En lien dans un monde juste et fraternel

Bonjour les amis,

Avec l’aide du Seigneur, nous allons essayer de vous partager pour chaque jour une méditation de l’évangile du jour qui a résonné en nous, un chant de prière ou de louange, ainsi qu’une relecture de l’homélie du Pape François, et pour finir le Notre Père et un chant à Marie en ce mois de Mai.

En ce jour de la fête du travail, confions au Seigneur, celles et ceux dont la mission ne peut s’arrêter, les soignant(e)s, les aidant(e)s,  les médecins, infirmier(e)s, aide-soignant(e)s, les livreurs, les éboueurs …
Et prions pour toutes les personnes fragilisées par la situation économique actuelle.
Que le Seigneur les soutienne et leur donne la force d’avancer.

Seigneur, que ce temps de prière, que ce face à face avec Toi, soit un temps de grâce, un temps pour se mettre à Ton écoute, pour nous laisser instruire, mais aussi nous laisser bousculer par Toi.

« Cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations » (Ac 9, 1-20)

Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur !  Ps(116 (117), 1, 2)

Dans l’Amour de Dieu, restons en lien dans un monde plus juste et plus fraternel !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Ce charpentier (Les mieux que rien)
un émouvant hommage de Marie à Joseph

Comment puis-je vous dire quel homme il a été
Comment nommer celui qui m’a tant aimée
Il m’a donné ses nuits, m’a nourrie de son pain
Il a porté un fils qui n’était pas le sien

Comme puis-je vous dire combien il a compté
Combien la vie fut belle et simple à ses côtés
Il a veillé l’épouse, il a veillé l’enfant
Il a prié le Père et affronté les vents

Ce charpentier m’a donné son nom
Laissant entrer mon oui dans sa passion
Ce charpentier m’a bâti une maison
Ce charpentier

Comment vous dire encore la tendresse de ses mains
De ses bras qui portent quand on ne voit plus rien
Le silence de ses pas, le souffle de ses mots
De la crèche à la croix, de la paille au tombeau

Laissez-moi vous dire qu’il a été ma vie
Ma première pensée quand l’ange m’a bénie
Il a porté le monde autant qu’il m’a portée
Il l’a pris à sa table, dans son atelier

Ce charpentier m’a donné son nom
Laissant entrer mon oui dans sa passion
Ce charpentier m’a bâti une maison
Ce charpentier

Comment puis-je vous dire quel homme il a été
Comment nommer celui qui m’a tant aimée
Laissez-moi vous dire qu’il a été ma vie
Ma première pensée quand Le Père m’a choisie

Ce charpentier m’a donné son nom
Laissant entrer mon oui dans sa passion
Ce charpentier m’a bâti une maison
Ce charpentier

EVANGILE

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »

Voilà ce que Jésus a dit
alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

– Acclamons la Parole de Dieu.

MEDITATION DU PERE JEAN-MARIE PETITCLERC (RCF)

« Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger ? »

Cette question, bon nombre de collégiens, même scolarisés dans l’enseignement catholique, se la posent avec leurs mots crus d’adolescents

« Le disciple du Christ serait-il un anthropophage et un vampire ? »
            La réponse du Christ paraît mystérieuse : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. »
            Osons dire les choses comme elles sont.

Ce qui conduit à la séparation de la chair et du sang, c’est la mort violente, telle celle que Jésus a choisie pour lui-même sur la croix, avec le coup de lance qui l’achève.
            C’est la réunification de la chair et du sang qui est signe de résurrection.

Désormais, ils font un: c’est le signe de la vie. Et c’est cette réunification qui opère dans le cœur de celui qui communie au corps et au sang du Christ.
            Le corps, c’est ce qui permet d’être présent. Communier au corps du Christ, c’est accepter la mission de le rendre présent.

Le sang, c’est le signe de la vie : communier au sang du Christ, c’est témoigner dès ici-bas de la vie divine.

Mais corps et sang ont aussi une signification sociale. Ne parle-t-on pas d’un corps institutionnel, chacun étant appelé à mettre ses compétences au service d’une cause commune ?

Et en disant que deux personnes sont de même sang, ne disons-nous pas qu’elles sont de la même famille ?

Le mystère eucharistique est tout autant celui du pain et du vin qui deviennent corps et sang du Christ que celui de l’assemblée qui devient Corps et Sang du Christ.

La messe ne peut être considérée comme un spectacle à regarder, mais comme une liturgie à vivre.
            À l’heure où, au début de ce mois de mai, beaucoup d’entre nous accompagnent des enfants qui se préparent à leur première communion,

sachons trouver les mots justes pour les initier à ce signe du partage du pain, fruit de la terre et du travail des hommes.

Et comment ne pas prier en ce jour du 1er mai pour les travailleurs du monde entier, dont tant aujourd’hui sont réduits au chômage ?

RELECTURE DE L’HOMELIE DU PAPE FRANCOIS

Extraits de l’homélie du Pape François, messe à Sainte-Marthe, Vendredi 1er mai 2020

« Dieu livre son activité, son travail, à l’homme, pour qu’il collabore avec Lui. Le travail humain est la vocation reçue de Dieu et rend l’homme semblable à Dieu parce qu’avec le travail, l’homme est capable de créer. Le travail donne de la dignité. Une dignité si piétinée dans l’histoire. Aujourd’hui encore, il y a beaucoup d’esclaves, des esclaves du travail pour survivre : travail forcé, mal payé, avec une dignité bafouée. La dignité des gens est enlevée. Là aussi, cela arrive, avec les travailleurs journaliers au salaire minimum, avec la bonne qui n’est pas payée au juste montant et qui n’a pas la sécurité sociale et la pension. C’est ce qui se passe ici : c’est le piétinement de la dignité humaine. Toute injustice faite au travailleur est une atteinte à la dignité humaine. Aujourd’hui, nous nous joignons aux nombreux croyants et non-croyants qui célèbrent cette journée du travailleur ,pour ceux qui luttent pour la justice au travail.

Prions pour tous les travailleurs. Prions pour que le travail ne manque à personne et que tous soient justement payés et puissent jouir de la dignité du travail et de la beauté du repos.»

NOTRE PERE

AVE MARIA DE LOURDES

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