Chers amis,
Seigneur Jésus, c’est là, au cœur de notre quotidien que tu viens nous surprendre. Tu es là au cœur de nos succès. Tu viens aussi au cœur de nos échecs y faire fructifier notre travail quand nous commençons parfois à nous décourager.
Tu es notre compagnon de route. Seigneur Jésus, garde notre cœur vigilant à tout ce qui nous révèle Ta présence sur notre route car elle est souvent discrète mais tellement efficace. Ta présence nous encourage à être Tes témoins, car elle réchauffe notre cœur et nourrit notre espérance, et notre désir est de partager tout ce que Tu nous apportes.
Mais notre attachement à Ta personne nous invite plus qu’à croire en Toi, mais à être audacieux, à prendre des risques pour T’annoncer dans et par toute notre vie. Ton amour qui jaillit en nous fait que nous ne pouvons pas nous taire, mais notre parole doit aussi s’incarner dans notre quotidien car c’est là que nous discernons Ta présence, au cœur même de notre travail, de nos engagements sociaux. Le monde a besoin de notre témoignage, de nos parole de consolation, de réconciliation, d’espérance. Offrons au monde les fruits de notre travail, de notre quotidien qui s’est risqué sur la confiance en Ta parole et dans Ton nom, souvent après avoir expérimenté la stérilité de nos propres forces et de propres stratégies.
Seigneur Jésus, dans les bouleversements actuels de notre monde, dans les doutes qui peuvent germer dans nos cœurs, donne-nous de jamais oublier que notre boussole est Ton amour inconditionnel, et que nous gardions au fond du cœur l’assurance que Tu ne nous abandonnes jamais, même au milieu des humiliations, des rejets, des moqueries, que Tu là au cœur de nos vies pour que nous habitions ce monde par Ton amour.
« Que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi ; et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! »
Seigneur Jésus, enseigne-nous aussi à rendre grâce, que nos prières ne soient pas seulement des demandes, mais que nous nous en remettions à la miséricorde du Père. Que l’Esprit-Saint nous aide à discerner Ton action au cœur de notre vie, les nombreux signes de Ta tendresse, et à T’en rendre grâce, en particulier dans nos Eucharisties qui sont d’abord une action de grâce, une louange au Père qui vient s’offrir à nous pour qu’à notre tour nous nous offrions à Lui.
Seigneur Jésus, aide-nous à Te laisser de la place dans notre vie pour que Tu viennes y faire Ta demeure et la rendes féconde.
Ôte en nous toute peur de risquer notre oui, à Ta suite, d’être nu devant Toi. Tu connais nos faiblesses, nos fragilités et nos infidélités, que Tu ne viens pas juger mais transformer en offrande vivante à la louange de la Gloire du Père.
Ton amour peut changer radicalement nos cœurs et le cours du monde, si nous arrivons à nous laisser suffisamment imprégner de la grâce de Ta Bonne Nouvelle pour que nous arrivions à la partager et devenions réellement Tes témoins fidèles et audacieux, que nous nous jetions à l’eau pour Te rejoindre, Toi qui nous attends.
Que Ta Parole, Ton Eucharistie, notre communauté nous portent, car ce sont les vivres, le soutien dont notre cœur a besoin. Que nous soyons des apôtres de consolation, de joie et d’espérance qui montrent au monde la puissance de l’amour du Père.
Seigneur Jésus, Ton amour est notre chemin. Tu sais tout et, plus encore, Tu peux tout. Aide-nous à aimer le monde en Ton nom et à T’aimer jusqu’à donner notre vie pour Toi !
« Quel est le regard de Jésus sur moi aujourd’hui ? Comment Jésus me regarde-t-Il ? Avec un appel ? Avec un pardon ? Avec une mission ? Nous sommes tous sous le regard de Jésus. Il regarde toujours avec amour. Il nous demande quelque chose et nous donne une mission » (Pape François)
« La grâce, comme une rosée matinale est toujours en avance sur nos efforts de la journée ; lorsque nous nous mettons en route, il y a longtemps qu’elle était là pour nous donner envie de marcher. » Bienheureuse Pauline Jaricot (qui sera béatifiée ce mois de mai).
À la suite de la bienheureuse Pauline Jaricot, puisons dans l’amour de Dieu la force de soutenir notre prochain.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Criez de joie, Christ est ressuscité !
Il est vivant, comme il l’avait promis.
Alleluia, Christ est ressuscité !
Il nous ouvre la Vie !
Au milieu de notre nuit, la lumière a resplendi,
La vie a détruit la mort, Christ est ressuscité!
Vous les anges, louez-le, Exultez depuis les cieux !
Tous les vivants louez Dieu ! Christ ressuscité !
Louez Dieu dans sa grandeur, Louez Dieu, notre Sauveur !
Sans fin louez le Seigneur ! Christ ressuscité !
Accueillez en votre cœur, Jésus-Christ, l’Agneau vainqueur !
Il est le Chemin, la Vie, Christ ressuscité !
PREMIERE LECTURE
« Nous sommes les témoins de tout cela avec l’Esprit Saint » (Ac 5, 27b-32.40b-41)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
les Apôtres comparaissaient devant le Conseil suprême.
Le grand prêtre les interrogea :
« Nous vous avions formellement interdit
d’enseigner au nom de celui-là,
et voilà que vous remplissez Jérusalem
de votre enseignement.
Vous voulez donc faire retomber sur nous
le sang de cet homme ! »
En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent :
« Il faut obéir à Dieu
plutôt qu’aux hommes.
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus,
que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice.
C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé,
en faisant de lui le Prince et le Sauveur,
pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela,
avec l’Esprit Saint,
que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
Après avoir fait fouetter les Apôtres,
ils leur interdirent de parler au nom de Jésus,
puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême,
ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes
de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson » (Jn 21, 1-19)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus se manifesta encore aux disciples
sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre,
avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
Nathanaël, de Cana de Galilée,
les fils de Zébédée,
et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ;
or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage,
mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit :
« Les enfants,
auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils lui répondirent :
« Non. »
Il leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque,
et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet,
et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer,
tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait
dit à Pierre :
« C’est le Seigneur ! »
Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur,
il passa un vêtement,
car il n’avait rien sur lui,
et il se jeta à l’eau.
Les autres disciples arrivèrent en barque,
traînant le filet plein de poissons ;
la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre,
ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise
avec du poisson posé dessus,
et du pain.
Jésus leur dit :
« Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta
et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons :
il y en avait cent cinquante-trois.
Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors :
« Venez manger. »
Aucun des disciples n’osait lui demander :
« Qui es-tu ? »
Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ;
il prend le pain
et le leur donne ;
et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois
que Jésus ressuscité d’entre les morts
se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent mangé,
Jésus dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment,
plus que ceux-ci ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
Pierre fut peiné
parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait :
« M’aimes-tu ? »
Il lui répond :
« Seigneur, toi, tu sais tout :
tu sais bien que je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis :
quand tu étais jeune,
tu mettais ta ceinture toi-même
pour aller là où tu voulais ;
quand tu seras vieux,
tu étendras les mains,
et c’est un autre qui te mettra ta ceinture,
pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort
Pierre rendrait gloire à Dieu.
Sur ces mots, il lui dit :
« Suis-moi. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
Actes des Apôtres 5, 27b-32.40b-41
« Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. »
Les Apôtres comparaissent, à nouveau, devant le Conseil suprême. C’est, plutôt, une occasion pour eux de témoigner du Christ devant ceux qui veulent leur interdire de L’annoncer. Pierre et les apôtres énoncent clairement leur ligne de conduite : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » Le Conseil suprême n’a accueilli leur appel à la conversion. Ils ont, plutôt, été châtiés ; et, c’est pour eux, un réel motif de joie.
Aujourd’hui encore, il y a une volonté d’étouffer le message chrétien. Aujourd’hui encore, les témoins du Christ sont persécutés. Aujourd’hui encore, l’obéissance à Dieu est dénigrée. Il serait inconcevable que nous soyons acteurs de ces égarements. À la suite de Pierre et des Apôtres, il nous revient d’en faire le leitmotiv de notre vie. Cela sous-entend que nous recherchions, en permanence, la Volonté de Dieu.
Servir Dieu est un choix.
De qui témoignes-tu ?
Seigneur, merci de nous avoir associés à ton œuvre.
Paroles du Pape Jean Paul II
« Aimes-tu ? (…) M’aimes-tu ? (…) » Pour toujours, jusqu’à la fin de sa vie, Pierre devait avancer sur le chemin accompagné de cette triple question : « M’aimes-tu ? » Et il mesurait toutes ses activités à la réponse qu’il avait alors donnée. Quand il a été convoqué devant le Sanhédrin. Quand il a été mis en prison à Jérusalem, prison dont il ne devait pas sortir… et dont pourtant il est sorti. Et (…) à Antioche, puis plus loin encore, d’Antioche à Rome. Et lorsqu’à Rome il avait persévéré jusqu’à la fin de ses jours, il a connu la force des paroles selon lesquelles un Autre le conduisait là où il ne voulait pas…. Et il savait aussi que, grâce à la force de ces paroles, l’Église « était assidue à l’enseignement des apôtres et à l’union fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » et que « le Seigneur ajoutait chaque jour à la communauté ceux qui seraient sauvés » (Ac 2,42.48). (…)
Pierre ne peut jamais se détacher de cette question : « M’aimes-tu ? » Il la porte avec lui où qu’il aille. Il la porte à travers les siècles, à travers les générations. Au milieu de nouveaux peuples et de nouvelles nations. Au milieu de langues et de races toujours nouvelles. Il la porte lui seul, et pourtant il n’est plus seul. D’autres la portent avec lui (…). Il y a eu et il y a bien des hommes et des femmes qui ont su et qui savent encore aujourd’hui que toute leur vie a valeur et sens seulement et exclusivement dans la mesure où elle est une réponse à cette même question : « Aimes-tu ? M’aimes-tu ? » Ils ont donné et ils donnent leur réponse de manière totale et parfaite — une réponse héroïque — ou alors de manière commune, ordinaire. Mais en tout cas ils savent que leur vie, que la vie humaine en général, a valeur et sens dans la mesure où elle est la réponse à cette question : « Aimes-tu ? » C’est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d’être vécue.
Pape Jean Paul II, Paris, 30 Mai 1980, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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