 1-2). Et aujourd’hui, nous tous, frères et sœurs de toutes les traditions religieuses, nous prions : une journée de prière et de jeûne, de pénitence, convoquée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine. Chacun de nous prie, les communautés prient, les confessions religieuses prient, prient Dieu : tous frères, unis dans la fraternité qui nous rassemble en ce moment de douleur et de tragédie.

Nous, nous ne nous attendions pas à cette pandémie, elle est arrivée sans que nous l’attendions, mais maintenant elle est là. Et beaucoup de gens meurent. Tant de personnes meurent seules, et tant de personnes meurent sans pouvoir rien faire. Souvent, on peut penser : « Ce n’est pas à moi de décider, grâce à Dieu, je suis sauvé ». Mais pensez aux autres ! Pensez à la tragédie et aussi aux conséquences économiques, aux conséquences sur l’éducation, aux conséquences… ce qui va se passer ensuite. Et c’est pourquoi aujourd’hui, tous les frères et sœurs de toute confession religieuse, nous prions Dieu. Peut-être y aura-t-il quelqu’un qui dira : « C’est du relativisme religieux et cela ne peut pas se faire ». Mais comment ne pas le faire, prier le Père de tous ? Chacun prie comme il sait, comme il peut, comme il a reçu de sa propre culture. Nous ne prions pas les uns contre les autres, cette tradition religieuse contre celle-ci, non ! Nous sommes tous unis en tant qu’êtres humains, en tant que frères, priant Dieu, selon notre propre culture, selon notre propre tradition, selon nos propres croyances, mais frères et priant Dieu, voilà ce qui est important ! Frères, jeûnant, demandant à Dieu le pardon de nos péchés, afin que le Seigneur ait pitié de nous, que le Seigneur nous pardonne, que le Seigneur arrête cette pandémie. Aujourd’hui est un jour de fraternité, de regard vers l’unique Père, les frères et la paternité. Une journée de prière.

L’année dernière, en novembre, nous ne savions pas ce qu’était une pandémie : elle est arrivée comme une inondation, elle est arrivée soudainement. Maintenant, on se réveille un peu. Mais il y a beaucoup d’autres pandémies qui font mourir des gens et on ne s’en rend pas compte, on regarde ailleurs. Nous sommes un peu inconscients face aux tragédies qui se produisent dans le monde en ce moment. Je veux juste vous donner une statistique officielle des quatre premiers mois de cette année, qui ne parle pas de la pandémie de coronavirus, mais d’une autre. Au cours des quatre premiers mois de cette année, 3,7 millions de personnes sont mortes de faim. Il y a la pandémie de la faim. En quatre mois, près de 4 millions de personnes. Cette prière aujourd’hui pour demander au Seigneur d’arrêter cette pandémie doit nous faire penser à d’autres pandémies dans le monde. Elles sont nombreuses ! La pandémie des guerres, de la faim et bien d’autres. Mais l’important est qu’aujourd’hui – ensemble et grâce au courage qu’a eu ce Haut Comité pour la Fraternité humaine – nous avons été invités à prier selon notre propre tradition et à faire une journée de pénitence, de jeûne et aussi de charité, d’aide aux autres. C’est ce qui est important. Dans le livre de Jonas, nous avons entendu que lorsque le Seigneur a vu comment le peuple avait réagi – il s’était converti – le Seigneur s’est arrêté, a arrêté ce qu’il voulait faire.

Que Dieu arrête cette tragédie, qu’il arrête cette pandémie. Que Dieu ait pitié de nous et qu’il arrête aussi les autres pandémies qui sont si laides : celle de la faim, celle de la guerre, celle des enfants sans éducation. Et cela, nous le demandons en tant que frères, tous ensemble. Que Dieu nous bénisse tous et ait pitié de nous.»

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Ave Maria (Glorious avec les Petits Chanteurs de St Thomas d’Aquin)

Je te salue Marie comblée de grâces
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie Marie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de tes entrailles est béni.
 
Sainte Marie, Mère de Dieu
Oh! prie pour nous, pauvres pécheurs
Dès maintenant et jusqu’à l’heure de notre mort, Amen.
 
Ave Maria (x9)
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