Dieu nous veut miséricordieux

Chers amis,

Jésus fait souvent référence aux textes de prophètes et cite régulièrement des prophéties de l’Ancien Testament.
Mais il n’y a qu’une seule phrase que Jésus cite à deux reprises, celle du prophète Osée :  » Je veux la miséricorde, non le sacrifice« . Jésus l’utilise dans l’Evangile du jour mais il avait déjà rappelé ce principe lorsqu’il avait partagé un repas avec des publicains et des pécheurs.
Cette répétition souligne l’importance majeure et même fondamentale de ce critère de discernement dans l’enseignement de Jésus.
Il ne s’agit bien sûr pas pour Jésus d’écarter ni même de minimiser l’importance de nos sacrifices et des autres efforts de notre vie quotidienne. Bien au contraire, mais Jésus nous invite à faire en sorte que tout acte, toute parole, toute pensée, soit totalement pénétrée, imbibée de la miséricorde de Dieu.
Le poids de nos actions, le poids de notre vie, se mesure en réalité à la miséricorde que nous aurons accueillie et exercée. Et il ne faut pas croire que cette voie de la miséricorde soit plus facile que celle des sacrifices, je dirais même au contraire car elle invite à une attention constante, à une véritable charité, à un élan du cœur sans cesse renouvelé pour tout faire par amour de Dieu et du prochain.
Alors le Seigneur trouvera t’il en nous quand Il viendra de la charité, de l’amour pour Dieu et pour autrui? Devra-t-il encore nous rappeler qu’il est seulement intéressé à notre cœur, à notre capacité d’aimer? Devra-t’il nous redire qu’il n’existe aucune motivation nous excusant de ne pas vouloir aider l’autre ? Nous verra t’il nous intéresser vraiment à notre prochain? Constatera t’il que nous le traitons avec affection, avec sympathie, comme celui qui juge un ami ou un frère? ou pas ?
« C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices« 
Alors répétons ces paroles toujours et encore pour les graver dans notre cœur.
Dieu, riche en miséricorde, nous veut miséricordieux.
Nous pourrions demander à la Vierge Marie de nous rendre plus miséricordieux, que nous sachions pardonner, que nous soyons bienveillant, et de nous aider à découvrir dans notre vie les détails qui nous éloignent de cette miséricorde et enfin de nous aider à les corriger.

« Cette parole de Dieu [Jésus] nous est parvenue à travers les Evangiles, comme l’une des synthèses de tout le message chrétien : la vraie religion consiste en l’amour de Dieu et du prochain » (Benoît XVI)
« Le nom de la miséricorde est douceur ; et si le nom est tellement doux, comment la chose elle-même ne le sera-t-elle pas ? Qui veut obtenir la miséricorde dans le ciel doit la pratiquer dans ce monde » (St Césaire d’Arles)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source : D’après une méditation de Prier Aujourd’hui

CHANT

Je vous aime, ô mon Dieu (d’après le St Curé d’Ars)

.R. Je vous aime, ô mon Dieu
Et mon seul désir est de vous aimer,
De vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie,
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.


Ô Dieu Saint, Tu as fait de mon cœur
Le Ciel de ta demeure, un temple sacré !
Père, Fils et Saint-Esprit,
Ton amour est pour moi le plus grand des trésors !

Nous portons le nom de « fils de Dieu »
Car nous avons un Père qui veille sur nous
Montrons-nous dignes de Lui,
Il a livré son Fils, offrons-Lui notre amour !

Jésus Christ, notre Dieu et Seigneur,
Tu nous conduis au Père, Tu es le Chemin !
Ton sang versé sur la Croix
Nous a rendu la vie, nous a ouvert le Ciel !

Esprit Saint, Eau Vive de l’amour
Répandue sur la terre en fine rosée,
Tu viens arroser le grain
Pour que lève l’épi sous le Soleil de Dieu.
Ô mon Dieu, ton amour est si bon,

Lui qui remplit notre âme, notre seule joie !
Quel bonheur que de t’aimer,
Nous sommes si petits, et Tu nous vois si grands !

Ton amour est de tous les instants,
Dans ta Miséricorde, tout nous est donné,
Tu veilles sur nous sans fin,
Lorsque nous chancelons, Tu es notre soutien.

PREMIERE LECTURE

« J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes » (Is 38, 1-6.21-22.7-8)

Lecture du livre du prophète Isaïe

En ces jours-là,
le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle.
Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire :
« Ainsi parle le Seigneur :
Prends des dispositions pour ta maison,
car tu vas mourir, tu ne guériras pas. »
Ézékias se tourna vers le mur
et fit cette prière au Seigneur :
« Ah ! Seigneur, souviens-toi !
J’ai marché en ta présence,
dans la loyauté et d’un cœur sans partage,
et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux. »
Puis le roi Ézékias fondit en larmes.
La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe :
« Va dire à Ézékias :
Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre :
J’ai entendu ta prière,
j’ai vu tes larmes.
Je vais ajouter quinze années à ta vie.
Je te délivrerai, toi et cette ville,
de la main du roi d’Assour,
je protégerai cette ville. »
Puis Isaïe dit :
« Qu’on apporte un gâteau de figues ;
qu’on l’applique sur l’ulcère, et le roi vivra. »
Ézékias dit :
« À quel signe reconnaîtrai-je
que je pourrai monter à la maison du Seigneur ?
– Voici le signe que le Seigneur te donne
pour montrer qu’il accomplira sa promesse :
Je vais faire reculer de dix degrés
l’ombre qui est déjà descendue
sur le cadran solaire d’Acaz. »
Et le soleil remonta sur le cadran
les dix degrés qu’il avait déjà descendus.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Mt 12, 1-8)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là, un jour de sabbat,
Jésus vint à passer à travers les champs de blé ;
ses disciples eurent faim
et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent :
« Voilà que tes disciples
font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David,
quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu,
et ils mangèrent les pains de l’offrande ;
or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger,
mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi
que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple,
manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
vous n’auriez pas condamné
ceux qui n’ont pas commis de faute.
En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« En ces jours-là, le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle. Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire : « Ainsi parle le Seigneur : Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. » »
Cette annonce fut une nouvelle terrifiante pour le roi Ézékias. Elle le plongea dans l’angoisse et l’amertume. (Cf. Isaïe 38, 10-15) À son époque, le peuple de Dieu n’avait pas encore la foi en la résurrection. Ces propos résument assez bien la croyance de son temps : « La mort ne peut te rendre grâce, ni le séjour des morts, te louer. Ils n’espèrent plus ta fidélité, ceux qui descendent dans la fosse. » (Isaïe 38, 18 ; cf. Psaume 115, 17)
De nos jours, encore, à l’angoisse devant la mort ou due à l’idée même de la mort, s’ajoute, pour beaucoup, ce sentiment du néant, de l’impasse. Pour eux, la mort est la fin de tout. Bien des croyants n’échappent pas à cette vision. Ils vivent, véritablement, comme un « troupeau parqué pour les enfers et que la mort mène paître. » (Psaume 48, 15) Ils traînent leur existence… Il en est, aussi, qui font semblant d’ignorer la mort, alors que la mort ne les ignore point ! Or, dans nos cœurs de chrétiens, le message adressé à Ézékias devrait retentir, chaque jour, comme une grâce, comme un témoignage de la sollicitude de Dieu : « Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir. » C’est une exhortation divine à vivre dans la vertu, tendu vers l’éternité. Il y en a qui continuent, pourtant de trembler d’effroi à l’idée même d’un testament à faire. Or, toute notre vie devrait être ce testament… Oui, depuis la mort et la résurrection du Christ, Premier-né d’entre les morts, il dépend de nous que notre espérance et notre foi ne soient pas vaines. (Cf. 1 Corinthiens 15, 12-19) Il serait si épanouissant que nous puissions partager cette conviction paulinienne : « En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. » Il y a, là, l’expression de la maturité de notre foi chrétienne.
Notre berger, ce n’est pas la mort.
Que suscite en toi la pensée de ta mort ?

« Puis Isaïe dit : « Qu’on apporte un gâteau de figues ; qu’on l’applique sur l’ulcère, et le roi vivra. » »
Dieu pouvait guérir le roi sans aucune médiation. Mais, Il a voulu se servir des figues pour accorder la grâce de la guérison.
Au-delà des vertus que Dieu, dans sa Prévenance, a conférées aux éléments de la nature pour notre bien, nous pouvons nous intéresser au symbolisme du figuier dans les Saintes Écritures : il désigne la Loi. Sous cet angle, la guérison, que Dieu est toujours prêt à nous accorder par rapport à l’ulcère de nos péchés, Il veut qu’elle soit manifeste par notre obéissance à ses commandements (les figues). Cette Loi est médicinale. Elle est, avant tout, l’expression de son Amour et de son Dessein de Salut pour l’humanité. Notre obéissance est notre engagement à renoncer au péché par amour pour Lui. La grâce ne nous déresponsabilise donc pas…
La Loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie.
Que suscite en toi la pensée des commandements de Dieu ?

« Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre : « J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assour, je protégerai cette ville. » »
Ézékias a prié et pleuré. Et Dieu lui a encore manifesté sa bienveillance. Non seulement, Dieu promet d’ajouter des années à ses jours, mais, en plus, Il délivrera Jérusalem ! Il donne même un signe pour certifier sa promesse : « « Je vais faire reculer de dix degrés l’ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d’Acaz. » Et le soleil remonta sur le cadran les dix degrés qu’il avait déjà descendus. »
Malgré les apparences, quelles qu’elles soient, nos prières et nos larmes, Dieu les entend et les voit toujours, par amour pour nous. Et l’expérience d’Ézékias témoigne, une fois encore, du sort de notre prière : Dieu nous exauce toujours. Quand Dieu nous exauce, Il réalise toujours plus que nous n’avons demandé. Il est même disposé à modifier les lois de la nature pour nous combler de vie. Il attend seulement que nous engagions le dialogue avec Lui. Il veut ce dialogue, expression d’amour. Il veut que nous soyons forts dans la foi — et non dans les cris —. Car, la foi parle au Cœur de Dieu et la prière, qui en jaillit, Lui donne plein accès à notre vie. Il sollicite notre confiance pour nous surprendre.
Toute prière est toujours en deçà de la Bonté divine.
Que suscite en toi la pensée de la Bonté de Dieu ?

Seigneur, Toi, le Dieu de la Vie, pour moi, Tu as vaincu la Mort. Apprends-moi à vivre pour Toi à chaque instant afin d’avoir part à l’Éternité bienheureuse.

Paroles du Pape François

En concluant ce dialogue avec les pharisiens, Jésus leur rappelle une parole du prophète Osée (6, 6) : « Allez donc apprendre ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice » (Mt 9, 13). En s’adressant au peuple d’Israël, le prophète lui adresse des reproches, car les prières qu’il élevait étaient des paroles vides et incohérentes. Malgré l’alliance de Dieu et la miséricorde, le peuple vivait souvent selon une religiosité « de façade », sans vivre en profondeur le commandement du Seigneur. Voilà pourquoi le prophète insiste : « C’est la miséricorde que je veux », c’est-à-dire la loyauté d’un cœur qui reconnaît ses propres péchés, qui se repent et recommence à être fidèle à l’alliance avec Dieu.

Pape François, Audience générale, 13 avril 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :