Chers amis,
Encore aujourd’hui nous voyons que Jésus ne cherche pas à condamner Judas mais il tente encore et toujours de le convertir. Il lui offre un chemin de lumière et de salut, à choisir librement. Mais Judas est-il encore lucide pour choisir librement ou est-il définitivement prisonnier du Malin ?
Le pape François nous disait pour l’Angélus du 20/03/2022 : « Lorsque le mal nous oppresse, nous risquons de perdre la lucidité et, pour trouver une réponse facile à ce que nous ne pouvons pas expliquer, nous finissons par imputer la faute à Dieu. Et bien souvent, la vilaine et mauvaise habitude des blasphèmes vient de là. Combien de fois lui attribuons-nous nos malchances, attribuons-nous les malheurs du monde à celui qui, au contraire, nous laisse toujours libres et donc n’intervient jamais en s’imposant, mais uniquement en se proposant ; à Lui qui n’a jamais recours à la violence et qui, au contraire, souffre pour nous et avec nous !… Au lieu d’accuser Dieu, dit Jésus, nous devons regarder à l’intérieur de nous : c’est le péché qui produit la mort ; ce sont nos égoïsmes qui déchirent les relations ; ce sont nos choix erronés et violents qui déchaînent le mal. C’est alors que le Seigneur offre la vraie solution. Quelle est-elle ? La conversion : « Si vous ne vous convertissez pas — dit-il — vous périrez tous de la même manière » (Lc 13, 5). C’est une invitation pressante, surtout en ce temps de carême. Accueillons-la avec un cœur ouvert. Convertissons-nous du mal, renonçons à ce péché qui nous séduit, ouvrons-nous à la logique de l’Evangile : car, là où règnent l’amour et la fraternité, le mal n’a plus de pouvoir !
Cependant, Jésus sait que se convertir n’est pas facile, et il veut nous y aider. Il sait que bien des fois, nous retombons dans les mêmes erreurs et les mêmes péchés ; que nous nous décourageons et, il nous semble peut-être que notre engagement pour le bien est inutile dans un monde où le mal semble régner. Et alors, après son appel, il nous encourage … à penser à la patience de Dieu, la patience que Dieu a à notre égard … il nous donne toujours une autre opportunité, toujours, toujours. Telle est sa miséricorde. C’est ainsi que le Seigneur agit avec nous : il ne nous coupe pas de son amour, il ne se décourage pas, il ne se lasse pas de nous redonner confiance avec tendresse. Frères et sœurs, Dieu croit en nous ! Dieu nous fait confiance et nous accompagne avec patience, la patience de Dieu avec nous. Il ne se décourage pas, mais il place toujours en nous de l’espérance. Dieu est Père et te regarde comme un père : comme le meilleur des pères, il ne voit pas les résultats que tu n’as pas encore atteints, mais les fruits que tu pourras encore porter ; ne tient pas compte de tes manques, mais il encourage tes possibilités ; il ne s’attarde pas sur ton passé, mais il parie avec confiance sur ton avenir. Parce que Dieu est proche de nous, Il est proche de nous. Le style de Dieu — ne l’oublions pas — : proximité, il est proche, avec miséricorde et tendresse. Et c’est ainsi que Dieu nous accompagne : proche, miséricordieux et tendre. »
Et St Jean Chrysostome d’ajouter : « Dieu n’a pas ramené Judas à lui de force. C’est qu’il nous fait maîtres du libre choix de nos actions, bonnes ou mauvaises, et veut que, si nous choisissons la bonne voie, ce soit de notre plein gré. C’est pourquoi, si nous ne le voulons pas, il ne saurait nous forcer ni nous contraindre.
Faire le bien sous la contrainte, ça n’est pas faire le bien. De ce fait, Judas disposait bien de son libre arbitre. Il avait la possibilité de ne pas céder, de ne pas s’abandonner à sa cupidité. À cause d’elle pourtant il a perdu tout discernement, et a, de ce fait, compromis son salut. Que certains n’aillent pas accuser le Christ en disant : « Pourquoi n’a-t-il pas changé le cœur de Judas ? Pourquoi ne lui a-t-il pas permis de retrouver sagesse et raison ? » Mais comment fallait-il le rendre sage ? Par la force ou par la persuasion ? Si c’était par la force, il ne serait pas pour autant devenu meilleur. Personne ne devient authentiquement bon pour y avoir été forcé ! Si c’était par la persuasion et la libre décision, le Christ a tenté tout ce qui était possible pour le ramener dans le droit chemin. Vois plutôt tous les efforts qu’il a déployés pour l’amender et le sauver. Il lui a enseigné toute sa doctrine par ses actes, ses paroles. Il lui a donné pouvoir sur les démons, l’a rendu capable d’accomplir nombre de miracles. Il lui a lavé les pieds ainsi qu’aux autres. Il a partagé avec lui le pain et le sel. Il n’a rien négligé, d’importance ou de détail. » Source : Magnificat
Seigneur, viens changer notre cœur. Donne-nous une confiance inébranlable en toi afin que chaque moment difficile de notre vie soit habité par cette conviction profonde que tu es là et que tu pourras toujours retirer du bien des situations les plus difficiles et sombres de notre vie. Ne permet pas que nous fassions autre chose que le bien de notre liberté ! Comme nous le rappelait le Pape François, aide-nous à ne jamais oublier que la véritable liberté est d’aimer et s’exprime pleinement dans la charité. Nous sommes libres en servant, pas en faisant ce que nous voulons. Nous sommes libres en servant, et c’est de là que vient la liberté; nous nous trouvons pleinement dans la mesure où nous nous donnons. Nous possédons la vie si nous la perdons (cf. Mc 8, 35). Cela est pur Evangile, c’est cela ta Bonne Nouvelle.
Lisez le texte complet sur : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2021/documents/papa-francesco_20211020_udienza-generale.html
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Libre et Sauvé
Mais mon dieu a parlé sans m’oublier
Lui le dieu qui m’appelle dieu éternel
Sur ma vie a pleuré a prononcé
Déliez-le et laissez-le aller
Dans la foi relevé
Je suis libre et sauvé
Mon tombeau est brisé
En jésus je suis libre et sauvé
J’étais enseveli dans mes nuits
Je vivais enfermé le cœur lié
Mais je t’ai rencontré dieu merveilleux
Si tu crois tu verras la gloire de dieu
Déliez-le et laissez-le aller
Dans la foi relevé
Je suis libre et sauvé
Mon tombeau est brisé
En jésus je suis libre et sauvé
PREMIERE LECTURE
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages » (Is 50, 4-9a)
Lecture du livre du Prophète Isaïe
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! » (Mt 26, 14-25)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
Il leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui
par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. »
Le prophète célèbre les grâces de Dieu dans sa vie. En plus de la grâce de soulager, il lui est accordé la grâce de la bonne écoute. C’est ainsi qu’il eut la force d’affronter outrages et humiliations : « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. » En Dieu, étaient sa force et sa défense. La détermination, dont il faisait ainsi montre, révèle que celui, avec qui le Seigneur est, ne se dérobe nullement à ses semblables ni à l’existence.
L´heure est venue pour nous de confesser les grâces de Dieu et de ne porter nos regards sur nous-mêmes et les autres qu’à travers ces grâces. Sans elles, nous sommes englués dans nos adversités, incapables d’espérance et de témoignage. Ici, apparaît la distinction entre intériorité et enfermement. Avant d’entamer le Triduum pascal, l’Église nous invite à porter nos regards non vers les souffrances, mais, plutôt, d’enraciner en nous l’assurance du secours divin.
Les grâces divines nous ouvrent au prochain en toute circonstance.
Seigneur, ta grâce me suffit.
Relire, si possible, la méditation du Dimanche des Rameaux.
Paroles du Pape François
Jésus Christ, avec sa passion, sa mort, sa résurrection et son ascension au ciel a conduit la Pâque à son accomplissement. Et la Messe est le mémorial de sa Pâque, de son «exode», qu’il a accompli pour nous, pour nous faire sortir de l’esclavage et nous introduire dans la terre promise de la vie éternelle. Ce n’est pas seulement un souvenir, non, c’est davantage: c’est rendre présent ce qui s’est passé il y a vingt siècles. L’Eucharistie nous conduit toujours au sommet de l’action de salut de Dieu: le Seigneur Jésus, en se faisant pain rompu pour nous, déverse sur nous toute sa miséricorde et son amour, comme il l’a fait sur la croix, de manière à renouveler notre cœur, notre existence et notre manière de nous mettre en relation avec Lui et avec nos frères.
Pape François, Audience générale, 22 novembre 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier