La grâce de ne rien posséder pour mieux recevoir

Chers amis,

Dans les Evangiles d’hier et d’aujourd’hui, Jésus nous invite à goûter la grâce de ne rien posséder, ni bien ni personne.
Hier, Jésus nous disait que le suivre, c’était accepter d’entrer dans un parcours de dépossession. Manquer de quelque chose est un bonheur car cela permet de goûter la joie de recevoir. Manquer de quelqu’un est un bonheur car cela permet de goûter la joie d’aimer. Manquer de Dieu est un bonheur car cela nous permet de découvrir le chemin qui y mène. La question qui nous est posée est donc : sommes-nous prêts à manquer pour goûter le vrai bonheur ?
Aujourd’hui, Jésus nous parle de notre tendance à vouloir posséder l’autre. Sans remettre en cause l’amour conjugal, parental, filial, Jésus considère probablement comme dangereux la manière de parler de « ma femme », « mon mari », « mes enfants »…derrière laquelle peut se cacher cette volonté de possession de l’autre. Pour Lui, apprendre à quitter ses frères, ses sœurs, c’est s’ouvrir à la fraternité universelle. Quand nous parlons de fraternité, de qui parlons-nous ? Des membres de notre famille, de notre village, de notre groupe, ou bien d’une fraternité à bâtir avec tous ceux que nous croisons sur notre route ?
Croire en Dieu, suivre le Christ, n’est-ce pas reconnaitre comme frère notre prochain quelque soit ce qu’il est, ce qu’il pense… ces centaines de frères ou de sœurs que nous sommes appelés à recevoir et aimer, non comme des amis choisis, mais juste comme des grâces à accueillir et recevoir.
Sommes-nous prêts à recevoir tous les frères et sœurs que nous allons croiser aujourd’hui ? Sommes-nous prêts à bâtir cette fraternité universelle ?
Goûter le vrai bonheur entourés de tous nos frères et sœurs ! Avoir un cœur de pauvre pour devenir riche du Seigneur ! N’avoir pour seul désir, que d’appartenir au Seigneur et déjà goûter ici-bas aux délices du Royaume et à la vie éternelle ! Tout donner pour tout recevoir ! Quelles grâces !

Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour que la parole qui nous fait nous rencontrer soit toujours « frère » (pape François)

Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? (Is 43, 19). 

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Fraternité

PREMIERE LECTURE

« Ils ont prophétisé pour annoncer la grâce qui vous est destinée. C’est pourquoi mettez toute votre espérance en elle » (1 P 1, 10-16)

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtr

Bien-aimés,
sur le salut, les prophètes ont fait porter
leurs interrogations et leurs recherches,
eux qui ont prophétisé
pour annoncer la grâce qui vous est destinée.
Ils cherchaient quel temps et quelles circonstances
voulait indiquer l’Esprit du Christ, présent en eux,
quand il attestait par avance les souffrances du Christ
et la gloire qui s’ensuivrait.
Il leur fut révélé
que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous,
qu’ils étaient au service de ce message,
annoncé maintenant par ceux qui vous ont évangélisés
dans l’Esprit Saint envoyé du ciel ;
même des anges désirent se pencher
pour scruter ce message.
C’est pourquoi, après avoir disposé votre intelligence pour le service,
restez sobres,
mettez toute votre espérance
dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ.
Comme des enfants qui obéissent,
cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois,
quand vous étiez dans l’ignorance,
mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés,
devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite,
puisqu’il est écrit :
Vous serez saints, car moi, je suis saint.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Vous recevrez, en ce temps déjà, le centuple, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle » (Mc 10, 28-31)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
    Pierre se mit à dire à Jésus :
« Voici que nous avons tout quitté
pour te suivre. »
    Jésus déclara :
« Amen, je vous le dis :
nul n’aura quitté,
à cause de moi et de l’Évangile,
une maison, des frères, des sœurs,
une mère, un père, des enfants ou une terre
    sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple :
maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres,
avec des persécutions,
et, dans le monde à venir,
la vie éternelle.
    Beaucoup de premiers seront derniers,
et les derniers seront les premiers. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Bien-aimés, sur le salut, les prophètes ont fait porter leurs interrogations et leurs recherches, eux qui ont prophétisé pour annoncer la grâce qui vous est destinée. »

Saint Pierre voulait faire saisir aux croyants la réalité du Salut dans le Christ. Il en fit percevoir l’importance en évoquant, non seulement, l’attitude de foi des prophètes à l’égard de ce mystère à venir mais, aussi, celle des anges : « Même des anges désirent se pencher pour scruter ce message. » Ainsi, tous voulurent en avoir l’intelligence. Mais, il n’en fut pas ainsi. (Cf. Matthieu 13, 17 ; Matthieu 13, 11) Fort de ces exemples, il pouvait exhorter les fidèles : « C’est pourquoi, après avoir disposé votre intelligence pour le service, restez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ. »

Nous sommes les plus à plaindre si ce qui a pu polariser l’attention des prophètes et le désir des anges, nous laisse indifférents. Trois exigences émergent de l’exhortation pétrinienne comme une réponse à la proposition de Salut :
— La quête du sens par l’application de notre intelligence car l’ignorance nous égare,
— Le témoignage de vie par notre sobriété,
— L’espérance absolue en Dieu en raison de la révélation du Fils.
Le chemin nous est ainsi balisé afin que nous réalisions le désir de Dieu : « Vous serez saints, car moi, je suis saint. » La sainteté, accomplissement du Salut, relève de notre communion à Dieu. Nous, qu’Il a créés à son image, nous avons à Lui permettre de nous porter à sa ressemblance. C’est, là, un beau projet pour le temps qui s’annonce…
Pour nous, Dieu dispose toujours le meilleur.
Quel intérêt accordes-tu à ton Salut ?

Paroles du Pape François

Il ne savait pas quoi dire: «Oui, lui s’en est allé, mais nous ?». La réponse de Jésus est claire : «Je vous le dis : il n’y a personne qui n’ait tout laissé sans avoir tout reçu». «Et nous, nous avons tout laissé». «Vous recevrez tout», de cette mesure débordante avec laquelle Dieu donne ses dons. «Vous recevrez tout. Il n’y a personne qui n’ait laissé une maison, ou des frères, ou des sœurs, ou une mère, ou un père, ou des enfants, ou des champs, à cause de moi et de l’Évangile, qu’il ne reçoive déjà en ce monde cent fois plus en maisons, frères, sœurs, parents, champs, et la vie éternelle dans le temps à venir». Tout. Le Seigneur ne sait rien moins donner que tout. Quand Il donne quelque chose, il donne lui-même, qui est tout.

Pape François, Sainte-Marthe, 28 février 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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