Avance au large

Chers amis,

Il y a des jours où nous n’en pouvons plus, où nous atteignons nos limites, où tout semble bloqué, où nous sommes à la limite de l’épuisement, où nous nous demandons si ce que nous faisons a du sens ou pas, est ajusté ou pas, où la démotivation pourrait nous gagner, doute et démotivation amplifiés par les réactions ou les commentaires de ceux qui nous entourent. Aujourd’hui notre pêche n’apporte rien… si ce n’est l’angoisse, la douleur. Nous faisons notre maximum mais cela ne mène à rien. Au moment où le renoncement nous gagne, où nous pensons qu’il est trop tard, que l’échec semble inévitable, Dieu prend le relai, Jésus nous interpelle. Son temps n’est pas le nôtre. Pour Dieu, il n’est jamais trop tard. Dieu nous demande souvent, aux moments de fatigue ou de découragement, un petit geste qui n’a l’air de rien, mais qui déjà nous met en marche vers Lui. Voici l’invitation de Jésus du jour : travaille avec moi.
Alors entendons cette demande de la part du Christ :
Communauté, Fraternité, toi, travaille avec moi ! Ne m’aurais-tu pas oublié ?  Lorsque tu parles d’évangélisation es-tu dans la performance, dans le résultat, dans les chiffres, dans la séduction, dans l’égo du succès immédiat ? Eglise, travailles-tu sans moi ou avec moi ? Même si cela te parait illogique ou inutile, ose, laisse-moi agir, fais-moi confiance, écoute ma Parole qui est source de vie pour toi et pour le monde. Ma Parole est la source de ta vitalité.
Tu es découragé parce que les églises se vident, parce que tes enfants ne veulent plus aller à la messe, parce que tu penses que Je ne fait plus recette et que le message de l’Evangile attire si peu, et si peu de jeunes ? Mais travailles-tu effectivement avec moi ? Te laisses-tu vraiment conduire où Je veux t’emmener ou choisis-tu ton propre chemin ? Aimes-tu comme Je t’aime ?  As-tu confiance en Moi comme Moi J’ai confiance en toi ? Prends donc le temps du repos, prends soin de toi, car j’ai toujours et encore plus besoin de toi. Sois patient, tu verras la pêche suivra en temps et en heure, et l’Eglise retrouvera sa raison d’être : Être présence, signe de la présence et de l’action du Père dans le monde, partout dans le monde. Alors la grâce surabondera.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://rcf.fr

CHANT

Mon ancre et ma voile

PREMIERE LECTURE

« Me voici : envoie-moi ! » (Is 6, 1-2a.3-8)

Lecture du livre du Prophète Isaïe

Lecture du livre du prophète Isaïe
L’année de la mort du roi Ozias,
je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ;
les pans de son manteau remplissaient le Temple.
    Des séraphins se tenaient au-dessus de lui.
    Ils se criaient l’un à l’autre :
« Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers !
Toute la terre est remplie de sa gloire. »
    Les pivots des portes se mirent à trembler
à la voix de celui qui criait,
et le Temple se remplissait de fumée.
    Je dis alors :
« Malheur à moi ! je suis perdu,
car je suis un homme aux lèvres impures,
j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures :
et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! »
    L’un des séraphins vola vers moi,
tenant un charbon brûlant
qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel.
    Il l’approcha de ma bouche et dit :
« Ceci a touché tes lèvres,
et maintenant ta faute est enlevée,
ton péché est pardonné. »
    J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait :
« Qui enverrai-je ?
qui sera notre messager ? »
Et j’ai répondu :
« Me voici :
envoie-moi ! »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Laissant tout, ils le suivirent » (Lc 5, 1-11)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

    En ce temps-là,
    la foule se pressait autour de Jésus
pour écouter la parole de Dieu,
tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
    Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
    Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s’écarter un peu du rivage.
Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
    Quand il eut fini de parler,
il dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez vos filets pour la pêche. »
    Simon lui répondit :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
    Et l’ayant fait,
ils capturèrent une telle quantité de poissons
que leurs filets allaient se déchirer.
    Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque
de venir les aider.
Ceux-ci vinrent,
et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu’elles enfonçaient.
    à cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus,
en disant :
« Éloigne-toi de moi, Seigneur,
car je suis un homme pécheur. »
    En effet, un grand effroi l’avait saisi,
lui et tous ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
    et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée,
les associés de Simon.
Jésus dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
    Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils le suivirent.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et j’ai répondu : « Me voici : envoie-moi ! » »

Le roi est une figure représentative du peuple. La mention du roi Ozias, mort de lèpre, est en réalité une référence à l’impiété ambiante du peuple d’Israël. Isaïe est au milieu de ce peuple. Et Dieu lui accorde de contempler la splendeur de sa Gloire : « je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire. » Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée. » C’est une vision grandiose. Le personnage central, c’est le Seigneur dans toute sa majesté. Cette vision contraste avec l’état d’infidélité du peuple. Comme les pivots des portes, le cœur d’Isaïe, porte de sa vie spirituelle et morale, est également secoué. Il a alors une conscience vive de son péché et de celui de son peuple ; il en fait la confession : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! » Le miracle, c’est qu’Isaïe n’en meurt pas. Mieux, dans la Miséricorde de Dieu, il est purifié de son péché. C’est alors qu’il reçoit l’appel de Dieu et y répond : « Me voici : envoie-moi ! »

Quand le Seigneur lève le voile sur sa Sainteté, ce n’est point pour détruire le bénéficiaire. Car une telle révélation s’accompagne toujours de la Miséricorde de Dieu. (Cf. Jean 20, 22-23) La manifestation de la Gloire de Dieu est une grâce, une grâce de miséricorde et de vie. Elle nous sort de notre aveuglement spirituel et moral. Elle nous fait découvrir que notre terre, malgré ses méandres, est remplie de la Gloire de Dieu. Elle nous éveille à notre indignité. Elle nous fait prendre la mesure de la laideur de notre péché — personnel et collectif — et de la réalité de notre éloignement. C’est dans la mesure où nous accueillons cette miséricorde offerte que nous devenons capables de répondre à l’appel de Dieu. Ainsi, la force de tout prophète ou de tout missionnaire, c’est la Miséricorde divine. Sans elle, aucun prophétisme n’est crédible et aucune mission n’est authentique. Autrement dit, tout prophète, tout missionnaire, est un « miséricordié » qui consent à en devenir témoin.
La Miséricorde précède l’appel.
Quelle expérience as-tu faite de la Miséricorde de Dieu ?

Seigneur, Dieu de Splendeur et d’Amour, ne permets pas que mon péché crie plus fort que ta Miséricorde.

Paroles du Pape François

La réponse de Jésus à Simon Pierre est rassurante et ferme : « Sois sans crainte; désormais ce sont des hommes que tu prendras » (v. 10). C’est la logique qui guide la mission de Jésus et la mission de l’Église : partir à la recherche, « pêcher » les hommes et les femmes, ne rien faire par prosélytisme, mais pour restituer à tous la pleine dignité et liberté, à travers le pardon des péchés. Cela est l’élément essentiel du christianisme : diffuser l’amour régénérant et gratuit de Dieu, à travers une attitude d’accueil et de miséricorde envers tous, afin que chacun puisse rencontrer la tendresse de Dieu et avoir une plénitude de vie. L’Évangile d’aujourd’hui nous interpelle : savons-nous nous fier véritablement à la parole du Seigneur ? Ou bien nous laissons-nous décourager par nos échecs ? Que la Vierge Marie nous aide à comprendre toujours plus qu’être disciples signifie placer nos pas sur les traces laissées par le Maître : ce sont les traces de la grâce divine qui régénère la vie pour tous.

Pape François, Angélus, 7 février 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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