Pardon, Seigneur, pour tout ce mal

Chers amis,

Aujourd’hui, nous prions pour les personnes victimes de violences et agressions sexuelles dans l’Église.

Prions aussi avec le Pape en ces temps tourmentés, où nous vivons l’injustice d’une guerre que nous ne comprenons pas. Au cœur de ce chemin de Carême, le Pape François revient ce dimanche sur la question de la responsabilité de Dieu dans le mal qui ronge le monde. Facilement, l’on pourrait attribuer les guerres ou les maladies qui sévissent dans le monde à la colère de Dieu. En revanche, dans l’Évangile (cf. Luc 13,1), «Jésus refuse et conteste fortement l’idée d’imputer nos maux à Dieu: les personnes tuées et celles qui sont mortes sous la tour n’étaient pas plus coupables que les autres et ne sont pas victimes d’un Dieu impitoyable et vindicatif, qui n’existe pas! Le mal ne peut jamais venir de Dieu car il « ne nous traite pas selon nos péchés » (Ps 103,10), mais selon sa miséricorde». Le Pape nous invite à faire attention car lorsque le mal nous oppresse et nous fait nous sentir impuissants, le risque est grand de perdre la lucidité et finalement d’accuser Dieu. «Combien de fois attribuons-nous nos malheurs et les malheurs du monde, à celui qui, au contraire, nous laisse toujours libres et n’intervient donc jamais en imposant, seulement en proposant ; à celui qui n’utilise jamais la violence et, en effet, souffre pour nous et avec nous ?», s’interroge François.  
Regarder en nous-mêmes Au lieu de blâmer Dieu, nous devons regarder en nous-mêmes: «c‘est le péché qui produit la mort; c’est notre égoïsme qui déchire les relations; ce sont nos choix erronés et violents qui déchaînent le mal». Regarder en nous-mêmes, estime le Pape François, c’est accueillir la pressante invitation du Christ à la conversion, surtout en cette période de Carême. «Acceptons-la avec un cœur ouvert. Convertissons-nous du mal, renonçons à ce péché qui nous séduit, ouvrons-nous à la logique de l’Évangile : car, là où règnent l’amour et la fraternité, le mal n’a plus de pouvoir !».
Dieu est patient envers nous Jésus sait que la conversion n’est pas facile, «que bien souvent nous retombons dans les mêmes erreurs et les mêmes péchés; que nous nous décourageons et, peut-être, qu’il nous semble que notre engagement pour le bien est inutile dans un monde où le mal semble régner». Mais cette patience de Dieu est infinie. «J’aime à penser qu’un joli nom pour Dieu serait « le Dieu de l’autre possibilité » : il nous donne toujours une autre chance, toujours. C’est sa miséricorde» a souligné le Pape.
C’est pourquoi racontant la parabole du figuier stérile, Jésus nous offre l’image d’un Dieu patient à notre égard, qui ne se lasse pas de nous redonner confiance avec tendresse. «Il (Dieu) ne se décourage pas, mais place toujours l’espoir en nous. Dieu est un Père et te regarde comme un père : comme le meilleur des pères, il ne voit pas les résultats que tu n’as pas encore atteints, mais les fruits que tu peux encore porter; il ne compte pas tes échecs, mais encourage tes possibilités; il ne s’attarde pas sur ton passé, mais parie avec confiance sur ton avenir.», a conclu le Pape avant de demander à la Vierge Marie de nous donner l’espoir et le courage, et d’allumer en nous le désir de la conversion.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Là dans le feu

Il y a une grâce quand mon cœur traverse le feu
Une autre voie quand tout sombre autour de moi
Et quand je pense à la différence
Entre qui j’étais et qui je deviens
Je sais que je ne serai jamais seul
 
REFRAIN 1 :
Il était avec moi dans le feu
Là à mes côtés
Il était présent dans la tempête
Apaisant les mers
Et s’il m’arrive un jour d’oublier
Le prix payé pour moi
Il y a la croix qui porta le poids
D’un Sauveur mort à ma place
 
TAG :
Oui Il est avec moi dans le feu
 
COUPLET 2 :
Toute ma dette acquittée oui à tout jamais
Le péché n’a plus aucun pouvoir sur ma vie
Et s’il m’arrivait de retomber
Entre qui j’étais et qui je deviens
Quand bien même je ne céderai pas à ce monde
Et je sais que je ne serai jamais seul
 
REFRAIN 2 :
Car Il est avec moi dans le feu
Là à mes côtés
Oui Il est présent dans la tempête
Apaisant les mers
Et s’il m’arrive un jour d’oublier
La puissance de Sa grâce
Il y a un tombeau qui est bien vide
Et cette puissance vit en moi
 
PONT :
Et je vois la lumière dans les ténèbres
Alors qu’elles fuient devant Lui
J’entends dans les cieux un rugissement
Quand Sa gloire nous envahit
Je sens la terre trembler là sous nos pieds
Alors que les murs s’effondrent
Rien ne peut nous séparer
Rien ne peut nous séparer
 
COUPLET 3 :
Il n’y a aucun autre nom
Comme le Nom de Jésus
Lui qui était et qui est et sera à jamais
Donc peu importe ce qu’il adviendra
Entre qui je suis et qui je deviens
Je sais que je ne serai jamais seul
 
REFRAIN 3 :
Il sera avec moi dans le feu
Là à mes côtés
Il sera présent dans la tempête
Apaisant les mers
Et s’il m’arrive un jour d’oublier
Ta bonté envers moi
Je me réjouirai même dans l’épreuve
Car je sais que Tu es là

PREMIERE LECTURE

« Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis » (Ex 3, 1-8a.10.13-15)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro,
prêtre de Madiane.
Il mena le troupeau au-delà du désert
et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb.
L’ange du Seigneur lui apparut
dans la flamme d’un buisson en feu.
Moïse regarda : le buisson brûlait
sans se consumer.
Moïse se dit alors :
« Je vais faire un détour
pour voir cette chose extraordinaire :
pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? »
Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir,
et Dieu l’appela du milieu du buisson :
« Moïse ! Moïse ! »
Il dit :
« Me voici ! »
Dieu dit alors :
« N’approche pas d’ici !
Retire les sandales de tes pieds,
car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! »
Et il déclara :
« Je suis le Dieu de ton père,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. »
Moïse se voila le visage
car il craignait de porter son regard sur Dieu.
Le Seigneur dit :
« J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple
qui est en Égypte,
et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants.
Oui, je connais ses souffrances.
Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens
et le faire monter de ce pays
vers un beau et vaste pays,
vers un pays, ruisselant de lait et de miel.
Maintenant donc, va !
Je t’envoie chez Pharaon :
tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »
Moïse répondit à Dieu :
« J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai :
‘Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.’
Ils vont me demander quel est son nom ;
que leur répondrai-je ? »
Dieu dit à Moïse :
« Je suis qui je suis.
Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
‘Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis’. »
Dieu dit encore à Moïse :
« Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
‘Celui qui m’a envoyé vers vous,
c’est Le Seigneur,
le Dieu de vos pères,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob’.
C’est là mon nom pour toujours,
c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en d’âge. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13, 1-9)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole :
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron :
‘Voilà trois ans que je viens
chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’
Mais le vigneron lui répondit :
‘Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.’ »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. »
Après son meurtre, Moïse a dû fuir l’Égypte. Il a essayé de construire une nouvelle vie, loin de son peuple. Mais, il n’a pas oublié son peuple ni son Dieu. Ce dernier lui apparut « dans la flamme d’un buisson en feu, » qui ne se consumait pas. Moïse fut étonné et voulut comprendre. Car, en lui, brûle une flamme qui le consume. Cette flamme l’a poussé au meurtre ; cette flamme a fait de lui un fugitif ; cette flamme a fait de lui un berger. Le Seigneur aussi ne l’a pas oublié.
Avec Moise, nous apprenons que la flamme peut exister sans que ce ne soit aux dépens du buisson. Nous découvrons que le buisson peut porter la flamme sans disparaître. Nous découvrons que le Dieu tout-puissant n’existe pas aux dépens de ses faibles créatures que nous sommes, simple buisson au regard de son Être. Il ne se positionne pas dans une rivalité avec nous. Il veut exister en nous faisant exister. Comme dans le buisson, à l’Horeb, Il est présent, non pour nous faire disparaître, mais pour nous faire remarquer, pour manifester notre véritable essence. Comme à Moïse, Il nous révèle que nous existence, notre désir le plus ardent du Bien, nos plus nobles ambitions, qui brûlent en nous comme une flamme, ne peuvent pas justifier l’anéantissement des autres. Devant Dieu, nos vies ne sont pas en concurrence.
Dieu n’est pas ennemi de notre vie.
Comment te poses-tu par rapport aux autres ?

« Je suis qui je suis. […] Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. »
À travers le métier de berger, qu’Il l’a amené à exercer, Dieu a, patiemment, révélé, à Moïse, la mystique de sa rapport à son peuple : Il est son Berger. Il est le Dieu qui a vu, qui a entendu, qui connaît, qui est, alors, descendu pour faire monter son peuple, son troupeau, au-delà des déserts de son existence. Il est le Dieu qui a besoin de lui, comme ce buisson, porter sa flamme. Il n’est pas venu détruire l’Égypte : Il est venu libérer Israël. Tel Il est, tel Il a été avec Abraham, Isaac et Jacob. Tel Il sera. Il est le Dieu de la Libération et non de l’esclavage, le Dieu de la vie et non de la mort. Il ne veut pas être connu et reconnu autrement : « C’est là mon nom pour toujours, c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en d’âge. »
Comme Moïse, il est indispensable que nous fassions la rencontre de Dieu. Il importe que nous ayons l’occasion de confronter notre existence à la tienne, que le feu vacillant et dévastateur de notre vie se purifie à son Feu éternel. Tant que nous n’aurons pas fait cette expérience, nous ne sommes que l’ombre de nous-mêmes, nous demeurons en exil avec une conscience de meurtrier ; nous traînons notre existence loin de notre mission. Sans cette expérience fondamentale, notre vie est un conflit permanent sans issue de salut.
La vocation de l’homme est de porter la flamme divine
Quelle a été ta rencontre avec Dieu ? Quelle flamme portes-tu ?

Seigneur, Foyer incandescent, viens à moi et apprends-moi à brûler.

Paroles du Pape François

Le figuier que le patron de la parabole veut arracher représente une existence stérile, incapable de donner, incapable de faire le bien. Et cette similitude avec le vigneron manifeste la miséricorde de Dieu, qui nous laisse un temps pour la conversion. Malgré la stérilité, qui marque parfois notre existence, Dieu est patient et nous offre la possibilité de changer et de faire des progrès sur la route du bien. Mais le délai imploré et accordé dans l’attente que l’arbre fructifie finalement, indique aussi l’urgence de la conversion.

Pape François, Angélus, 24 mars 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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