Que vienne en nous la paix du Christ

Chers amis,

Nous sommes à ce moment de l’année où, fatigués, nous aspirons à la pause estivale, à nous arrêter un instant. Pourtant, à travers la parole du jour, Jésus nous envoie en mission. Nous pourrions Lui répondre que ce n’est pas le moment pour nous. C’est peut-être pour cela que Jésus nous envoie deux par deux. La mission n’est jamais notre mission, ce n’est jamais mon truc à moi ou ma réussite à moi. Deux par deux bien évidemment aussi parce qu’à deux on se soutient, on s’encourage, on se corrige aussi, on s’épaule quand on est fatigué, que l’on doute, quand la mission devient plus difficile. A deux, on peut témoigner.
Enfin, « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples » (Jn 13,35) nous dit Jésus. Pour vivre ce commandement de l’amour il faut être au moins deux.
Une question importante est de savoir comment être chrétien à chaque instant de notre vie, et en particulier quand on est en vacances. Comment annoncer et vivre la Bonne Nouvelle partout et tout le temps quand on est fatigué ? Annoncer la proximité du Royaume de Dieu, annoncer que « le Règne de Dieu s’est approché de nous » est notre mission de chaque jour, que cela soit accueilli ou non.
Oui, Dieu se fait proche de nous, même si son Royaume reste en devenir. Dieu est proche, et cette proximité est incarnée. Jésus dit juste avant « Guérissez les malades qui s’y trouveront ». L’action qui manifeste le règne précède l’annonce de celui-ci. L’action d’entraide, la charité précède la parole qui annonce. L’action précède la parole.
Notre mission ne consiste pas seulement à dire que le royaume de Dieu s’est approché et qu’en Jésus- Christ, Dieu se rend proche, mais aussi à prendre soin de celles et ceux à qui cette parole s’adresse. La parole requiert le service aux autres, les deux sont donc liés et nous invitent cet été à prendre le temps de revisiter nos engagements, de les repositionner, de les réajuster.
Pendant ces vacances, nous pouvons aussi manifester la proximité de Dieu en nous faisant proches de ceux ou celles que nous allons croiser sur notre route, au nom de Jésus et de l’évangile, et nous demander comment vivre l’appel à les aimer, tel qu’ils ou elles sont, quelle que soit leur histoire.
N’est-ce pas cela aussi à quoi nous sommes appelés, à la suite du Christ ? C’est peut-être pour cela que nous sommes appelés à ne pas passer de maison en maison, sans quoi nous n’allons pas nous faire vraiment proches de celles et ceux qui nous seront donnés à rencontrer, et nous ne pourrons pas entendre leurs besoins, leurs douleurs, leurs faiblesses, leurs inquiétudes, et leurs désirs de vie. L’enjeu pour nous est de savoir s’approcher humblement, de nous abaisser comme Jésus et d’oser aller à la rencontre, que ce soit bien accueilli ou pas.
Ce règne de Dieu se manifeste dans la paix et la joie qui naissent de la rencontre. Alors heureux serons-nous, car voilà ce qui fait la joie de Dieu et voilà ce qui réjouira tous les cœurs, le nôtre et celui de notre prochain.

Cet Evangile nous appelle aussi à relire notre année, notre année avec le Seigneur. Nous sommes comme les disciples qui reviennent et qui ont tout à déposer aux pieds du Seigneur.
Alors demandons-nous chacun pendant cet été :
Qu’avons-nous vécu au cours de ces derniers mois de cette mission à laquelle il nous appelle, bien humblement, à notre petite mesure ?
Avec qui avons-nous vécu nos divers engagements personnels et professionnels ?
Ce que nous avons proposé, ce que nous avons témoigné, a-t-il été reçu ou pas ?
Avons-nous réussi à nous faire proche de l’un ou l’autre et peut-être même de lui donner d’expérimenter quelque chose de la paix que Jésus veut offrir, cette consolation qu’il veut répandre dans les cœurs blessés ?
Et cela nous a-t-il réjouit ? …

Laissons simplement résonner ces mots en nous et ces questions nous habiter.
Offrons tout simplement au Seigneur ce qui nous vient, et demandons-nous peut-être de nous donner le goût de la mission – sa mission – dans l’humble quotidien de nos jours, avec ce que nous sommes. Tout simplement.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source : D’après l’homélie du Père Christophe Delaigue https://www.christophedelaigue.fr/2022/07/

CHANT

Que vienne ton règne

Que vienne ton Règne, que ton nom soit sanctifié
Sur la terre comme au Ciel, que ta volonté soit faite.
Que coule en torrent ton Esprit de vérité,
Donne-nous ton espérance, ton amour, ta Sainteté !

1 – Qui pourrait nous séparer
de ton amour Immense ?
Qui pourrait nous détourner
de ta miséricorde ?
Tu habites nos louanges,
Tu inspires nos prière,
Nous attires en ta présence
Pour nous tourner vers nos frères.

Pont:
Délivre-nous de tout mal,
Donne la paix à ce temps !
Libère-nous du péché,
Toi qi fais miséricorde !
Rassure-nous dans l’épreuve,
Nous espérons ton Royaume !
Tu nous promets le bonheur,
L’Avènement de Jésus !

Tu sera notre lumière,
Il n’y aura plus de nuit
Ton Nom sera sur nos lèvres,
De larmes, il n’y aura plus.

PREMIERE LECTURE

« Voici que je dirige vers elle la paix comme un fleuve » (Is 66, 10-14c)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Réjouissez-vous avec Jérusalem !
Exultez en elle, vous tous qui l’aimez !
Avec elle, soyez pleins d’allégresse,
vous tous qui la pleuriez !
    Alors, vous serez nourris de son lait,
rassasiés de ses consolations ;
alors, vous goûterez avec délices
à l’abondance de sa gloire.
    Car le Seigneur le déclare :
« Voici que je dirige vers elle
la paix comme un fleuve
et, comme un torrent qui déborde,
la gloire des nations. »
Vous serez nourris, portés sur la hanche ;
vous serez choyés sur ses genoux.
    Comme un enfant que sa mère console,
ainsi, je vous consolerai.
Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés.
    Vous verrez, votre cœur sera dans l’allégresse ;
et vos os revivront comme l’herbe reverdit.
Le Seigneur fera connaître sa puissance à ses serviteurs.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Votre paix ira reposer sur lui » (Lc 10, 1-12.17-20)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
parmi les disciples,
    le Seigneur en désigna encore 72,
et il les envoya deux par deux, en avant de lui,
en toute ville et localité
où lui-même allait se rendre.
    Il leur dit :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie
comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales,
et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez,
dites d’abord :
‘Paix à cette maison.’
    S’il y a là un ami de la paix,
votre paix ira reposer sur lui ;
sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison,
mangeant et buvant ce que l’on vous sert ;
car l’ouvrier mérite son salaire.
Ne passez pas de maison en maison.
    Dans toute ville où vous entrerez
et où vous serez accueillis,
mangez ce qui vous est présenté.
    Guérissez les malades qui s’y trouvent
et dites-leur :
‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »
    Mais dans toute ville où vous entrerez
et où vous ne serez pas accueillis,
allez sur les places et dites :
    ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds,
nous l’enlevons pour vous la laisser.
Toutefois, sachez-le :
le règne de Dieu s’est approché.’
    Je vous le déclare :
au dernier jour,
Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
    Les 72 disciples revinrent tout joyeux,
en disant :
« Seigneur, même les démons
nous sont soumis en ton nom. »
    Jésus leur dit :
« Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
    Voici que je vous ai donné le pouvoir
d’écraser serpents et scorpions,
et sur toute la puissance de l’Ennemi :
absolument rien ne pourra vous nuire.
    Toutefois, ne vous réjouissez pas
parce que les esprits vous sont soumis ;
mais réjouissez-vous
parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Réjouissez-vous avec Jérusalem ! Exultez en elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous qui la pleuriez ! »
Jérusalem est dans la détresse. Elle a été durement frappée et ses habitants ont été déportés. Le Seigneur annonce sa restauration. Il invite ceux, que sa situation avait affectés, en raison de l’amour qu’ils ont pour elle, a partagé la joie croissante de son relèvement : « Réjouissez-vous […] Exultez […] Soyez plein d’allégresse […] ! » Il ne s’agit donc pas d’une joie contenue, mais, plutôt, explosive comme le furent les pleurs.
Car la joie, dont le Seigneur veut la combler, est permanente et abondante. Elle sera le pôle d’attraction de toutes les nations. Autrement dit, sa vocation universaliste sera réalisée. Et ceux, qui ont communié à sa souffrance, communierons à son bonheur. Ils recevront consolation, joie et bénédiction.
Cette prophétie d’Isaïe témoigne que la souffrance, en ce monde, aussi grande qu’elle soit, est passagère. Car la Seigneur est fidèle à son Amour. Sa colère ne dure qu’un instant… De plus, Dieu comble les compatissants. Si nous considérons que notre Église est la nouvelle Jérusalem, nous pouvons nous réjouir de ce que sa détresse prendra fin ainsi que la nôtre. Mais, il ne s’agit nullement d’une simple substitution ou succession. Il s’agit d’une surabondance de bonheur. (Cf. Romains 8, 18) Nous sommes invités à nous inscrire dans cette espérance joyeuse comme témoignage de notre confiance en Dieu.
Chaque souffrance est un germe d’espérance.
Dans quelle mesure es-tu porté(e) à l’espérance ?
Seigneur, pendant les épreuves nous assaillent et que les souffrances nous accablent, garde vive, en nous, la flamme de l’espérance.

Paroles du Pape François

Angélus: «l’évangélisation se fonde sur le témoignage de l’amour fraternel»

Dans son exhortation précédant la prière de l’Angélus de ce dimanche 3 juillet, le Pape est revenu sur l’envoi en mission par Jésus des soixante-douze autres disciples. «La mission évangélisatrice se fonde sur le témoignage de l’amour fraternel, même à travers les difficultés que comporte la vie en commun», a notamment rappelé François.
Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, François a tout d’abord indiqué que les disciples sont envoyés deux par deux, et non individuellement. «Partir en mission deux par deux, d’un point de vue pratique, semble présenter plus d’inconvénients que d’avantages. Il y a un risque que les deux ne s’entendent pas, qu’ils aient un rythme différent, que l’un se fatigue ou tombe malade en cours de route, obligeant l’autre à s’arrêter également. Lorsque l’on est seul, en revanche, il semble que le voyage soit plus rapide et plus facile» a fait remarquer le Pape, avant d’ajouter que «Jésus, cependant, n’est pas de cet avis : il n’envoie pas devant lui des solitaires, mais des disciples qui vont deux par deux».

Evangéliser par le témoignage de vie

Expliquant les raisons de ce choix du Seigneur, François indique que Jésus appelle ses disciples les «travailleurs»: ils sont appelés à travailler, c’est-à-dire à évangéliser le monde par leur comportement. Car c’est avant tout la vie même des disciples qui annonce l’Évangile: leur savoir-être ensemble, leur respect mutuel ou encore leur humilité et petitesse, refusant de prouver leur supériorité sur leurs frères.

Contre l’activisme personnel, l’exigence de fraternité

Poursuivant son exhortation, François a indiqué qu’«on peut élaborer des plans pastoraux parfaits, réaliser des projets bien ficelés, s’organiser jusque dans les moindres détails ; on peut convoquer des foules et disposer de nombreux moyens ; mais s’il n’y a pas de disponibilité pour la fraternité, la mission évangélique n’avance pas». Le Saint-Père a ainsi raconté l’histoire d’un missionnaire parti en Afrique avec un confrère. «Au bout d’un certain temps, cependant, il s’est séparé de lui et est resté dans un village où il a mené à bien une série d’activités de construction pour le bien de la communauté. Tout fonctionnait. Mais un jour, il a eu une secousse : il s’est rendu compte que sa vie était celle d’un bon entrepreneur, toujours au milieu des chantiers et de la paperasse ! Il a donc laissé la gestion à d’autres et a rejoint son confrère ».
Ce missionnaire, a expliqué le Pape, «comprend ainsi pourquoi le Seigneur a envoyé les disciples « deux par deux » : la mission évangélisatrice ne se fonde pas sur l’activisme personnel, c’est-à-dire sur le « faire », mais sur le témoignage de l’amour fraternel, même à travers les difficultés que comporte la vie en commun».

Savons-nous collaborer ?

Dans la suite de son exhortation, le Souverain pontife a invité les fidèles présents à s’interroger avec lui sur comment apportons-nous la bonne nouvelle de l’Évangile aux autres.«Le faisons-nous avec un esprit et un style fraternels, ou à la manière du monde, avec protagoniste, compétitivité et efficacité ?», a-t-il questionné.«Demandons-nous si nous avons la capacité de collaborer, si nous savons prendre des décisions ensemble, en respectant sincèrement ceux qui nous entourent et en tenant compte de leur point de vue».

En effet, c’est de cette manière que la vie du disciple permet de faire transparaître celle du Maître, en l’annonçant véritablement aux autres, a déclaré le Saint Père. François a conclu en priant la Vierge Marie, Mère de l’Église, afin qu’elle apprenne au monde à préparer le chemin du Seigneur par le témoignage de la fraternité.

L’appel du Pape contre «une paix basée sur l’équilibre des armes»

Au terme de la prière de l’angélus de ce dimanche 3 juillet, le Saint-Père a lancé un nouvel appel à prier pour la paix «en Ukraine et dans le monde entier». Il s’est également fermement opposé à une conception de la paix fondée sur la peur et les armes, invitant à œuvrer plutôt pour l’unité entre les peuples.
«Le monde a besoin de paix», a déclaré François avec gravité depuis la fenêtre du Palais apostolique, peu après avoir célébré en la Basilique Saint-Pierre une messe à l’intention de la communauté congolaise de Rome.
«Continuons à prier pour la paix en Ukraine et dans le monde entier. Je lance un appel aux chefs des nations et des organisations internationales pour qu’ils réagissent à la tendance à accentuer la conflictualité et les oppositions», a demandé le Souverain Pontife.
Mais le Saint-Père a rejeté l’idée d’une paix basée «sur l’équilibre des armes, sur la peur mutuelle». «Non, ça n’ira pas. C’est un retour en arrière de soixante-dix ans», a-t-il estimé.
«La crise ukrainienne aurait dû être, mais – si on le veut – peut encore le devenir, un défi pour les hommes d’État sages, capables de construire dans le dialogue un monde meilleur pour les nouvelles générations. Avec l’aide de Dieu, c’est toujours possible !», a poursuivi le Pape. Mais pour cela, il faut passer «des stratégies de puissance politique, économique et militaire à un projet de paix global». Et François de dire «non à un monde divisé entre des puissances en conflit ; oui à un monde uni entre des peuples et des civilisations qui se respectent mutuellement».

Pape François, Angelus, 03 Juillet 2022, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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