La petite Thérèse dit :
« Moi je suis l’Enfant de l’Eglise. (…) Les oeuvres éclatantes lui sont interdites, il ne peut prêcher l’Evangile, verser son sang (…) mais qu’importe, ses frères travaillent à sa place, et lui, petit enfant, il se tient tout près du trône du Roi et de la Reine, il aime pour ses frères qui combattent. (…) Mais comment témoignera-t-il son Amour, puisque l’Amour se prouve par les oeuvres ? (…) Je n’ai d’autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les plus petites choses et de les faire par amour. (…) Je veux souffrir par amour et même jouir par amour. »
Elle écrit au Père Roulland, qui lui fut donné pour frère :
« Tout ce que je demande à Jésus pour moi, je le demande aussi pour vous. (…) Comme Josué vous combattez dans la plaine, moi je suis votre petit Moïse, et sans cesse mon coeur est élevé vers le Ciel pour obtenir la victoire. O mon Frère, que vous seriez à plaindre si Jésus Lui-même ne soutenait les bras de votre Moïse !… »
Résolution
Essayons aujourd’hui d’offrir consciemment, pour le Saint-Père, toutes les situations désagréables et douloureuses que nous aurons à supporter.
Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père…
« Je ne pourrais oublier de prier pour tous, sans laisser de côté les simples prêtres… Enfin je veux être fille de l’Eglise comme l’était notre Mère Sainte Thérèse et prier dans les intentions de notre Saint-Père le Pape, sachant que ses intentions embrassent l’univers. Voilà le but général de ma vie. »