Bonjour les amis,
Après avoir cheminé toute la semaine avec Paul, Pierre, Philippe, l’eunuque, Enéas, Tabitha, nous voici devant le Seigneur, en ce dimanche, pour Lui rendre grâce de nous conduire comme un bon pasteur.
« Je suis la porte des brebis… Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé …
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » (Jn 10, 1-10)
Nous nous appuyons sur Lui pour avancer sur un chemin de Vie et mettre notre cœur l’unisson des paroles du psaume.
« Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. » (Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)
Dans notre prière, asseyons-nous auprès de Jésus, parlons Lui comme à un ami, demandons Lui la grâce de savoir reconnaitre Sa voix.
écoutons son appel à la vie, nous sommes comblés, nous ne manquons de rien.
Et redisons-Lui notre désir de vivre près de Lui, en paix sous son ombre.
Dans l’Amour de Dieu, sous la protection de Marie, restons en lien dans un monde plus juste et plus fraternel !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Yahwé (Samuel Olivier)
Jésus est notre bon pasteur, notre berger, et le gardien de nos âmes.
L’Éternel est mon berger De rien, je ne manquerai Ô mon âme, chante, mon âme Pas à pas, il me conduit Au bord des eaux calmes, je le suis Ô mon âme, chante, mon âme Oui, toujours, le bonheur et la grâce M’accompagneront devant sa face Dans sa présence, tellement de joies Tellement de joies Et tant qu’il se trouve auprès de moi, Aucun mal, mon âme, tu ne craindras Et, dans son temple, je reviendrai, je reviendrai Et si je traverse encore La vallée de l’ombre de la mort Ô mon âme, chante, mon âme Puisqu’il m’aime le premier Non, rien ne pourra me séparer De son amour, de son amour. Yahwé, Yahwé, tu fais briller sur moi ton soleil Yahwé, Yahwé, ta lumière chasse au loin les ténèbres Yahwé, Yahwé, ta parole éclaire mon sentier Yahwé, Yahwé, Yahwé Bientôt, il viendra me chercher Et, dans sa maison, j’habiterai Ô mon âme, chante, mon âme Sans cesse, jusqu’à son retour Mon âme, chante son amour Tous les jours, tous les jours
EVANGILE
« Je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre,
et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête,
et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi,
il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
MEDITATION DU PERE JEAN-MARIE PETITCLERC (RCF)
L’image pastorale doit nous garder de l’idée que l’Eglise est un troupeau.
S’il l’est, regardons-le avec émerveillement pour être constitué de ces femmes et de ces hommes, de façon très personnelle qu’ils sont, choisis, aimés.
Une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père.
Il n’y a pas d’anciens appelés. L’appel, toujours neuf, ne permet pas de s’installer dans un cléricalisme sclérosant.
Qui suis-je pour juger, dit le Pape François, appelé par l’Esprit à animer le troupeau.
Diriger, c’est éveiller, guider, non pour s’emparer d’une autorité mais la vivre comme un appel à une forme d’effacement, comme le Seigneur lui-même.
Quel respect pour chacun.
Je me souviens de la réflexion d’un jeune homme qui, lors d’une célébration dominicale, s’interroge : quelle place pour les plus jeunes ?
Les aînés s’étaient distribué les lectures, assurant l’animation des chants.
Quelques années plus tard, il me fut donné de le revoir alors qu’il venait de participer aux JMJ de Madagascar (2018).
Grande était sa joie d’avoir pu exprimer sa foi au milieu d’une jeunesse nombreuse, heureuse et debout.
L’assemblée, au sein de laquelle il avait exprimé sa foi, n’était pas celle d’un troupeau, au sens commun et altéré du mot,
mais une communion faite d’altérité et d’une unité, témoignant du bonheur d’avoir été appelé et de pouvoir dire avec d’autres : « je crois ».
Jésus est le vrai Pasteur, Lui seul est ce Passeur vers l’inimaginable.
Seigneur, ce matin, donne-moi de regarder ce frère avec lequel je suis peut-être en délicatesse en pensant au trésor que tu lui offres pour l’avoir appelé, comme moi-même.
Tu sais attendre, nous attendre.
Dans le troupeau – et nous sommes tour-à-tour de ceux-là – que de voix qui bêlent parce que l’autre est différent, étranger, réfugié.
Or, Tu ne te décourages pas, continuant à te mêler à nous, pour ne point désespérer de chacun de nous.
Il y a beaucoup de raisons pour Te dire merci.
Amen
RELECTURE DE L’HOMELIE DU PAPE FRANCOIS
Extraits de l’homélie du Pape François, messe à Sainte-Marthe, Dimanche 03 Mai 2020
La première lettre de l’apôtre Pierre est une étape de sérénité. Il y parle de Jésus, berger du troupeau, venu pour sauver les brebis errantes … nous ! Il est « le berger et le gardien de nos âmes. » « Le bon berger écoute le troupeau, mène le troupeau, soigne le troupeau. »
Il y en a eu dans l’histoire de l’Eglise beaucoup de faux bergers « qui ont exploité le troupeau. Ils n’étaient pas intéressés par le troupeau, mais seulement par la carrière, la politique ou l’argent. »
Le troupeau sait faire la différence entre les bergers, il fait confiance au bon berger, il fait confiance à Jésus.
« L’un des signes du bon berger, c’est la douceur. Le berger est tendre, il a cette tendresse de proximité, il connaît les moutons un à un par leur nom et s’occupe de chacun comme s’il était le seul, au point que lorsqu’ils rentrent à la maison après une journée de travail, fatigués, il se rend compte qu’il lui en manque un, il va au travail une autre fois pour le chercher et … il le prend avec lui, il le porte sur ses épaules. C’est le bon berger, c’est Jésus, c’est lui qui nous accompagne sur le chemin de la vie. »
« Ce dimanche est un beau dimanche, c’est un dimanche de paix, c’est un dimanche de tendresse, de douceur, parce que notre pasteur prend soin de nous. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. »
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Marie, douce lumière… guide-nous vers Jésus et vers le Père (Anne Piraux)
Porte du ciel et temple de l’Esprit,
Guide-nous vers Jésus et vers le Père,
Mère des pauvres et des tout petits.
1. Bénie sois tu, Marie, ton visage rayonne de l’Esprit
Sa lumière repose sur toi, tu restes ferme dans la foi.
2. Bénie sois-tu, Marie, en ton sein, tu portes Jésus Christ
Le créateur de tout l’univers, le Dieu du ciel et de la taerre.
3. Bénie sois-tu, Marie, la grâce de Dieu t’a envahie
En toi le Christ est déjà sauveur, de tout pêché il est vainqueur.
4. Bénie sois-tu, Marie, dans tes mains qui sans cesse supplient
Tu portes la douleur du pêché, le corps de Jésus déchiré.
5. Bénie sois-tu, Marie, toi l’icône de l’Eglise qui prie
Pour l’éternité avec tous les saints, les anges te chantent sans fin
+++
Merci Seigneur pour ta présence dans nos vies
J’aimeJ’aime