Amour et vérité

Chers amis,

Être et rester ancré dans la Vérité, dans la justice, peut amener à être confronté aux forces du mal, à la méchanceté, l’orgueil, l’hypocrisie ou la jalousie souvent en niant cette vérité. La vérité dérange, elle oblige à se remettre en cause et peut donc déstabiliser, elle dévoile aussi la réalité des choses et des êtres. La vérité gène. Mais Jésus est venu donner sa vie pour elle.
Toutes les sociétés sont bâties sur une part de vérité, mais aussi sur des mensonges tenaces. En tant que chrétien, notre mission est, à la suite de Jésus, de rendre témoignage à la vérité, pas comme une réalité que l’on possède et que l’on impose aux autres, mais comme une source, un puits vers lesquels on se dirige, et qui nous échappent toujours. Une fontaine vers laquelle on tend, mais qui est toujours plus que ce que l’on peut en boire.
Un jour nous verrons, un jour, nous saurons, alors tomberont tous les masques de ceux qui ont voilé, détourné, perverti la vérité, alors ne plions pas devant les forces négatives voire destructrices, soyons patients, confiants et continuons à semer la gloire de Dieu, Lui fera germer toutes ces semences.

Seigneur donne-nous de lire ou relire notre vie quotidienne à la lumière de Ta présence à nos côtés, afin que nous ne cédions ni à la tentation du découragement, ni à celle de devenir complice des forces du mal ; mais que nous puissions poursuivre paisiblement notre route sur le chemin de l’Évangile, sûrs que tu es « avec nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). (Abbé Philippe Link)

« Saint Jean est mort pour le Christ, celui qui est la Vérité. Justement, par l’amour à la vérité, il ne réduit pas son engagement et il n’a pas peur de diriger de fortes paroles à ceux qui avaient perdu le chemin de Dieu » (Saint Bède le Vénérable)

Et redisons, cette hymne référence de St Paul : « L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. » (1 Co 13, 4-7)

 » Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. » (Messe du jour)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source : https://rcf.fr

CHANT

Garde moi mon Seigneur j’ai fait de toi mon refuge

R. Garde-moi, mon Seigneur, J´ai fait de toi mon refuge.
J´ai dit au Seigneur : ´ Tu es mon Dieu,
Je n´ai d´autre bonheur que toi,
Seigneur, tu es toute ma joie !´

1. Je bénis le Seigneur qui s´est fait mon conseil,
Et qui même la nuit instruit mon cœur.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche,
Près de lui, je ne peux chanceler.

2. Aussi mon cœur exulte et mon âme est en fête,
En confiance je peux reposer.
Tu m´ouvres le chemin de la vie éternelle,
Avec toi, débordement de joie !

3. Tu es le seul Seigneur, mon partage et ma vie.
La part qui me revient fait mon bonheur.
Je reçois de tes mains le plus bel héritage,
Car de toi, Seigneur, dépend mon sort.

PREMIERE LECTURE

« De tout son cœur, David a chanté les psaumes, il a aimé son Créateur » (Si 47, 2-11)

Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Dans le sacrifice de communion,
on met à part la graisse des animaux offerts à Dieu ;
ainsi David a été mis à part entre les fils d’Israël.
    Il a joué avec les lions comme si c’étaient des chevreaux,
et avec les ours comme avec des agneaux.
    N’était-il pas tout jeune quand il a tué le géant
et supprimé la honte de son peuple,
lorsqu’il lança la pierre de sa fronde
et abattit l’arrogance de Goliath ?
    Il invoqua le Seigneur Très-Haut
qui a mis dans sa main la vigueur
pour supprimer le puissant guerrier
et pour exalter la force de son peuple.
    C’est pourquoi on lui a fait gloire
des dizaines de milliers qu’il a tués :
on l’a célébré en bénissant le Seigneur
quand on lui a donné la glorieuse couronne royale.
    En effet, il a détruit les ennemis alentour,
il a anéanti ses adversaires philistins,
il a détruit leur force comme on le voit encore aujourd’hui.
    Dans tout ce qu’il a fait,
il a célébré la louange du Saint, du Très-Haut,
en proclamant sa gloire.
De tout son cœur, il a chanté les psaumes,
il a aimé son Créateur.
    Devant l’autel, il a placé des chantres,
et leur voix rendit les mélodies plus douces ;
chaque jour ils loueront Dieu par leurs chants.
    Il a donné de l’éclat aux fêtes,
il a donné une parfaite splendeur aux solennités,
pour que le saint nom du Seigneur soit célébré,
et que les chants retentissent dans le sanctuaire dès le matin.
    Le Seigneur a enlevé les péchés de David,
il a pour toujours exalté sa force,
il a fondé sur lui l’Alliance avec sa dynastie,
le trône de gloire d’Israël.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » (Mc 6, 14-29)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
    comme le nom de Jésus devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :
« C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
    Certains disaient :
« C’est le prophète Élie. »
D’autres disaient encore :
« C’est un prophète comme ceux de jadis. »
    Hérode entendait ces propos et disait :
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité ! »
    Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
    En effet, Jean lui disait :
« Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère. »
    Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
            parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme juste et saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
    Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
    La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
« Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai. »
    Et il lui fit ce serment :
« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume. »
    Elle sortit alors pour dire à sa mère :
« Qu’est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit :
« La tête de Jean, celui qui baptise. »
    Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
« Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
    Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
    Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
    Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.
    Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Le Seigneur a enlevé les péchés de David, il a pour toujours exalté sa force, il a fondé sur lui l’Alliance avec sa dynastie, le trône de gloire d’Israël. »

L’auteur fait l’éloge de David. Il relève, dès le début, que David est mis à part par Dieu. Puis il chante ses nombreux exploits de berger de troupeau et de guerrier, dans la puissance du Seigneur. Ce qui constitue, pour Ben Sira le Sage, un trait caractéristique de David, c’est que « dans tout ce qu’il a fait, il a célébré la louange du Saint, du Très-Haut, en proclamant sa gloire. De tout son cœur, il a chanté les psaumes, il a aimé son Créateur. » Dieu a donc été au cœur de sa vie et de ses activités. Il ne fut pas parfait ! Mais, dans sa grande miséricorde, « le Seigneur a enlevé les péchés de David, il a pour toujours exalté sa force, il a fondé sur lui l’Alliance avec sa dynastie, le trône de gloire d’Israël. »

Puisque Dieu nous a choisis, comme David, nous avons à bâtir notre vie sur Lui en ayant une confiance absolue en sa Miséricorde.
David fait partie des grandes figures (politiques et religieuses) d’Israël dont la mémoire est passé à la postérité et l’a modelée. Comme Ben Sira le Sage, il nous incombe de veiller à ce que la mémoire des figures de la foi chrétienne, dans nos communautés ne se perdent pas. Car leurs exemples nous encouragent. Dans son récit, Ben Sira le Sage ne fait pas mention des péchés de David, mais de la Miséricorde divine. Nous sommes ainsi invités à ne considérer que le bien que les autres font ou/et dont ils bénéficient par la grâce de Dieu. Cette attitude témoignera de notre maturité spirituelle.
Faire mémoire des témoins, c’est célébrer les merveilles de Dieu.
Dans quelle mesure entretiens-tu la mémoire des témoins de ta communauté ?

Paroles du Pape François

Derrière ces personnages, il y a Satan, semeur de haine chez la femme, semeur de vanité chez la jeune fille, semeur de corruption chez le roi. Et «l’homme le plus grand né d’une femme» a fini seul, dans un obscure cellule de prison, pour le caprice d’une ballerine vaniteuse, la haine d’une femme diabolique, et la corruption d’un roi indécis. C’est un martyr, qui laisse sa vie diminuer, diminuer, diminuer, pour donner sa place au Messie.

Pape François, Sainte Marthe, 8 février 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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